Le chrétien dans la maladie

Le chrétien dans la maladie

« Les méchants sont-ils exempts de déceptions, de perplexités, de pertes matérielles, de pauvreté ou de détresse ? Beaucoup d’entre eux souffrent d’une maladie prolongée, mais ils ne disposent pas d’un Dieu fort et puissant sur lequel s’appuyer, ni de la grâce fortifiante d’une puissance supérieure pour les soutenir dans leur faiblesse. Ils s’appuient sur leur propre force. Ils n’obtiennent aucune consolation en regardant vers l’avenir, mais une incertitude effrayante les tourmente ; et ainsi ils ferment les yeux dans la mort, ne trouvant aucun plaisir à regarder vers l’avenir au matin de la résurrection, car ils n’ont aucune espérance encourageante qu’ils auront part à la première résurrection.

« Le chrétien est sujet à la maladie, aux déceptions, à la pauvreté, à l’opprobre et à la détresse. Pourtant, au milieu de tout cela, il aime Dieu, il choisit de faire Sa volonté, et il n’apprécie rien de plus que d’avoir Son approbation. Dans les épreuves difficiles et les scènes changeantes de cette vie, il sait qu’il y en a Un qui sait tout, Un qui prête une oreille attentive au cri de ceux qui souffrent et qui sont dans la détresse, Un qui peut compatir à chaque peine et apaiser la vive angoisse de chaque cœur.

« Au milieu de toutes ses afflictions, le chrétien a une ferme consolation. Et si Dieu lui permet de souffrir une maladie prolongée et pénible avant de fermer les yeux dans la mort, il peut la supporter avec joie. . . . Il contemple l’avenir avec une satisfaction céleste. Un court repos dans la tombe, puis le Donneur de vie brisera les chaînes de la tombe, libérera le captif, et le fera sortir immortel de son lit de terre, pour qu’il ne connaisse plus jamais la douleur, le chagrin ou la mort. Oh, quelle espérance est celle du chrétien ! Que cette espérance du chrétien soit la mienne. Qu’elle soit la vôtre. » (Our High Calling, p. 9)

Face à la maladie des autres, nous pensons parfois immédiatement à la guérison, mais Dieu pense avant tout au salut. Notre premier effort devrait donc être de générer l’amour de la foi, plutôt que de donner de faux espoirs aux infirmes. Nous ne pouvons souvent pas connaître la volonté du Seigneur par rapport à chaque personne, aussi devrions-nous traiter le malade comme un simple pécheur qui a premièrement besoin, comme tous les autres, du Remède pour la maladie de l’âme qu’est le péché—Christ. Si le malade n’est pas prêt à humilier son cœur devant Dieu comme tout autre pécheur, et se défaire d’un esprit laodicéen (qui n’a besoin de rien), tous nos efforts pour lui seront en vain. En revanche, l’âme prête à venir à Dieu comme un petit enfant sera certainement reçue par le Seigneur et trouvera dans sa souffrance, à défaut d’une guérison, la douce consolation de l’Esprit de Dieu et de la présence de Jésus.

Publié le 15/11/2022, dans -Articles, et tagué , , , , , . Bookmarquez ce permalien. Poster un commentaire.

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