Notre besoin de l’amour de Dieu
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Par John Thiel (étude en anglais, pdf)
Lecture biblique : Jean 13:34 Je vous donne un commandement nouveau : que vous vous aimiez les uns les autres ; que, comme je vous ai aimés, vous vous aimiez aussi les uns les autres.
Nous avons besoin d’être tous les jours fortifiés par le profond amour de Dieu, {Upward Look 159.6}
Pour cette raison-là, c’est dans mon cœur de présenter fréquemment ce profond amour de Dieu devant l’assemblée. Si on en a besoin tous les jours, alors nous en avons vraiment besoin le Sabbat. Nous sommes ici, nous gardons le Sabbat, pour admirer notre Dieu. Et pour l’admirer il nous faut voir quelque chose à admirer, et c’est Son amour. C’était la prière fervente de l’apôtre Paul que les gens pour qui il exerçait son ministère puissent apprécier cet amour. Tout comme l’apôtre Paul, c’est ma prière.
Ephésiens 3:14 C’est pour cela que je fléchis les genoux devant le Père de notre Seigneur Jésus-Christ,
Pourquoi ?
Ephésiens 3:17 Afin que Christ habite dans vos cœurs par la foi ; et que, étant enracinés et fondés dans l’amour, 18 Vous puissiez comprendre, avec tous les saints, quelle est la largeur, la longueur, la profondeur et la hauteur, 19 Et connaître l’amour de Christ, qui surpasse toute connaissance, afin que vous soyez remplis de toute la plénitude de Dieu.
Pouvez-vous voir le désir pressant qui est sur le cœur de l’apôtre ? Que devrions-nous connaître ? Nous devons connaître l’amour de Christ afin que, en comprenant cet amour, nous soyons remplis de toute la plénitude de Dieu. N’est-il pas écrit que Dieu est amour ? Eh bien, si je veux connaître Dieu, je dois connaître cet amour. C’est pour cela que prie l’apôtre Paul, et c’est ce que le Seigneur m’a mis au cœur. Je dois présenter cela distinctement pour que nous connaissions cet amour.
Nous voyons aujourd’hui la terre dépourvue de cet amour, de ce véritable amour qu’est Dieu. Nous voyons des religions qui représentent Dieu aux deux directions du mouvement de balancier. Ils représentent Dieu, dans les milieux pentecôtistes d’aujourd’hui, comme un Dieu d’amour sentimental. Et ils reviennent de leurs cultes complètement épuisés parce qu’ils sont tellement exubérants vis-à-vis de cet amour qu’au lieu de leur faire quelque chose, ça les fatigue. Ils jouent de la musique qui martèle les émotions d’un amour sentimental qui épuise et qui n’édifie pas. Ce n’est qu’une croyance qui ne satisfait pas les gens. Cela ne satisfait pas, ça laisse toujours les gens avec un vide.
Si Christ est en nous l’espérance de la gloire, nous découvrirons en Lui de tels charmes incomparables que l’âme sera séduite. Elle s’attachera à Lui, elle choisira de l’aimer, et en admiration devant Lui, le moi sera oublié. … Mais une croyance sans ce profond amour n’est que simples paroles, un formalisme froid, une corvée pénible. Un grand nombre d’entre vous gardent une notion de religion dans la tête, une religion extérieure, alors que votre cœur n’est pas purifié. {Testimonies for the Church Vol. 1 162.4}
Voilà une croyance, une exubérance fatigante qui laisse les gens dans le besoin d’être stimulés encore et encore par de la musique et par toutes sortes d’excitations, et après l’excitation, il y a un terrible blanc. Et dans leurs foyers et leurs vies c’est la sécheresse.
L’autre direction du balancier c’est une expérience qui s’applique souvent à des réformateurs comme nous. On attend certaines choses de nous et cela nous stresse – une adoration stressée de Dieu.
Parlant ici de la manifestation de l’amour de Dieu dans les choses de la nature, l’Esprit de prophétie dit :
Et pourtant, celles-ci ne représentent Son amour que de manière imparfaite. Bien que toutes ces preuves aient été données, l’ennemi du bien a aveuglé l’esprit des hommes à tel point qu’ils pensent à Dieu avec crainte et le considèrent comme un être sévère et impitoyable. Satan a mené les hommes à s’imaginer Dieu comme un être dont l’attribut principal est la justice austère. {Steps to Christ 10.3 / Vers Jésus 8.2}
Je voudrais que vous vous arrêtiez un instant pour méditer. Avez-vous au fond de votre pensée, au fond de vos sens une impression sous-jacente que Dieu est si saint, si juste, si parfait dans son exigence de l’obéissance que cela vous rend stressés pour le servir ? Vous avez ce problème ? Nous le considérons comme un juge sévère, un créancier dur et exigeant.
Il [Satan] a dépeint le Créateur comme un être qui observe les hommes d’un œil jaloux en vue de découvrir leurs erreurs et leurs fautes, et afin de les frapper de Ses jugements. C’était pour retirer ce voile de ténèbres par la révélation au monde de l’amour infini de Dieu que Jésus est venu vivre parmi les hommes. {Ibid.}
Voilà la mentalité, et dans une mesure plus ou moins grande, les gens sous le message adventiste tombent dans cette catégorie-là. C’est mon propre frère qui m’a dit, il y a de nombreuses années : « Le message de l’adventisme du septième jour est le message le plus accablant de tous les messages, parce que nous vivons au temps du jugement investigatif et nous avons une peur bleue qu’on n’y arrivera peut-être pas, qu’on ne satisfera peut-être pas l’examen minutieux du Juge sur Son trône. » Il m’a dit : « Je n’arrive pas à trouver de Dieu d’amour dans ça. » Je n’en revenais pas que c’était bien ce que je venais d’entendre. Et au fil des années, j’ai remarqué que c’est encore quelque peu la tendance dans la vie de nombreuses personnes au sein de l’adventisme. Si ce n’est pas l’autre direction du balancier, c’est celle-ci. C’est soit le libéralisme soit la justice terrifiante. Nous essayons tous d’atteindre ce grand idéal et nous sommes stressés, et nous mourons à cause du stress. Êtes-vous stressés par la vérité de Dieu ?
Cette mauvaise conception d’une crainte stressée que je n’atteins pas ce que Dieu veut que j’atteigne est parfois si forte que je suis même stressé dans le temps que je passe à étudier la parole de Dieu. Je suis même stressé par ça. Je vois des gens qui sont stressés comme ça. Il y en a beaucoup qui m’ont dit : « Je n’étudie pas assez ! Alors comment est-ce que je peux être sauvé ? » C’est le stress. Mais savez-vous que Dieu peut utiliser ce genre de conception à notre avantage ?
Il [Jean-Baptiste] voyait son peuple trompé, satisfait de lui-même et endormi dans ses péchés. Il désirait les éveiller à une vie plus sainte. Le message dont il avait été chargé par Dieu avait pour but de les tirer de leur léthargie et de les faire trembler à la vue de leur grande méchanceté. Avant que la semence de l’évangile pût se loger, le sol du cœur devait être labouré. Avant qu’ils ne puissent désirer être guéris par Jésus, on devait les rendre conscients du danger provoqué par les blessures du péché. {Desire of Ages 103.5 / Jésus-Christ 84.4}
Vous vous souvenez de la condition de Laodicée ? « Nous sommes riches et enrichis de biens et nous n’avons besoin de rien. » Sont-ils conscients de leur condition de péché ? Ont-ils besoin qu’on les rende conscients de leur condition de péché ? Oui, en effet, pour qu’ils en arrivent au point où ils prendront au sérieux les commandements de Dieu et les lois de Dieu qu’ils enfreignent avec une telle insouciance.
Dieu n’envoie pas au pécheur des messagers pour le flatter. Il ne remet aucun message de paix pour bercer d’une sécurité mortelle ceux qui ne sont pas sanctifiés. Il place de lourds fardeaux sur la conscience du malfaiteur et perce l’âme par des flèches de conviction. {Ibid. 104.1 / 84.5}
Cela créé du stress, n’est-ce pas ?
Les anges du ciel lui présentent les terribles jugements de Dieu pour renforcer son sentiment de besoin et provoquer le cri : « Que faut-il que je fasse pour être sauvé ? » Puis la main qui a humilié dans la poussière relève alors le pénitent. La voix qui a réprimandé le péché et qui a confondu l’orgueil et l’ambition demande avec la plus tendre compassion : « Que veux-tu que je te fasse ? » {Ibid.}
C’est cela la raison pour laquelle le peuple laodicéen fuit le pur évangile. Parce que le précurseur du pur évangile c’est la condamnation de la loi, et ils n’aiment pas ça, donc ils se protègent d’un mur de protection comme les pharisiens. Les flèches aiguisées que les anges leur tirent dessus vont simplement ricocher sur leurs consciences. Mais ceux qui permettent à cela de se produire sont stressés, ils sont dans une agonie de l’âme parce qu’ils ne répondent pas aux critères, selon eux, de ce que Dieu leur demande.
Puis nous lisons que Dieu nous révèle les péchés qui gâtent notre vie, et ça ce n’est pas agréable, cela créé du stress. Et donc dans mon stress et dans mon malaise qui est créé par cela, Dieu permet à Satan de soumettre le peuple de Dieu à ce stress. « Ton cas est sans espoir, tu es complètement fini, tu ne t’en sortiras pas. » Mais pourquoi Dieu permet-Il que cela arrive ? Pourquoi est-ce que ça m’arrive à moi, même maintenant, ces vagues d’anxiété et de stress qui déferlent sur mon âme ? Pour que je voie la dépravation totale de ma condition et que je sois rempli de consternation à la vue de mon moi faible et pécheur.
Quand on nous rappelle notre échec, comme pour Pierre, quand Jésus lui a dit : « Pierre, m’aimes-tu ? » que faisons-nous ? Quand Jésus a regardé Pierre après qu’il l’ait renié, qu’a fait Pierre ? Il était absolument anéanti, il aurait pu faire ce qu’a fait Judas, mais qu’a-t-il fait ? Il s’est souvenu des paroles de Jésus, et dans son sentiment déplorable d’indignité, d’avoir complètement raté, il a couru jusqu’à Gethsémané. Il a couru jusqu’à Gethsémané et il a pleuré.
Ferez-vous cela ? Aller à Gethsémané au lieu d’aller à l’arbre auquel Judas s’est pendu ? Là, à Gethsémané, digérez la scène quand vous vous sentez complètement dénués de tout bien en vous. La description de cette agonie se trouve dans Lamentations, et aussi dans les psaumes 22 et 69. Digérez la scène de la personne qui est accablée par la description complète de sa faiblesse totale de pécheur, son incapacité à atteindre la norme dont il se réclamait et qu’il voulait atteindre.
Lamentations 1:12 N’êtes-vous pas touchés, vous tous qui passez par le chemin ?
Vous vous souvenez quand, à Gethsémané, Jésus est allé vers les apôtres et leur a dit : « Quoi ? N’avez-vous pas pu veiller avec Moi ? » C’est ce qu’Il dit ici. « N’êtes-vous pas touchés par ce que J’endure ? »
Lamentations 1:12 … Regardez, et voyez s’il est une douleur pareille à ma douleur, qui m’a été faite, à moi que l’Éternel a affligé au jour de l’ardeur de sa colère. 13 D’en haut, il a envoyé dans mes os un feu qui s’en est rendu maître ; il a tendu un filet sous mes pieds, il m’a fait tomber en arrière ; Il m’a mis dans la désolation [et] dans la langueur pendant tout le jour. 14 Le joug de mes transgressions est lié par sa main. Elles sont entrelacées et pèsent sur mon cou ; il a fait fléchir ma force ; le Seigneur m’a livrée entre les mains [de ceux] dont je ne puis me relever.
Remarquez ce qu’Il décrit ici par rapport à Son expérience intérieure :
Lamentations 1:15 Le Seigneur a renversé tous mes [hommes] vaillants au milieu de moi ;
Tous ces hommes vaillants à l’intérieur de moi qui étaient si fiers et sûrs d’eux, Il les a tous écrasés.
Lamentations 1:15 … il a convoqué contre moi une assemblée, pour mettre en pièces mes jeunes hommes. Le Seigneur a foulé au pressoir la vierge, la fille de Juda. 16 À cause de ces choses je pleure, [et] mon œil, mon œil se fond en eau ; car le consolateur qui ranimait mon âme s’est éloigné de moi ; mes enfants sont dans la désolation, parce que l’ennemi a été le plus fort.
Voilà Gethsémané. Voilà le Gethsémané auquel Jésus a fait face, pas pour Lui-même, mais pour nous aider quand nous sommes dans cette découverte de Gethsémané, pour que quand nous nous sentons tellement dépourvus parce que tout ce qui rend ma vie joyeuse a été écrasé, que ces hommes vaillants au milieu de moi ont été renversés, pour que quand tout cela est détruit, je puisse trouver une consolation. Quand Pierre y est allé avec cette découverte en lui-même à cause de son péché, il a pu faire l’expérience avec Jésus, et vous et moi nous pouvons aussi.
Nous voulons nous rappeler que Jésus, dans Son expérience à Gethsémané, est notre Avocat. Il ressent encore cela là où Il se trouve, devant le trône. Nous avons besoin de digérer cela ; et tandis que nous faisons cela, remarquez ce qu’E. G. White fait dans la citation suivante, quelque chose que Paul faisait. « Je prie, j’aimerais, »
J’aimerais pouvoir présenter cette question à notre peuple tout comme je la vois – la grande offrande qui a été faite en faveur de l’homme. La justice exigeait les souffrances d’un homme. {Upward Look 219.4}
La justice vous fait-elle souffrir ? La justice exigeait les souffrances d’un homme.
Christ, égal à Dieu, donna les souffrances d’un Dieu. Il n’avait besoin d’aucune expiation pour Lui-même. C’était pour l’homme – tout pour l’homme. . . . La profondeur de Son agonie était proportionnelle à la dignité et à la grandeur de Son caractère. {Ibid.}
Digérez cela. Lui qui est si pur, si saint, si parfait a vécu une expérience qui était la dépravation absolue. Il a été dévasté, comme nous l’avons lu dans Lamentations. « Le joug de mes transgressions est lié par sa main (celle du Père). Elles sont entrelacées et pèsent sur mon cou. » Tout ce qui était vaillant et agréable en Moi a maintenant été complètement anéanti à cause du péché ; et le péché de qui ? Ce n’était pas le Sien, il lui a été donné de ma part et de la vôtre. Cette profondeur d’agonie était pour l’homme – tout pour l’homme.
Nous ne verrons et nous ne comprendrons jamais l’angoisse intense des souffrances de l’Agneau sans tâche de Dieu tant que nous ne réalisons pas la profondeur de la fosse d’où nous avons été délivrés, la gravité du péché dont l’humanité est coupable, et que nous ne saisissons pas par la foi le pardon plein et parfait. {Ibid.}
J’aimerais personnellement que cela entre dans notre réalisation consciente tout comme je le vois, parce que je vois cela et cela brise mon cœur. Et j’aimerais que nous puissions tous le voir, cette grande offrande de Gethsémané et de la croix que Jésus, en tant que notre Avocat, ressent encore à cet instant-même. Mais nous ne pouvons jamais le voir dans un état laodicéen. Pourquoi ?
Nous ne verrons et nous ne comprendrons jamais l’angoisse intense des souffrances de l’Agneau sans tâche de Dieu tant que nous ne réalisons pas la profondeur de la fosse d’où nous avons été délivrés, {Ibid.}
Alors que vous et moi nous ressentons ce jugement dans ce message adventiste, tandis que nous ressentons ce poids terrible et ce fardeau sur nos épaules et que cela devient de plus en plus lourd, il arrive un moment où Dieu s’approche et dit : « Que puis-Je faire pour t’aider ? » Puis nous disons : « Je suis vraiment dans une condition désespérée là, Seigneur, à l’aide ! » Et Il dit : « Eh bien regarde, Je suis juste à côté de toi, Je suis avec toi à Gethsémané. Je connais tes larmes, Je connais ton stress, et maintenant tu peux comprendre ce que J’ai souffert, combien Je t’aime. »
Ensuite, par la foi nous pouvons saisir le pardon plein et parfait. Mais notre gros problème c’est que tant que je ne vois pas Jésus dans la même situation difficile que moi, je ne peux pas croire que je peux être pardonné. Je ne peux pas croire que le pardon est si plein et gratuit parce que je ne vois toujours pas Jésus.
Nous pouvons court-circuiter cette souffrance et cette angoisse à chaque fois qu’elle veut venir à nous, nous pouvons la court-circuiter immédiatement en gardant Jésus toujours devant nous. Quand les Israélites étaient mordus par les serpents, ils souffraient. Avons-nous été mordus par les serpents ? Amen, en effet. Et ils n’arrêtent pas de mordre, et cela n’arrête pas de me remplir d’angoisse. Mais dès que je suis mordu, je dois regarder. Mordu, regardez, mordu, regardez. Regardez constamment ces détails que je dispose ici devant votre esprit, pour les voir comme ceux qui vous les partagent. C’est ce que nous devons tous faire. Et alors nous trouverons une merveilleuse délivrance.
Même dans les heures les plus sombres nous pouvons nous fier à l’amour de Dieu. {Southern Watchman, 28 avril 1908 par. 8}
Se fier à l’amour, comment pouvez-vous vous fier au profond amour que vous ne voyez pas, à moins que vous ne voyiez votre réelle condition et Christ avec vous ?
L’œuvre de la création était une œuvre d’amour, {Ibid.}
Nous pouvons voir l’œuvre de l’amour dans la création, dans la nature. Mais cela ne suffit pas.
… mais le Don que Dieu a donné pour sauver la race coupable et perdue peut seul révéler la profondeur infinie de l’amour et de la compassion divine. {Ibid.}
C’est cela notre besoin, n’est-ce pas ? Voir la profondeur infinie. Qu’est-ce que cela veut dire profondeur infinie ? Cela continue et cela continue, cela devient de plus en plus profond, il n’y a pas de fond. En d’autres mots, peu importe ce que vous pouvez découvrir sur vous-mêmes, peu importe la profondeur de la fosse dans laquelle vous vous trouvez, l’amour peut aller encore plus bas. Dieu a pris les dispositions nécessaires pour qu’il n’y ait pas de limite à la profondeur à laquelle Il ira pour vous en ressortir.
Ce n’est qu’en contemplant le grand plan de la rédemption {Ibid.}
Que devons-nous faire ? Contempler. Voilà ce que cela veut dire d’étudier. Cela ne veut pas dire lire des centaines et des centaines de pages, cela veut dire contempler ce que j’ai acquis en lisant, en écoutant le culte divin, quand je rentre et que je pense : « Oh ça c’était vraiment bien, il faut que je revois ça et que je contemple. »
Ce n’est qu’en contemplant le grand plan de la rédemption et les bénédictions qui viennent à nous par Christ que nous pouvons réaliser ce que cet amour signifie pour nous. {Ibid.}
Pour que vous réalisiez (j’aime bien ce mot en anglais : real-ise, faire de cet amour une réalité, pas juste des belles paroles). Ce n’est qu’en contemplant cette histoire comme j’ai cherché à vous la présenter ici, les bénédictions qui viennent à nous par Christ, que nous pouvons réel-iser ce que cet amour signifie pour nous. Qu’est-ce que cet amour signifie pour nous ?
C’est ce que le Seigneur veut que je fasse, que je rentre dans les détails concrets de tout cela en réalité. Souvent ce sont justes des paroles, n’est-ce pas ? Les paroles vous passent au-dessus de la tête et vous ne savez pas comment cela se rapporte à l’aspect pratique de mon expérience vivante. Sœur White dit : « J’aimerais pouvoir vous présenter cette question. » Il y a d’autres déclarations où elle dit : « Je ne peux même pas l’exprimer avec des mots, je pose ma plume et je m’émerveille. » Comment est-ce que je peux dire aux gens ce que je peux voir ? Mais voyons voir si nous pouvons laisser le Saint-Esprit nous aider ici. Que signifie cet amour pour nous ?
Ézéchiel 18:20 L’âme qui pèche est celle qui mourra.
Vous pouvez être certains que les stress du péché vous tueront. Êtes-vous stressés ? Souffrez-vous de symptômes liés au stress ? Cela va raccourcir votre vie, cela va vous ruiner la santé, cela va saper votre ardeur, cela va vous épuiser.
Romains 6:23 Car le salaire du péché, [c’est] la mort.
Quand cette réalité frappe dans toutes ses dimensions de conditions liées au stress dont la race humaine souffre et dont nous souffrons, nous essayons d’éviter cela par la réforme sanitaire. Et on se demande : « Pourquoi est-ce que la réforme sanitaire ne marche pas pour moi ? Pourquoi est-ce que je souffre encore comme ça ? » Parce que vous êtes stressés. J’ai eu le choc de ma vie quand mon cœur me jouait des tours. Je suis allé voir un naturopathe adventiste. Il m’a regardé dans les yeux et il m’a dit : « Votre cœur souffre de stress. » Je lui ai dit : « Mais j’aime le Seigneur, je ne suis pas stressé. » Et l’une des choses qu’il a dit c’était : « Votre intestin créé de terribles toxines qui ressortent pendant la nuit et affectent votre cœur. » Il a dit : « Votre corps est plein d’acide. » Alors je lui ai dit : « Mais attendez un peu, je suis un régime de réforme sanitaire très stricte. Je mange beaucoup de fruits, je mange beaucoup d’aliments alcalins, pourquoi est-ce que je suis acide ? » « La nourriture que vous mangez peut être aussi alcaline qu’elle veut, mais avec le stress elle devient acide. Et en plus, les fruits que vous mangez ont été cueillis des arbres quand ils étaient verts et ils n’ont pas mûri sur les arbres, donc ils sont eux aussi pleins d’acide. » Oh, merci. Toute ma réforme sanitaire est tombée à l’eau. Je suis plein d’acide. Le stress.
Et j’ai dû admettre, j’étais stressé, et le Seigneur a dû m’apprendre ce que je vous partage ici. Je prie qu’en nous-mêmes nous recevrons cette contemplation. Le salaire du péché, c’est la mort. Et nous voilà tous. Quel est l’amour de Dieu ?
Jean 3:16 Car Dieu a tant aimé le monde, qu’il a donné son Fils unique, afin que quiconque croit en lui ne périsse point, mais qu’il ait la vie éternelle. 17 Car Dieu n’a point envoyé son Fils dans le monde pour condamner le monde, mais afin que le monde soit sauvé par lui.
Qu’est-ce qui me condamne ? La loi. Mais Jésus n’est pas venu pour condamner. Donc tandis que la loi et le véritable enseignement de la loi et des exigences des lois et des statuts créent le stress en moi, l’amour de Dieu a envoyé Son Fils unique, non pas pour placer sur moi un fardeau de condamnation, mais pour retirer la condamnation.
Vous voulez croire à ces paroles :
Ésaïe 44:22 J’ai effacé tes transgressions comme une nuée épaisse, et tes péchés comme une nuée ; reviens à moi, car je t’ai racheté.
N’aimez-vous pas ces paroles ? Le salaire du péché c’est la mort. Au jour où tu en mangeras, tu mourras certainement. En Adam nous sommes tous morts et nous sommes tous condamnés parce que nous avons tous péché. Et quels que soient ces péchés, ce sont des conditions d’existence dont je ne peux me séparer ; elles font partie de ma nature. Et Jésus a pris part à cette nature. Bien que Son cœur était pur et saint, la nature du corps était la mienne. Et ça Lui a donné du stress. Le stress était extrêmement intense. Avez-vous déjà pris une suée parce que vous étiez stressés ? Il a pris plus qu’une suée. Il était tellement opprimé par l’horreur de Son expérience sous le péché qu’Il a transpiré le sérum du sang, ça a poussé le sérum à travers la peau. Et le Père dit à vous et à moi : « Je t’aime tellement que j’ai placé le stress de tout ce dont tu souffres sur mon Fils. » Donc quand vous avez conscience d’un échec complet et d’une expérience de fosse sans fond dans votre propre vie, vous avez, si vous le voulez, une délivrance totale du stress tous les jours.
Nous avons besoin d’être tous les jours fortifiés par le profond amour de Dieu. Si je n’ai pas ce profond amour de Dieu distinctement dans mon esprit, je vais stresser. Mais j’ai besoin de cet amour pour évacuer mon stress instantanément. Dès que quelque chose m’accable : « Oh ! … Merci Seigneur.» C’est un programme de dé-stress constant.
Quand je travaillais comme masseur pendant un certain temps, l’entreprise qu’on avait récupéré c’était De-stress massage. Dé-stress. Nous n’avons pas besoin de massages dé-stress quand nous avons la beauté du Seigneur. Croyez-moi. Vous savez, j’ai un dos qui a tendance à faire mal, très mal. Mais je n’ai pas vraiment eu besoin de massages depuis des années maintenant, parce que le dé-stress que le Seigneur me donne enlève le stress de mon dos. C’est une expérience incroyable. Oh oui, je ressens les pincements et les douleurs, mais l’application de la merveilleuse délivrance de Jésus dans ma vie soulage le stress et détends les muscles. Et tout d’un coup, mon dos fait : Clac. « Oh ça c’était bien, libre. » Et cela fait ça toutes les semaines. Parce que le stress veut me saisir, les muscles se resserrent, et puis ils se détendent, tous les jours. Et ça ce n’est pas seulement le dos, c’est toute notre vie émotionnelle. Plus de stress.
Vous avez besoin de l’histoire magnifique de Dieu qui a tant aimé le monde qu’Il a donné Son Fils unique. Il n’est pas venu condamner mais délivrer du stress de la justice de la loi. Avez-vous remarqué quelque chose dans les paroles de Jean 3:16-17 ? Afin que quiconque croit en Lui. Quelle importance a ce mot quiconque ?
Apocalypse 22:17 Et l’Esprit et l’épouse disent : Viens. Et que celui qui entend, dise : Viens. Et que celui qui a soif, vienne. Et que celui qui le veut, prenne gratuitement de l’eau vive.
L’eau vive coulait du Rocher qui avait été frappé. Celui qui le veut, tes péchés seront couverts par une nuée épaisse. Celui qui le veut. Qu’est-ce que cela veut dire ?
C’est ce qui m’arrivait quand j’étais à l’école. Un jour, j’avais une idée précise et le professeur a dit : « Que celui qui (et il a fait allusion à l’idée que j’avais) vienne devant. » Je me suis dit : « Il parle de moi ? » Personne ne s’est avancé. Puis il a répété : « Celui qui… » « Celui qui… Eh bien, je peux le voir moi, il parle de moi. » Donc je me suis avancé, et j’étais le seul à venir.
Quand vous entendez la parole de Dieu vous parler de manière générale et qu’elle dit : « Celui qui » et que vous ressentez que vous l’aimez, qu’Il est pour vous un Sauveur merveilleux, et que vous voulez contempler cela », cela parle de celui qui répond dans son cœur. Cela ne veut pas dire tous les autres. Cela veut dire moi. Vos péchés sont pardonnés. Vous n’avez plus à vous inquiéter de la culpabilité, elle a disparu.
C’est sur ce point que des milliers échouent. {Upward Look 219.5}
Sur quel point ? Faites-vous partie des milliers ?
C’est sur ce point que des milliers échouent. Ils ne croient pas vraiment que Jésus les pardonne personnellement. {Ibid.}
Ils n’y croient pas vraiment. « Oh oui, ça veut dire l’autre personne là-bas. Je suis pire que lui. Le Seigneur l’aidera, mais pas moi. » Ils ne croient pas vraiment. En d’autres mots, leur condition n’est pas encore à un stade où ils peuvent réellement croire que Dieu les a tant aimés que Jésus leur a été donné.
Ils ne prennent pas Dieu au mot. Il nous a assuré de la fidélité de Celui qui a promis de nous pardonner et de rester juste devant Sa loi. {Ibid.}
Comprenez-vous ce que ça veut dire ? La justice exige un homme parfait, et si nous ne sommes pas parfaits nous devons mourir. La justice exige cela. Donc Il peut être juste devant cette loi tout en nous pardonnant. Il a présenté l’homme parfait, Jésus, pour qu’Il prenne sur Lui l’humanité pécheresse et meure.
Sa miséricorde ne manque en rien. S’il y avait ne serait-ce qu’un maillon défectueux dans la chaîne, nous serions complètement perdus dans nos péchés. {Ibid.}
Il a dit aux pharisiens : « Si vous ne croyez pas que JE SUIS, que je suis Dieu dans la chair humaine qui souffre avec vous, alors vous mourrez dans vos péchés. » Et c’est ce qui leur est arrivé.
Il n’y a pas un seul défaut, pas un seul maillon manquant. Oh, précieuse rédemption ! Pourquoi n’introduisons-nous pas plus pleinement dans nos vies cette grande vérité ? {Ibid.}
Qu’est-ce que cela veut dire ? Si je suis toujours stressé, alors j’ai besoin de quelque chose plus pleinement. « Pourquoi ne le faisons-nous pas ? » dit-elle sous inspiration. Pourquoi ne l’introduisons-nous pas plus pleinement dans nos vies ?
Qu’elle est formidable : Dieu, pour l’amour de Christ, nous pardonne – moi, même moi – dès que nous le Lui demandons par une foi vivante, en croyant qu’Il est tout à fait capable de faire cela. {Ibid.}
« Seigneur, pardonne-moi. J’y crois. » Il y en a si peu qui font cela. Pourquoi n’introduisons-nous pas plus pleinement dans nos vies cette grande vérité ? Si seulement nous faisons cela nous aurons la vie éternelle parce que nous nous nous relaxerons constamment en croyant cela. Et cela aura une influence sur nous.
Un des effets que je veux vraiment mettre au cœur de chacun d’entre nous aujourd’hui, c’est ceci : l’effet que cela a sur ceux qui croient, ceux qui ont violé la loi et qui en sont personnellement convaincus, et maintenant ils acceptent Jésus, comme l’ont fait les disciples ; quel est le nouveau commandement pour eux ? Ce commandement est un nouveau commandement. Oui, les commandements de Dieu sont amour, c’est vrai. Mais pour ceux qui croient en Jésus il y a un nouveau commandement. Qu’est-ce que c’est ?
Lorsque vous vous voyez tel que vous êtes vraiment et que vous n’êtes pas dans cette idée laodicéenne que l’autre personne est méchante envers moi donc je vais réagir ; quand je vois que je suis moi-même méchant, que je suis répugnant et que je suis pécheur et que Dieu m’aime comme ça, que dit Jésus ?
Jean 13:34 Je vous donne un commandement nouveau : c’est que vous vous aimiez les uns les autres ; que, comme je vous ai aimés, vous vous aimiez aussi les uns les autres.
Comment nous a-t-Il aimés ? C’est que moi, un pécheur méprisable qui vient à Lui en confessant ses péchés et avec une horreur profonde de ma condition, je suis pardonné et entièrement lavé. C’est cela l’amour de Jésus pour moi.
Combien avons-nous besoin de ce commandement ? Avez-vous besoin de l’amour de Dieu pour votre condition misérable ? et puis pour aimer, comme Jésus a aimé, le pécheur qui m’a fait énormément de mal ? Aimer comme Jésus a aimé. Combien en avons-nous besoin ?
Matthieu 6:12 Et pardonne-nous nos offenses,
Est-ce que cela s’arrête là ?
Matthieu 6:12 … comme aussi nous pardonnons à ceux qui nous ont offensés.
Ceux qui nous ont offensés. Y-a-t-il quelqu’un qui vous a offensé et vous avez du mal à le retirer, il ou elle, de votre liste de condamnation ?
La prière que Christ enseigna à Ses disciples comprenait la requête [suivante] : Pardonne-nous nos offenses, comme aussi nous pardonnons à ceux qui nous ont offensés. Nous ne pouvons répéter cette prière de tout notre cœur et [en même temps] oser être impitoyables, car nous demandons au Seigneur de nous pardonner nos péchés contre Lui de la même manière que nous pardonnons à ceux qui pèchent contre nous. Mais peu de gens réalisent la vraie signification de cette prière. {Testimonies for the Church Vol. 3 95.1}
Voilà un autre problème qui fait que tant de personnes ne sont pas sauvées : ils ne réalisent pas ce qu’est le pardon de Dieu et ils ne réalisent pas l’impact de cette prière.
Si ces personnes qui sont impitoyables comprenaient son sens profond, elles n’oseraient pas la répéter et demander à Dieu de les traiter comme elles traitent les mortels, leurs semblables. {Ibid.}
« Père, pardonne-moi mes offenses, comme aussi je pardonne à ceux qui m’ont offensé. » Si je ne pardonne pas, serai-je pardonné ? C’est ce que je demande. Pardonne-moi comme je pardonne aux autres. Et Jésus a dit : « Je t’aime, Je suis prêt à te pardonner si tu te vois dans ta condition déplorable. Et maintenant que tu vois ton frère dans sa condition déplorable, es-tu prêt à le pardonner comme Je t’ai pardonné ? Je te donne un commandement nouveau, d’aimer les autres comme Je t’ai aimé. »
Et pourtant, cet esprit dur et ce manque de clémence existe même parmi les frères à un point effrayant. Un frère est exigeant envers un autre. {Ibid.}
Exigeant – Je vais être exigeant envers toi au plus haut point. Je vais poursuivre celui qui m’a offensé jusqu’à ce qu’il ait payé pour tout ce qu’il ma fait. Je te demande de payer. Est-ce que Dieu vous fait ça ? Nous n’oserons pas dire cette prière si nous faisons cela, parce que je ne serai pas pardonné. C’est la dure réalité. Mais je remercie Dieu qu’Il a placé un amour magnifique devant nos yeux par Son amour merveilleux qu’Il est. Et une appréciation profonde et quotidienne de cet amour me poussera à apporter un changement dans ma vie.
Avant que le reniement se produise, l’assurance du pardon leur est donnée. Après Sa mort et Sa résurrection, ils savaient qu’ils avaient été pardonnés et qu’ils avaient une place dans le cœur de Christ. {Desire of Ages 674.1 / Jésus-Christ 678.2}
Est-ce que vous pardonnez ? Vous savez que quelqu’un va encore refaire la même chose, êtes-vous prêts à lui pardonner s’il l’a fait encore une fois ? C’est cela le pardon de Dieu.
Galates 5:14 Car toute la loi est accomplie dans une seule parole, en celle-ci : Tu aimeras ton prochain comme toi-même.
Mais souvenez-vous de ce que cela veut dire : Comme Jésus vous a aimés.
Galates 5:15 Mais si vous vous mordez et vous dévorez les uns les autres, prenez garde que vous ne soyez consumés les uns par les autres.
Comment le monde va-t-il être détruit ? C’est une nation qui détruit l’autre nation, et l’autre nation qui détruit en représailles. Œil pour œil. Dent pour dent. Regardez un peu le Moyen-Orient, n’est-ce pas ce qui se passe ? Il y en a un qui frappe et l’autre réplique, il frappe et l’autre réplique. Que font-ils ? Ils seront détruits ! Et Jésus écrit à l’église et leur dit : « Si vous faites la même chose, vous vous dévorerez les uns les autres. Vous vous consumerez les uns les autres », et nous nous retrouverons tous dans la même marmite de destruction – Armageddon.
Nous avons ici un très bel indicateur. Si nous regardons ce profond amour de Dieu, quand nous sommes sous pression, quand il y a quelque chose qui s’amasse sur ma conscience, mon esprit, par rapport à moi-même où à quelqu’un d’autre, l’opportunité m’a été donnée de relever ma propre responsabilité pour ce que je fais dans ma vie. Ma responsabilité, pas celle de quelqu’un d’autre. Vous n’avez pas besoin de chercher à saisir la responsabilité de qui que ce soit d’autre. Dieu me donne ici un outil psychologique pour que, quand je suis sous pression, que ce soit la pression de ma condition de pécheur, ma faiblesse, ou la pression de quelqu’un qui fait pression sur moi, avec ce grand amour de Dieu qui est présenté à mon esprit, et que je le vois – comme l’apôtre et comme Sœur White l’a dit : « J’aimerais que vous le voyiez », comme je vous le dit personnellement aujourd’hui : « Pouvez-vous voir ce que je vous ai partagé ? » Si j’ai cette vision devant moi, dès que je suis stressé, je prends une décision, je reçois la capacité de prendre une décision. Et cette décision c’est que je vais aimer comme Dieu aime. Je vais accepter le grand amour pour que je n’aie plus à être stressé. Dès l’instant que les sentiments de stress viennent à mon esprit, je prends une décision. Et la décision que je prends est activée par la connaissance du profond amour de Dieu.
Pouvez-vous voir notre besoin du profond amour de Dieu ? Pouvez-vous voir ce qui est écrit ici ? Nous avons besoin d’être tous les jours fortifiés par le profond amour de Dieu. Ayant étudié moi-même la psychologie en tant qu’infirmier, je sais que cette psychologie n’existe pas dans le monde de la psychologie. Ils parlent d’assumer la responsabilité de votre propre activité mentale personnelle, mais ça ne fait que plonger les gens dans un plus grand dilemme. Parce que la façon dont Satan attrape les gens c’est qu’il les fait descendre sur un sentier d’expériences abyssales de plus en plus profondes, et à la fin, ça les rattrapera tous à moins qu’ils ne voient le profond amour de Dieu. Et quand je vois le profond amour de Dieu, je pourrai gérer toutes les pressions, que ce soit les miennes ou celles que les autres mettent sur moi. J’évacuerai la pression parce que je prends une décision que ce sentiment que j’ai, ce doute que j’ai, cette confusion troublante que je vois, tout cela est réglé par cet amour de Dieu. Et j’aimerai comme Jésus a aimé, je m’aimerai comme Jésus m’a aimé, j’aimerai mon prochain comme moi-même. C’est une merveilleuse mentalité.
L’amour qui était dans le cœur de Christ doit être dans nos cœurs, afin que nous puissions le révéler à ceux qui nous entourent. Nous avons besoin d’être tous les jours fortifiés par le profond amour de Dieu, et de laisser cet amour resplendir sur ceux qui nous entourent. {Upward Look 159.6}
Quel était cet amour ? C’était un amour qui pardonne, qui pardonne tous les péchés. Quand quelqu’un me dit : « Je suis désolé. » Je lui répondrai « Bien sûr. Je l’avais vu venir de toute façon. Je t’avais déjà pardonné avant que ça arrive. » Pouvez-vous faire ça ? Nous ne pouvons faire cela que si l’amour de Dieu est dans nos cœurs.
J’ai vécu des expériences de ce genre avec mes enfants. Je savais ce qu’ils faisaient. L’un d’entre eux me mentait droit dans les yeux et je lui ai dit : « Je te crois.» Et cela a brûlé dans le cœur de cet enfant. Cela a brulé à l’intérieur, parce que je croyais au mensonge qui m’avait été dit. Pouvez-vous croire une personne qui vous ment ? Êtes-vous prêts à faire cela parce que Dieu aime cette personne comme Il vous aime ? Vous ne dévorerez pas cette personne ; cette personne se dévorera elle-même. Vous n’avez pas besoin de le dévorer, vous n’avez pas besoin de le punir, vous n’avez pas besoin de faire quoi que ce soit contre cette personne, parce que cette personne qui ment, cette personne qui fait toutes ces bonnes choses et qui vous dit : « Je suis désolé », mais qui ne le pense pas, c’est son problème, pas le mien.
Et quand je peux découvrir ce principe, j’aimerais tous les êtres humains. Lorsqu’ils viennent à moi avec toute leur laideur, je dissiperai cette laideur par ma gentillesse. Puisse Dieu nous aider à mettre en pratique l’amour de Dieu. Cela changera toute notre vie. Cela nous préparera pour le ciel. Puisse Dieu nous accorder cela, c’est ma prière.
Amen.
Publié le 15/12/2016, dans -Sermons, et tagué amour de Dieu, angoisse, commandement nouveau, croix, délivrance, Gethsémané, stress. Bookmarquez ce permalien. Poster un commentaire.
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