Sur cette terre
Nous vivons au milieu des scènes finales de l’histoire de ce monde, et nos vies ne devraient pas être comme la vie d’un papillon. En tant que serviteurs de Dieu, nous devrions agir courageusement et nous fortifier. Le contraste entre une vie de vanité et une vie remplie d’une résolution sainte ne manquera pas de se voir. Souvenons-nous que nous sommes citoyens des cieux. Nous n’avons point ici de cité permanente, mais nous recherchons celle qui est à venir. Obéissons à l’appel : « Sortez du milieu d’eux, et vous en séparez. » Ne vous associez pas au monde par choix ; mais si vous avez un mot d’avertissement, d’invitation ou d’exhortation, n’ayez pas peur de le dire. Ne perdez aucune occasion de témoigner en faveur de Christ. C’est lui qui est la source de toutes grâces, et il enverra à son peuple l’huile d’or précieuse, leur permettant de témoigner pour lui avec assurance. Quand nous nous consacrons à Dieu, le Saint-Esprit nous communiquera l’huile sainte, pour que nos lampes puissent être gardées vives et brillantes. {Review and Herald, 16 mai 1899, par. 13}
Nous devrions garder constamment devant nous le sacrifice qui a été fait par notre Sauveur, de peur que nous ne [commencions à] penser que nous faisons des sacrifices extraordinaires dans notre vie chrétienne. Il a fait un sacrifice infini afin que nous ayons la vie éternelle. Le Père a fait un sacrifice dont aucun homme ne peut comprendre la grandeur. Les anges du ciel étaient stupéfaits quand le Père consentit à donner son Fils unique pour une race déchue. Quand nous pouvons nous approcher d’une estimation du sacrifice qui a été fait par le Père et le Fils, nous aurons une meilleure idée de la valeur des âmes. Nous ne devrions pas chercher notre propre confort, puisque Christ est mort pour nous, mais nous devrions être prêts à renoncer au moi, à sortir hors du camp, en portant son opprobre. {Review and Herald, 28 mai 1889, par. 2}
Une peur de rendre l’héritage futur trop matériel en a conduit beaucoup à spiritualiser les vérités mêmes qui nous portent à le voir comme notre patrie. Christ a promis à Ses disciples qu’Il s’en allait leur préparer des demeures dans la maison du Père. Ceux qui acceptent les enseignements de la parole de Dieu ne seront pas entièrement dans l’ignorance au sujet de la demeure céleste. . . . Le langage humain est insuffisant pour décrire la récompense des justes. Ceux-là seuls qui la voient la connaitront [vraiment]. Aucun esprit limité ne peut concevoir la gloire du Paradis de Dieu. {Adventist Home 541.3 / Foyer chrétien 524.2}
Il y a des demeures pour les pèlerins de la terre. Il y a des robes pour les justes, des couronnes de gloire et des palmes de victoire. Tout ce qui nous a troublés dans les providences de Dieu deviendra clair dans le monde à venir. Les choses difficiles à comprendre y trouveront alors leur explication. Les mystères de la grâce nous seront dévoilés. Là où nos esprits limités ne voyaient que confusion et promesses non réalisées, nous découvrirons la plus belle et la plus parfaite harmonie. Nous reconnaîtrons [alors] que c’est l’amour infini qui a ordonné les expériences qui nous semblaient les plus éprouvantes. Lorsque nous réalisons la tendre sollicitude de Celui qui fait concourir toutes choses à notre bien, nous nous réjouirons d’une joie ineffable et glorieuse. {Christian Experience and Teachings of Ellen G. White 235.1}
Nous sommes des pèlerins et des étrangers qui attendent, qui espèrent, et qui prient en vue de la bienheureuse espérance, l’apparition glorieuse de notre Seigneur et Sauveur Jésus Christ. Si nous croyons en cela et que nous le traduisons dans notre vie pratique, quelle activité énergique cette fois et cette espérance ne nous inspireront-elles pas ! Quel amour ardent les uns pour les autres ! Quelle vie prudente et sainte pour la gloire de Dieu ! Et dans notre égard à la rémunération, combien seront rendues évidentes les lignes de démarcation qui nous distinguent du monde. {Evangelism 220.4 / Évangéliser 203.2}
L’héritage que Dieu a promis à Son peuple n’est pas dans ce monde. . . . Si nous voulons obtenir « une meilleure patrie, c’est-à-dire une céleste », nous devons habiter ici-bas comme étrangers et voyageurs. {Conflict and Courage 55.6-7}
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1. Sur cette terre où Dieu veut que j’habite,
Il est mon Guide, Il dirige mes pas,
Au jour de rage, en Son cœur je m’abrite,
Et Son amour ne m’abandonne pas.
Refrain :
De l’avenir je ne sais rien d’avance,
Mais sans effroi, pas à pas je m’avance,
Puisqu’en mon Dieu je mets ma confiance,
Il me conduit et Son regard me suit.
2. Quand sur ma route un obstacle se dresse,
Quand je me blesse au caillou du chemin,
Sans hésiter, à mon Dieu je m’adresse,
Il prend alors ma main faible en Sa main.
3. Quand finira le chemin de ma vie,
Quand j’atteindrai le rivage éternel,
Dieu m’ouvrira, dans Sa grâce infinie,
Tous les sentiers de la gloire du ciel.
Publié le 05/07/2016, dans -Chants et cantiques, et tagué étrangers, demeures, espérance, meilleure patrie, pèlerins, voyageurs. Bookmarquez ce permalien. Poster un commentaire.
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