La réforme vestimentaire (2ème partie) : Décence, pudeur et modestie
La pudeur, la décence, la modestie, des mots aujourd’hui presque entièrement oubliés ou disparus de notre vocabulaire. En a-t-on encore des vestiges, ce serait peut-être par accident ou involontaire. Mais qu’est-ce que la décence, vraiment ? Qu’est-ce que la modestie ? Qu’est-ce que la pudeur ? Ce sont des questions auxquelles chacun pourrait donner sa propre version et sa propre idée. Heureusement, nous ne ferons pas cela aujourd’hui. Nous voulons en obtenir la définition que la Bible en donne, et ensuite demander : Accepterai-je ce que Dieu dit, par dessus ce que j’en dis ? Et serai-je disposé à substituer ce que Dieu dit et désire à ce que j’ai jusqu’alors pensé et pratiqué à ce sujet ? Les ramifications vastes et multiples de cette question semble-t-il superficielle s’ouvrent désormais à notre méditation. Et puissions-nous en absorber tant bien les principes spirituels affectifs que les physiques et pratiques, c’est ma prière.
« Jésus lui dit : Qu’est-ce qui est écrit dans la loi, et comment lis-tu ? » Luc 10:26.
Publié le 22/10/2022, dans -Sermons, La réforme vestimentaire, et tagué autel, décence, femme, homme, honte, humilité, modeste, modestie, nudité, pudeur, sacrificateur, vêtement, vêtement décent. Bookmarquez ce permalien. 2 Commentaires.
Sermons du Sabbat 
Bonjour,
Merci pour cette présentation;
Vous avez cité 1 thimothée v.8,9,10.
Votre enseignement s’ajuste parfaitement avec les écritures.
Dans ce cas, comment interprétez vous les versets 11 et 12 ?
Cordialement
Bonjour Teresa,
J’aime bien la citation suivante d’E. J. Waggoner ; elle exprime mieux que moi la réponse que j’aurais voulu donner :
« « Que la femme écoute l’instruction en silence, en toute soumission ; car je ne permets pas à la femme d’enseigner, ni de prendre de l’autorité sur l’homme ; mais elle doit demeurer dans le silence. » Ceci doit certainement être considéré comme un parallèle à, et une explication de, 1 Cor. 14:34, 35. Mais rien dans ce passage n’empêche une femme de témoigner dans une réunion sociale [réunion de prière], ou même de prêcher. Remarquez que Paul dit : « Je ne permets pas à la femme d’enseigner, ni de prendre de l’autorité sur l’homme; » l’idée étant celle d’une femme qui s’érige en supérieure et s’arroge une autorité qui ne lui appartient pas. Mais un simple témoignage rendu pour Christ est tout à fait différent de la prise d’autorité, et même le prédicateur qui usurpe l’autorité sur ses auditeurs n’est pas à sa place. […] Sur la base des deux passages cités, nous devons conclure que Paul ne cherchait pas à interdire aux femmes de rendre un témoignage public pour Christ, mais seulement à ce qu’elles agissent avec une modestie appropriée. » (E. J. Waggoner, The Signs of the Times, 12 mai 1887.)
J’espère que cette réponse te donne satisfaction.
Sincèrement,
Victor Bireaud