Le sens de la présence de Dieu

Par John Thiel (étude en anglais, pdf)

Psaume 139:1 Éternel, tu m’as sondé, et tu m’as connu. 2 Tu connais quand je m’assieds et quand je me lève ; tu discernes de loin ma pensée. 3 Tu m’environnes quand je marche et quand je me couche, et tu es au fait [de] toutes mes voies. 4 Car [il n’y a] pas une parole sur ma langue, [que] voici, ô Éternel, tu la connais toute entière. 5 Tu m’as tenu serré par derrière et par devant, et tu as mis ta main sur moi.

Nous consacrons maintenant du temps à la recherche du sens de la présence de Dieu.

Notre vie doit être liée à la vie de Christ ; nous devons puiser constamment de Lui, en prenant part à Lui, le Pain vivant qui est descendu du ciel, en puisant d’une source toujours fraîche, qui répand toujours ses trésors abondants. Si nous gardons toujours le Seigneur devant nous, en permettant à nos cœurs de s’élever à Lui en actions de grâces et en louange, nous aurons une fraîcheur continuelle dans notre vie religieuse. Nos prières prendront la forme d’une conversation avec Dieu, comme nous parlerions à un ami. Il nous déclarera Ses mystères personnellement. Souvent, il nous viendra un sens doux et joyeux de la présence de Jésus. {Christ’s Object Lessons 129.3 / Paraboles de Jésus 106.3}

C’est sur cela que nous nous concentrons : un sens doux et joyeux de la présence de Jésus.

Souvent, nos cœurs bruleront en nous alors qu’Il s’approche pour communier avec nous comme Il le faisait avec Hénoc. Quand ceci est en vérité l’expérience du chrétien, on voit dans sa vie une simplicité, une modestie, une douceur, et une humilité de cœur, qui montrent à tous ceux avec qui il s’associe qu’il a été avec Jésus et qu’il a appris de Lui. {Christ’s Object Lessons 129.3 / Paraboles de Jésus 106.3}

« Un exemple pieux en dira plus en faveur de la vérité que la plus grande éloquence n’étant pas accompagnée d’une vie bien-ordonnée. » (Gospel Workers, p. 104.3). Un exemple pieux, voilà ce que nous voulons. C’est le grand cri : vos actes sont plus éloquents que vos paroles. C’est le grand cri qui doit être proclamé à la fin, l’époque à laquelle nous vivons aujourd’hui même. Les gens vont voir une vie qui est bien-ordonnée. Mais comment est-ce que cette vie qui est bien-ordonnée, cette vie de simplicité, de modestie, de débonnaireté et d’humilité de cœur, peut devenir opérationnelle ? Comment est-ce que ce fruit peut être produit sur l’arbre ? Voilà où se trouve la réponse : c’est lorsqu’il y a un sens doux et joyeux de la présence de Dieu, lorsqu’Il s’approche de nous par ce sens.

Il y a fréquemment des expériences où Dieu veut nous parler. Et avant qu’Il nous parle, il y a un sens de Sa présence. Je n’oublierai jamais le jour où, quand j’étais jeune, je faisais face au conflit dans l’Église Adventiste du Septième Jour entre les frères préoccupés et Desmond Ford [un adventiste qui reniait la doctrine du jugement investigatif et de l’Esprit de Prophétie]. J’avais reçu une cassette de la part d’un ami qui était à Avondale [une université adventiste en Australie, New South Wales]. Il me disait : « Il faut vraiment que tu écoutes ça, cet homme est remarquable. » Il attirait vraiment mon attention sur lui. J’allais mettre la cassette dans le lecteur et j’ai eu un sentiment. Je connaissais ce sentiment-là parce que j’en avais déjà fait l’expérience auparavant. J’en fais l’expérience lorsque je vais dans la nature, le sens de la présence de Dieu. J’ai senti que quelqu’un s’approchait de moi. Et alors que je me trouvais dans un état où je me demandais quoi faire, il m’est venu à l’esprit les paroles suivantes : « Écoute, et écoute très attentivement. » Maintenant que je regarde en arrière, je sais que c’était le Seigneur qui essayait de me sauver pour que je ne me fasse pas entrainer sur le mauvais sentier. Cette expérience en particulier m’a suivie jusqu’à aujourd’hui. Le sens de la présence de Dieu m’amène à comprendre comment lire la parole et suivre correctement la vérité.

Alors que j’écoutais, la présence du Seigneur s’est faite sentir toute le long, et tout ce que j’écoutais était fermement implanté dans mon esprit. « Est-ce que tu vois ce qui se passe ? Est-ce que tu vois ce qu’il fait ? » Alors qu’il présentait son sermon, il utilisait les Écritures et il prouvait son argument à partir de chaque passage qu’il lisait. Pour l’instant ça allait. L’argument suivant arrivait, et puis de nouveau la même chose ; d’abord le passage biblique, et après l’argument tiré de ce passage était présenté. Le Seigneur a dit : « Est-ce que tu vois ? Ça c’est bon, et ça c’est bon. Tout ce qui est affirmé a un passage biblique qui le dit clairement. » Et quand il était à la moitié de sa présentation, tout d’un coup, quelque chose a été affirmé, une déclaration a été faite qui avait un impact profond sur ce qu’il disait. Et parce que mon esprit avait été préparé par le Seigneur afin d’écouter très attentivement par la sens de Sa présence et de Ses paroles, j’attendais le passage qui allait exprimer la déclaration forte qui venait d’être faite, mais il n’y en avait aucun. J’ai attendu et rien ne s’est passé. Puis, alors que je continuais d’écouter, le Seigneur a dit : « Fais bien attention. » Sur cette déclaration forte qui avait été faite à partir du jugement personnel de cet homme dans sa présentation, à partir de cet argument-là, il a commencé à amasser un passage après l’autre sur cet argument qui était le fondement qu’il avait établi sans passage biblique. J’ai pensé : Ah ! Non seulement j’ai appris le genre d’homme corrompu qu’il était, mais j’ai aussi appris que si j’allais présenter la parole de Dieu, je ne devrai utiliser que les Écritures dans leurs simples déclarations et en retirer les beaux arguments à partir de ces passages, de sorte que les Écritures et l’Esprit de Prophétie soient notre seule sécurité.

Cela m’est arrivé à la suite du sens de la présence de Dieu. Ce sens de la présence de Dieu nous touche lorsque nous permettons à notre cœur d’être touché. « Si nous gardons toujours le Seigneur devant nous, en permettant à nos cœurs de s’élever à Lui en actions de grâces et en louange, nous aurons une fraîcheur continuelle dans notre vie religieuse. » Nous ferons des expériences agréables et nous nous entretiendrons avec Dieu comme avec un ami ; nous aurons un sens joyeux de Sa présence. Cette expérience produira la simplicité, la modestie, la douceur et l’humilité de cœur. Voilà comment ça arrivera. Cela n’arrivera d’aucune autre façon. Peu importe combien vous essayez d’être doux ou humble, ça ne sera qu’une imitation, ça ne sera que quelque chose qui vient de votre propre effort sans que le Seigneur l’ai créé à l’intérieur de vous.

Avant de faire un effort dans une certaine direction, vous avez besoin d’avoir un sens de la présence de Dieu. Lorsque vous avez un sens de Sa présence, alors vous faites l’effort parce que l’effort est suscité par le sens de la présence de Dieu. Voilà la manière par laquelle le Seigneur nous guidera à travers le labyrinthe de la confusion et de la perversité qui nous entourent aujourd’hui. Il y a ce problème qui existe, comme nous l’avons chanté : « Ô laisse-moi te sentir près de moi, le monde est toujours plus proche » (Ô Jésus, j’ai promis). Il y a tant de distractions de l’esprit qui nous empêchent de réellement ressentir la présence de Dieu et de laisser cela développer en nous un genre correct de religion chrétienne, une fraicheur dans notre vie religieuse.

Moïse était l’homme le plus doux de la terre. Pourquoi était-il l’homme le plus doux de la terre ? Il avait été élevé en Égypte, tout comme nous avons été élevés dans l’Égypte spirituelle. Nous sommes encerclés par la religion égyptienne.

Hébreux 11:24 Par la foi, Moïse, étant devenu grand, refusa d’être appelé fils de la fille de Pharaon ; 25 Choisissant plutôt d’être affligé avec le peuple de Dieu, que de jouir pour un temps des délices du péché ;

L’Égypte était une nation splendide. Moïse était au plus haut poste, et il était entouré d’opulence. Cela aurait été exactement ce que nous chantions : « Le monde est toujours plus proche », cette sensation du monde qui nous façonne et nous modèle. Est-ce que cela a façonné Moïse ? Qu’est-ce qu’il a dû faire pour se débarrasser de ce moule ? Il a passé quarante ans dans le désert. Dans le désert il était façonné par le sens de la présence de Dieu.

Hébreux 11:26 Estimant l’opprobre de Christ comme un trésor plus grand que les richesses de l’Égypte, parce qu’il avait égard à la rémunération. 27 Par la foi, il quitta l’Égypte, ne craignant point la colère du roi ; car il demeura ferme, comme voyant celui qui est invisible.

Il avait égard à la rémunération. Quelle était la rémunération ? Il a reçu l’avantage ultime d’être enlevé au ciel. Il cherchait une patrie qui était meilleure que l’Égypte.

Considérez la vie de Moïse. Quelle endurance et quelle patience caractérisait sa vie. Dans son épitre aux Hébreux, Paul dit : « Car il demeura ferme, comme voyant celui qui est invisible. » (Hébreux 11:27). {Upward Look 111.2}

L’expérience de Moïse

Moïse avait-il un sens de la présence de Dieu dans le désert ? Il est allé dans le désert pour voir l’Invisible. Pas seulement pour l’entendre, mais pour le voir. Cette citation-là m’inspire vraiment de joie.

Ce caractère de Moïse ne veut pas simplement dire une résistance passive au mal, mais [c’est] une persévérance dans une ligne de conduite ferme et constante. Il gardait toujours le Seigneur devant lui, et le Seigneur était à sa droite pour l’aider. {Ibid.}

Celui qui gardera toujours le Seigneur devant lui fera une expérience.

Moïse avait un sens profond de la présence de Dieu. {Upward Look 111.3}

Quel genre de sens est-ce que nous avons généralement, vous et moi ? Est-ce que c’est un sens passager ici et là ? Moïse est un exemple parce que les 144 000 doivent chanter le cantique de Moïse, un cantique de leur expérience. Quelle est l’expérience qu’ils chanteront ?

Il voyait Dieu. Il ne regardait pas seulement à travers les âges jusqu’à un Christ qui serait révélé, mais il voyait Christ accompagnant d’une manière particulière les enfants d’Israël dans tous leurs voyages. Dieu était réel pour lui, et [Il était] présent dans ses pensées. {Ibid.}

Dans quelle direction vos pensées courent-elles ?

Quand il était appelé à affronter des dangers, à souffrir des insultes, et à être mal compris pour l’amour de Christ, il persévérait à endurer sans [user de] représailles. {Ibid.}

Voilà ce que c’est l’humilité. C’est une impossibilité. Nous ne pouvons pas produire cela. Lorsque quelqu’un nous comprends de travers ou nous insulte alors que nous savons que ce que nous avons fait était juste parce que je le faisais conformément au conseil de Dieu, et qu’ils rabaissent et mettent en pièces mes efforts, quelle est la rebuffade naturelle dans le cœur ? N’y-a-t-il pas une colère qui surgit dans le cœur, et une pensée que : « Je vais devoir arranger ça » ? C’est ce que je traverse en ce moment moi-même. Alors que j’étais perplexe, et que je me demandais : « Seigneur, qu’est-ce que je fais ? » Le Seigneur m’a donné à nouveau un sens de Sa présence. Pendant que j’étais aux États-Unis, ces pensées me traversaient l’esprit et mon cœur était troublé. Le Seigneur s’est approché et Il m’a donné une leçon d’humilité qui était profonde. C’était la réponse-même à ma perplexité. Il doit y avoir une humilité totale, absolument aucune revendication de moi-même en Christ. Lorsque cela vient dans votre expérience personnelle, quand vous devez vous occuper de quelque chose et que le moi veux s’en charger, le sens de la présence de Dieu remodèle tout l’exercice, et Il le fait profondément. Il vous appelle à prendre des mesures et à agir en conséquence. Ce n’est autre que le sens de la présence de Dieu qui produit ce que nous lisions dans Christ’s Object Lessons : l’altruisme, l’humilité et la douceur. Si cet altruisme, cette humilité et cette douceur deviennent opérationnels, est-ce quelque chose dont vous commencez à vous vanter, quelque chose dont vous pouvez être fiers parce que vous l’avez ? C’est une impossibilité parce que vous n’avez pas produit cela. Cela vous a été donné par le sens de la présence de Dieu. C’était cela l’expérience de Moïse.

C’est mon fardeau de communiquer cela dans la présentation de la parole de Dieu, en espérant qu’avec ce que nous avons lu avant, chacun d’entre nous recevra personnellement l’huile du Saint-Esprit.

Il nous déclarera Ses mystères personnellement. Souvent, il nous viendra un sens doux et joyeux de la présence de Jésus. Souvent, nos cœurs bruleront en nous alors qu’Il s’approche pour communier avec nous comme Il le faisait avec Hénoc. {Christ’s Object Lessons 129.3 / Paraboles de Jésus 106.3}

Lorsque vous êtes complètement dépourvus de savoir ce que vous devez faire et qu’Il vient là et vous montre le chemin, pouvez-vous être fiers ? Devez-vous vous rendre humbles ? Ce n’est pas nécessaire parce que vous savez que cette chose dont vous aviez désespérément besoin pour vous occuper de la situation, vous en étiez dépourvus. Lorsqu’elle vous est donnée, pouvez-vous en être fiers ? Cela a été donné. Le Seigneur, dans Sa miséricorde, nous a montré le chemin. Tout cela est lié au processus par lequel le peuple de Dieu manifestera cette douceur que Moïse avait. Ils chanteront le cantique de leur expérience parce qu’ils savent que leur expérience n’a pas été créée par leur propre méthode manipulatrice ; elle leur a été donnée. Les enfants, je veux que vous compreniez que même si sur certaines des choses que je vous partage vous pouvez dire : « Je ne comprends pas bien de quoi tu parles, » néanmoins vous pouvez comprendre, ici et maintenant. Il nous faut revenir sur ces choses encore et encore jusqu’à ce que nous puissions réellement les saisir.

L’effort que nous faisons pour transmettre le Saint-Esprit aux autres, nous ne pouvons pas communiquer cela. C’est le Saint-Esprit qui fait cette œuvre. Vous souvenez-vous des dix vierges ? Qu’ont dit les vierges sages aux folles quand ces dernières leur ont dit : « Donnez-nous de votre huile » ? Pouvons-nous faire cela ? Est-ce que je peux vous transmettre cette magnifique huile du Saint-Esprit qui a un impact sur ma propre vie ? Je ne peux pas la déverser en quelqu’un d’autre, cependant je peux vous témoigner de la puissance de la parole. Cela dépend de vous en tant qu’individu de vraiment laisser cette huile, ce sens de la présence du Saint-Esprit, se déverser dans votre cœur. Les enfants, vous pouvez en faire l’expérience si seulement vous faites l’effort de chercher cela.

Sentir la présence de Dieu dans notre corps

Comment pouvez-vous ressentir à quel point Il est proche de vous ? Vous pouvez prendre votre pouls. Vous savez que c’est Lui. Votre cœur bat vite ou lentement selon le besoin d’oxygène que vous avez dans votre chair, mais le cœur lui-même a une petite impulsion électrique à son milieu qui s’appelle le nœud sinusal, et celui-ci n’a aucune liaison au cerveau ; c’est simplement un courant électrique là au milieu du cœur. D’où vient-il ? Il vient de Dieu. C’est en Lui que nous avons la vie, le mouvement, et l’être.

Actes 17:24 Le Dieu qui a fait le monde et toutes les choses qui y sont, étant le Seigneur du ciel et de la terre, n’habite point dans des temples faits de mains ; 25 Et il n’est point servi par les mains des hommes, comme s’il avait besoin de quelque chose, vu que c’est lui qui donne à tous la vie, la respiration, et toutes choses ; … 27 Afin qu’ils cherchent le Seigneur, pour voir s’ils pourraient le toucher en tâtonnant, et le trouver, quoi qu’il ne soit pas loin de chacun de nous. 28 Car en lui nous avons la vie, le mouvement, et l’être ; comme l’ont dit aussi quelques-uns de vos poètes : Car aussi nous sommes sa postérité.

Il a notre souffle. Comment pouvez-vous le sentir ? Lorsque vous essayer de retenir votre souffle et que vous arrêtez de respirer, après, tout d’un coup vous prenez automatiquement une grande respiration. C’est Dieu qui ne vous laisse pas mourir. Dieu est si proche de nous, et la sensation de le ressentir dans votre corps, lorsque vous devenez conscients des choses auxquelles j’attire maintenant votre attention, est un avant-goût si seulement je vais permettre à mon cœur de répondre à cette connaissance.

Quand vous regardez les arbres autour de vous, avec le vent dans le murmure des arbres, voilà comment la voix de Dieu nous parle. Nous voyons maintenant les arbres qui se déplacent dans le vent. Qu’a dit Jésus au sujet du Saint-Esprit ? Il se meut mais vous ne pouvez pas le voir. Ensuite, lorsque vous ouvrez votre cœur avec gratitude, vous vous arrêtez pour vraiment regarder les magnifiques sensations de la nature autour de vous, et vous ouvrez votre cœur à cela, vous permettez à votre cœur : vous devez permettre. Si vous ne faites pas cela, cela n’arrivera pas. Voilà notre part des choses. Quand nous permettons aux influences du sens de la présence de Dieu de remplir notre cœur de gratitude, alors quelque chose se produira. Dieu est alors invité à prendre le dessus et à me guider davantage. Nous devons inviter Dieu.

Dieu est un gentleman. Il est aussi doux qu’un chevreuil. Nous n’avons pas de chevreuils ici, mais quand j’étais aux États-Unis, j’ai vu plein de chevreuils. Ce sont des créatures si délicates, elles ne sont pas envahissantes ou violentes. Jésus est comme ça. Dieu et le Saint-Esprit sont comme ça. Il ne s’impose jamais. Si vous devenez impétueux envers Lui, Il se retirera. Il vous gardera en vie mais Il ne vous donnera pas un sens de Sa présence, parce que vous venez de le repousser. Mais si nous ouvrons notre cœur, alors Il s’approchera.

Notre expérience personnelle du sens de la présence de Dieu : similaire à celle de Moïse

J’en ai fait l’expérience une fois quand j’étais jeune, alors que j’apprenais ces choses. J’étais dehors avec mon père dans les rues d’Adélaïde, nous faisions les courses en préparation du Sabbat. J’avais lu quelque chose le matin et j’avais apprécié cette sensation de mon pouls, et c’était devenu significatif pour moi ; et alors que je marchais, j’ai regardé au travers des bâtiments vers le ciel, et j’ai dit : Seigneur. Au moment où j’ai dit ça, le sens de la présence de Dieu est venu sur moi. Au moment où j’ai tendu la main, pour ainsi dire, avec la connaissance de ce que j’avais étudié le matin, cela m’a frappé : Il m’avait attendu. Il avait en fait attendu que je Lui envoie un message pour venir. Cela m’a frappé comme un éclair puissant d’énergie. « Est-ce Tu m’aime tant que ça, tellement que Tu répondrais immédiatement quand je t’envoie un message ? » Mon cœur a fondu, et j’ai tout simplement aimé le Seigneur à cause de Sa personnalité qu’Il me donnait de ressentir.

Vous commencez à sentir la présence de Dieu avec vous quand vous allez dans la nature avec cet état d’esprit, que vous vous arrêtez et que vous appréciez ce qu’Il est vraiment en train de vous communiquer dans le sens de Sa présence. Quand vous cédez, au lieu de dire : « Je veux aller m’amuser un peu », alors vous dites : « Seigneur, je peux te sentir ici. » Je vous encourage pendant que nous sommes ici à sortir le matin, à vous lever quand cela commence à s’éclaircir et à aller passer du temps seuls avec Dieu dans le silence de votre âme. Regardez vers le ciel, et voyez si vous ne le sentez pas s’approcher de vous.

Témoignons à tous de nos expériences vécues dans ce genre de moments, afin que, par la parole de notre témoignage, nous fortifions nos capacités réceptrices du sens de Dieu dans notre vie. Nous pouvons marcher dans les pas de Moïse. Chaque individu peut marcher dans les pas de Moïse. C’est ici une chose importante à comprendre. Ce n’est pas seulement une personne dans le rôle de Moïse, mais tout le monde peut en faire l’expérience.

Le livre de la nature

La chose dont vous pouvez faire l’expérience par rapport à Jésus, en lisant la Bible, c’est que Jésus est mort et Jésus est ressuscité. Pouvez-vous sentir cela dans la nature autour de vous ? Les gens dans le monde primitif qui n’ont jamais lu la Bible, ils peuvent en réalité trouver leur relation avec Dieu sans jamais lire la Bible, sans jamais en venir à la connaissance des Dix Commandements. Sr. White écrit cela par rapport au passage suivant.

Romains 2:13 (Car ce ne sont pas ceux qui entendent la loi, qui [sont] justes devant Dieu ; mais ce sont ceux qui observent la loi, qui seront justifiés. 14 Or quand les Gentils, qui n’ont point la loi, font naturellement les choses contenues dans la loi, ces hommes, n’ayant point la loi, sont une loi pour eux-mêmes ; 15 Lesquels montrent l’œuvre de la loi écrite dans leurs cœurs, leur conscience leur rendant aussi témoignage, et [leurs] pensées s’accusant entre elles, ou aussi s’excusant) ;

Ces païens qui n’ont pas les Dix Commandements, qui n’ont pas la connaissance de la naissance de Jésus, de la mort et de la résurrection de Jésus sous forme écrite, que se passe-t-il dans leur esprit ? Leurs pensées répondent, par ignorance, au sens de la présence de Dieu. Quand ils observent la nature autour d’eux, et qu’ils étudient la nature de près, comment la nature s’appelle-t-elle ? On l’appelle le deuxième livre de Dieu, la deuxième Bible. Les gens qui n’ont pas la Bible ont la nature, et s’ils sont sensibles au sens de Dieu dans la nature ils sauront quoi faire.

L’œuvre du Saint-Esprit de Dieu est révélée partout où il y a une impulsion d’amour et de sympathie, partout où le cœur cherche à bénir et à élever les autres. Dans les profondeurs du paganisme, des hommes qui n’ont eu aucune connaissance de la loi écrite de Dieu, qui n’ont même jamais entendu le nom de Christ, ont été bienveillants envers Ses serviteurs, les protégeant au risque de leurs propres vies. Leurs actions montrent l’œuvre d’une puissance divine. Le Saint-Esprit a implanté la grâce de Christ dans le cœur du sauvage, et a stimulé ses compassions contrairement à sa nature, contrairement à son éducation. {Christ’s Object Lessons 385.1 / Paraboles de Jésus 338.3}

En dépit de tout ce qu’ils ont appris dans le monde autour d’eux, dans la manière que leurs parents leur ont enseignée, ils ont trouvé quelque chose d’autre dans la nature.

Il se peut que ceux que Christ loue dans le jugement n’ai connu que peu de théologie, mais ils ont chéri Ses principes. À travers l’influence de l’Esprit divin ils ont été une bénédiction pour ceux autour d’eux. Même parmi les païens il y a ceux qui ont chéri l’esprit de gentillesse ; avant que les paroles de vie ne soient parvenues à leurs oreilles, ils s’étaient liés d’amitié avec les missionnaires, leur rendant service même jusqu’au péril de leurs propres vies. Parmi les païens il y a ceux qui adorent Dieu dans l’ignorance, ceux à qui la lumière n’est jamais portée par un instrument humain, et pourtant ils ne périront pas. Bien qu’ignorants de la loi écrite de Dieu, ils ont entendu Sa voix leur parler dans la nature, et ils ont fait les choses que la loi exigeait. Leurs œuvres sont la preuve que le Saint-Esprit a touché leurs cœurs, et ils sont reconnus comme les enfants de Dieu. {Desire of Ages 638.2 / Jésus-Christ 640.2}

Certaines personnes pensent que nous devons absolument aller déclarer la vérité à ces gens, ils sont ignorants. S’ils doivent être sauvés, le Seigneur s’occupera d’eux. Cela ne veut pas dire que nous ne devrions pas aller faire du travail missionnaire. Dieu veut nous utiliser pour en aider d’autres afin que nous soyons nous-mêmes aidés. Combien d’entre vous savent déjà par expérience que si vous partagez quelque chose avec quelqu’un, cela vous fortifie ? Le travail missionnaire, c’est la préparation pour le ciel, notre préparation. Mais Dieu n’a pas besoin de nous, c’est pour notre bien. Il peut utiliser Son Esprit parmi les païens et ils apprendront de Dieu dans la nature. Ils observeront les oiseaux. Ils apprendront à quel point Dieu se manifeste de façon si magnifique dans ces oiseaux. J’ai attiré votre attention il y a quelques instants sur la mort et la résurrection de Jésus. Pouvez-vous lire cela ? Regardez la nature autour de vous maintenant. Vous avez des arbres qui ont perdu toutes leurs feuilles. Où sont-elles ? Elles sont au sol. Elles se décomposent lentement. Vous pouvez voir les arbres qui sont tombés. Nous sommes encerclés de mort dans la nature. Ce n’est pas aussi joli dans cette brousse que là où j’étais il y a quelques temps. Aux États-Unis, c’est un vert brillant, toutes les feuilles sont sur les arbres. Mais juste avant que je parte, l’automne arrivait et ces feuilles commençaient à devenir rouges et jaunes ; elles allaient tomber.

Que ressentons-nous quand nous étudions la mort autour de nous ? Quand vous étudiez à l’école au sujet des choses qui se décomposent dans le sol, qu’est-ce que vous apprenez, qu’est-ce cela produit ? Cela produit du compost. Cela produira des éléments nutritifs pour les prochaines plantes qui vont pousser. La mort et la résurrection. Quand les arbres perdent leurs feuilles aux États-Unis, après, pendant l’hiver, tout est nu, et vous pouvez voir au travers des arbres, il n’est plus question de se cacher derrière les arbres. Ces feuilles qui sont tombées, meurent et font beaucoup d’humus. Et après la neige, la vie revient à nouveau. Quand vous regardez tout cela autour de vous, vous savez que très bientôt, quand cela s’arrêtera de pleuvoir, tout cela va devenir marron. Ça va mourir et aller dans le sol. Toutes les graines de toutes ces fleurs vont se former, et tomber dans le sol, et elles attendront là jusqu’aux prochaines pluies d’hiver. Et que se passe-t-il à ce moment-là ? La mort et la résurrection. En ayant votre esprit ouvert pour recevoir les leçons de la nature, vous comprendrez les terribles souffrances de Jésus dans la mort, et la nouvelle vie qui ressort de cela.

Dans Zacharie, nous lisons au sujet de gens qui vont être sauvés et qui dirons à Jésus : « Qu’est-ce que ces blessures à tes mains ? » (Zah. 13:6). Ils n’étaient pas au courant de Jésus ayant été suspendu à la croix, mais ils sont là parce qu’ils se sont abandonnés à ce que Jésus a fait quand Il était accroché à la croix. Ils l’ont appris dans la nature. Ils sont les enfants de Dieu. Il y a un grand nombre de gens aujourd’hui qui sont au courant de la mort et de la résurrection de Jésus, mais qui ne seront pas sauvés. Qu’est-ce qu’ils n’ont pas fait ? Ils n’ont pas permis à leurs cœurs d’être élevés par les choses qu’ils ont apprises de Jésus dans Sa parole. Ils n’ont pas regardé la nature pour y voir les leçons dont les païens se sont saisis et auxquelles ils ont, eux, ouvert leurs cœurs. Il est essentiel pour nous, afin d’être sauvés, d’ouvrir nos cœurs à toutes les influences des sens de la présence de Dieu. Nous le voyons autour de nous tout le temps.

Prendre le temps de trouver le sens de la présence de Dieu

J’aime beaucoup aller me promener dans la nature, mais quelqu’un d’autre qui aime aussi se promener dans la nature ne fait que foncer et je dois essayer d’aller aussi vite que lui. Puis, lentement il réalise que je ralentis, que je regarde autour de moi et que je prends plaisir au Seigneur dans la nature. Mais il ne fait que foncer pour son exercice dans la nature, et il ne capte pas les choses magnifiques que la nature lui montre. C’est notre problème. Sr. White écrit qu’un grand nombre de personnes font leurs dévotions le matin, ils se dépêchent de terminer leurs dévotions, et puis ils partent au travail, sans aucun moment pour s’arrêter et passer un peu de temps avec le Seigneur dans la contemplation de Sa parole. C’est la même chose que de marcher dans la nature et de ne pas prêter attention aux belles choses qui nous donnent le sens de la présence de Dieu.

À quel point le sens de la présence de Dieu est-il important ?

Il produit le fruit, la sainteté, et il produit la manifestation de Christ dans notre vie. Si c’est de cela dont nous avons besoin pour être sauvés, pourquoi ne passons-nous pas du temps dans l’exercice et la réception du sens de la présence de Dieu ? La contemplation de la mort et de la résurrection autour de nous rend les gens tristes. Qu’est-ce que Sr. White écrit sur Adam, concernant le moment où il a vu la première feuille tomber d’un arbre ? Comment est-ce qu’il s’est senti ? Il était tellement sensible qu’il a pleuré sur la feuille qui tombait de l’arbre. Êtes-vous sensibles ? Nous, on pense : « Où est le problème ? », et on les balaie de nos pieds. Nous ne pleurons pas sur les feuilles. Adam a pleuré sur une seule feuille tombant d’un arbre. Il savait que c’était son péché qui avait entrainé la mort de cette feuille. Nous voici ici, encerclés par la mort. Il y a un arbre mort là, mais il se tient droit et il est complètement mort. Imaginez-vous seulement si Adam voyait cela. Il aurait le cœur brisé. Qu’est-ce que cela nous enseigne ? À quoi devrions-nous être sensibles ?

L’expérience de Jésus

Par le lien de la nature avec nous et par la parole de Dieu, nous voulons sentir le Seigneur Jésus dans notre vie.

Jean 16:32 Voici, l’heure vient, et elle est maintenant venue, que vous serez dispersés, chacun de son côté, et que vous me laisserez seul ; mais je ne suis point seul, parce que le Père est avec moi.

Jésus a fait ici une déclaration profonde, une déclaration que nous voulons comprendre par rapport à notre perception. Jésus a dit : « Vous allez traverser une expérience bouleversante et une déception terrible, vous allez prendre vos jambes à votre coup parce que je vais être crucifié. Mais le Père est avec Moi, tout ira bien pour Moi. » C’est ce qu’Il a dit, et Il était sérieux.

Matthieu 27:46 Et vers la neuvième heure, Jésus s’écria d’une voix forte, en disant : Eli, Eli, lama sabachthani ? c’est-à-dire, Mon Dieu, mon Dieu, pourquoi m’as-tu abandonné ?

Qu’est-ce que Jésus éprouvait ? Il avait dit : « Le Père est avec Moi, » mais maintenant Il s’écriait : « Tu n’es pas là ! » Qu’est-ce que Jésus ressentait ? Il ressentait le péché qui provoquait la mort et la séparation d’avec le Père. Alors qu’Il ressentait cela, vous et moi, si nous méditons sur cela, si nous ouvrons nos cœurs à cela, nous ressentirons Jésus très proche de nous. Combien de fois avons-nous, vous et moi, ressenti dans nos cœurs : « Où est Dieu ? » quand vous vous sentez condamnés par rapport à quelque chose dans votre vie, et que vous avez l’impression que : « C’est tout simplement trop grave, je ne vais pas m’en sortir, je me sens tellement dépourvu de la présence de Dieu » ? Jésus est en train de vous donner un sens de Sa propre expérience. Quand tout semble bien aller, nous allons bien, comme Jésus l’a exprimé : « Le Père est avec Moi. » N’est-ce pas la manière dont nous réagissons ? Aujourd’hui, tout le monde est heureux, et demain, quand les choses tournent mal : « Où est Dieu ? » Je croyais qu’Il était avec moi. Cette appréciation c’est le sens que nous devons apprendre de la parole de Dieu. C’est le sens que nous devons apprendre de la nature. Lorsque les choses semblent misérables autour de moi, je suis en train de m’identifier à un sens de Jésus étant très proche de moi.

Christ éprouvait une sensation très similaire à celle qu’éprouveront les pécheurs lorsque les plaies de la colère de Dieu seront versées sur eux. Un désespoir noir, comme un voile de mort, s’amassera sur leurs âmes coupables, et ils réaliseront alors pleinement la gravité du péché. {Testimonies for the Church Vol. 2 210.1}

Jésus a ressenti cela.

La foi et l’espérance tremblaient dans les souffrances agonisantes de Christ parce que Dieu avait retiré l’assurance qu’Il avait jusque-là donnée à Son Fils bien-aimé de Son approbation et de Son acceptation. {Testimonies for the Church Vol. 2 210.2}

Dieu avait retiré le sens qui rendait Jésus capable de dire : « Mon Dieu est toujours avec Moi. » Dieu avait retiré ce sens-là.

Le Rédempteur du monde se reposait alors sur les preuves qui l’avait jusque-là fortifié, que Son Père acceptait Son travail et qu’Il était satisfait de Son œuvre. {Ibid.}

Sur quoi se reposait-Il ? Il se reposait sur la mémoire du sens de la présence de Dieu. Alors qu’Il était suspendu là, sur la croix, Il a percé les ténèbres par le sens de la mémoire de Sa relation avec Dieu. Nous pouvons ici voir très clairement l’importance du sens de la présence de Dieu. Sans le sens de la présence de Dieu nous serons comme les méchants, quand il n’y a aucun espoir. Jésus a fait face à cela. Mais Il s’est saisi du sens de la présence de Dieu qui était avec lui dans le passé.

Voilà ce que je veux que vous reteniez de cette heure de méditation. Vous vous souvenez des sentiments de la présence de Dieu, quand vous avez marché dans la nature, quand vous avez lu la parole de Dieu, quand vous avez fait des expériences où vous Lui avez ouvert votre cœur et que le sens de la présence de Dieu était quelque chose qui est vraiment devenu significatif pour vous. Lorsque vous allez dans la direction opposée, dans le manque du sens de Sa présence, souvenez-vous du passé, souvenez-vous du sens de Sa présence, et percez par la foi comme l’a fait Jésus. Ces moments précieux que nous avons passé ensemble dans ces camps, les méditations que nous avons eu, elles sont nécessaires quand nous rencontrons les défis que nous rencontrerons, et qui seront accablants, et qui seront une sensation où, comme nous l’avons chanté dans ce cantique : « Le monde est toujours plus proche ! … autour de moi et à l’intérieur. » C’est vraiment proche de nous, « Mais Jésus, rapproche-Toi encore. » Viens encore plus près que ça, Seigneur, j’ai besoin de ressentir Ta présence.

Lorsque tout s’écroule dans votre vie, et cela va arriver, vous aurez besoin du sens de la présence de Dieu. Pour nous qui vivons sous le message de Dieu, tout va s’écrouler. Cela va également s’écrouler pour les méchants, mais avant que ça leur arrive, ça va nous arriver à nous. Certains des méchants ont déjà subis cela, ou alors ils le subissent maintenant. Certains d’entre nous ont fait des expériences où tout s’est écroulé, mais à mesure que nous nous approchons de la période qui va venir après la fin du temps de grâce, nous allons traverser la détresse de Jacob [Ellen White parle d’un petit temps de détresse qui vient avant même que le temps de détresse de Jacob ne commence. Nous vivons aujourd’hui dans ce petit temps de détresse (voir Early Writings / Premiers écrits, pp. 33, 85).]. Et nous allons traverser cette expérience où tout s’écroule dans nos vies. Je vous ai déjà partagé ce que le Seigneur m’a montré dans ce rêve, où plus rien n’avait de sens. C’est dans ces moments-là que nous devons nous souvenir du sens de la présence de Dieu, et que nous devons nous en ressaisir parce que nous allons devoir traverser ce temps de détresse sans médiateur. Nous allons devoir nous reposer sur le sens de la présence de Dieu. Lorsque nous dépendons de cela parce qu’Il est là, Il nous donnera des petites lueurs de Sa présence juste pour nous rappeler, et puis nous persévèrerons jusqu’à ce que nous chantions enfin le cantique de Moïse.

Puisse Dieu nous accorder le sentiment profond de notre besoin urgent de rechercher le sens de la présence de Dieu. Puisse cela être notre détermination, et puissions-nous ne jamais oublier, comme c’est écrit au sujet des Gentils, qu’ils n’avaient aucune connaissance mais ils se sont souvenu des choses qu’ils avaient apprises de la nature. Puissions-nous être fidèles jusqu’à la fin en raison de ces choses, c’est ma prière.

Amen.

Publié le 09/04/2015, dans -Sermons, et tagué , , , , , . Bookmarquez ce permalien. Poster un commentaire.

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