Un esprit doux et paisible

Par John Thiel (étude en anglais, pdf)

Lecture biblique : Psaume 25:8 L’Éternel [est] bon est droit ; c’est pourquoi il enseignera aux pécheurs la voie. 9 Il conduira les humbles dans la justice ; et il enseignera sa voie aux humbles.

Si nous voulons faire partie de la compagnie dont il est écrit dans Apocalypse 15, ce doit être notre ferme décision de faire nôtre la volonté de Dieu. Le passage suivant parle d’une compagnie dont nous devons faire partie, une compagnie qui obtient la victoire en ces derniers jours.

Apocalypse 15:2 Et je vis comme une mer de verre, mêlée de feu, et ceux qui avaient obtenu la victoire sur la bête, et sur son image, et sur sa marque, [et] sur le nombre de son nom, se tenant sur la mer de verre, ayant les harpes de Dieu. 3 Et ils chantent le cantique de Moïse, le serviteur de Dieu, et le cantique de l’Agneau, disant : Grandes et merveilleuses [sont] tes œuvres, Seigneur Dieu Tout-Puissant ; justes et véritables [sont] tes voies, ô Roi des saints.

Comme ces paroles sont resplendissantes d’une reconnaissance de Dieu dans leur expérience. Ces gens ont obtenu la victoire sur le monde, avec toutes ses subtilités en ces derniers jours. Et ils chantent le cantique de Moïse et de l’Agneau.

Sur la mer de cristal [qui est] devant le trône, cette mer de verre comme mêlée de feu – si resplendissante de la gloire de Dieu – sont rassemblés ceux qui ont « obtenu la victoire sur la bête, et sur son image, et sur sa marque, et sur le nombre de son nom. » Avec l’Agneau, ils se tiennent sur la montagne de Sion, « ayant les harpes de Dieu », [eux], les cent quarante-quatre mille qui ont été rachetés d’entre les hommes ; et l’on entend comme le bruit de grandes eaux, et comme le bruit d’un grand tonnerre, une voix « de joueurs de harpe, jouant de leurs harpes. » Et ils chantent « un cantique nouveau » devant le trône, un cantique que nul autre ne peut apprendre, sinon les cent quarante-quatre mille. C’est le cantique de Moïse et de l’Agneau – un cantique de délivrance. Seuls les cent quarante-quatre mille peuvent apprendre ce cantique, car c’est le cantique de leur expérience – une expérience telle qu’aucune autre compagnie n’a jamais vécue. {Great Controversy 648.3 / Tragédie des siècles 703.3}

C’est le cantique d’une expérience que vous et moi devons faire afin d’apprendre le cantique. Nous avons besoin de faire une expérience afin que par cette expérience nous puissions apprendre le cantique de Moïse et de l’Agneau. C’est notre but dans cette étude d’explorer le produit de l’expérience de ce peuple. Quel est le résultat final de leur expérience ? Considérez leur cantique. C’est le cantique de Moïse et de l’Agneau, un cantique d’expérience. Considérez le cantique par rapport à Moïse. Il y a quelque chose d’écrit sur Moïse concernant le produit de son expérience :

Nombres 12:1 Alors Marie et Aaron parlèrent contre Moïse, à cause de la femme éthiopienne qu’il avait prise ; car il avait pris une femme éthiopienne. 2 Et ils dirent : L’Éternel n’a-t-il parlé que par Moïse seul ? N’a-t-il point aussi parlé par nous ? Et l’Éternel l’entendit. 3 (Or, cet homme, Moïse, [était] fort doux, plus que tous les hommes qui [étaient] sur la face de la terre).

Cet homme, Moïse, était fort doux, plus que tous les hommes qui étaient sur la face de la terre. Voilà l’histoire concernant l’expérience de Moïse. Ensuite, souvenez-vous, c’est le cantique de Moïse et de l’Agneau. Que dit Jésus de Lui-même dans Matthieu 11:29 ?

Matthieu 11:29 Chargez-vous de mon joug, et apprenez de moi, car je suis doux et humble de cœur ; et vous trouverez le repos de vos âmes.

Apprenez de moi. Pourquoi ? Car je suis doux et humble de cœur. Moïse était plus doux que tout autre homme vivant sur la terre à son époque, et Jésus était l’incarnation même de cette douceur. Il était doux au plus profond de Lui-même. L’expérience de ces deux-là, Moïse et l’Agneau, est une puissante illustration de la douceur. [Note : Dans ces deux passages, de Nombres et de Matthieu, le mot doux est l’équivalent de l’anglais meek, qui se traduit aussi par débonnaire ; c’est une humilité mêlée de douceur]

Philippiens 2:5 Qu’il y ait en vous cette pensée qui était aussi en Christ Jésus ; 6 Lequel étant en forme de Dieu, n’a point regardé comme une proie à saisir d’être égal à Dieu ; 7 Mais s’est anéanti lui-même, prenant la forme d’un serviteur, et étant fait à la ressemblance des hommes ; 8 Et étant trouvé en figure comme un homme, il s’est humilié lui-même, et a été obéissant jusqu’à la mort, même [jusqu’à] la mort de la croix.

C’est cela la manifestation de la douceur : Celui qui était égal à Dieu s’est anéanti Lui-même, Il s’est dépouillé de Sa réputation et a suivi le parcours d’un être humain jusqu’aux rigueurs mêmes de la mort, laquelle était le fruit du péché de l’homme, que l’homme Lui a donné et dont Il a fait l’expérience. Dans le passage suivant, nous voyons Moïse dans un scénario similaire. Qu’a-t-il fait de semblable à Jésus ?

Hébreux 11:24 Par la foi, Moïse, étant devenu grand, refusa d’être appelé fils de la fille de Pharaon ;

Qui était-il ? Il était le premier dans l’ordre de succession au trône du plus grand empire du monde de l’époque. Qu’a-t-il fait ? Il a fait comme Jésus, il s’est anéanti lui-même.

Hébreux 11:25 Choisissant plutôt d’être affligé avec le peuple de Dieu, que de jouir pour un temps des délices du péché ; 26 Estimant l’opprobre de Christ comme un trésor plus grand que les richesses de l’Égypte, parce qu’il avait égard à la rémunération. 27 Par la foi, il quitta l’Égypte, ne craignant point la colère du roi ; car il demeura ferme, comme voyant celui qui est invisible.

Pouvez-vous voir ici une transaction similaire ? Jésus avait une pensée qui était telle que, bien qu’Il fût sur le trône du ciel, Il s’est anéanti Lui-même, Il s’est dépouillé de Sa propre réputation. Il était complètement humble et doux, et il a pris le rôle de l’affliction des pécheurs. Moïse aurait pu jouir de sa situation comme Pharaon d’Égypte. Mais non, il y a renoncé et il a choisi plutôt de souffrir les afflictions du peuple de Dieu. L’expérience de Moïse et de l’Agneau est ici résumée dans Hébreux 5. En parlant de Jésus, avec qui Moïse était aussi identifié, la parole dit :

Hébreux 5:7 Qui durant les jours de sa chair, ayant offert, avec de grands cris et avec larmes, des prières et des supplications à celui qui pouvait le sauver de la mort, et ayant été exaucé à cause de sa piété, 8 Quoiqu’il fût un Fils, il a pourtant appris l’obéissance par les choses qu’il a souffertes, 9 Et ayant été rendu parfait, il est devenu l’auteur du salut éternel pour tous ceux qui lui obéissent ;

Voilà la douceur que Jésus a embrassé, révélé et manifesté ; et c’était la même chose avec Moïse. Jésus a appris par les afflictions. Il a appris à être parfait. Il a appris l’obéissance par les choses qu’Il a souffertes. Le témoignage du Saint-Esprit sur ces deux exemples est la référence pour nous qui vivons à cette époque, car nous avons besoin d’obtenir la victoire sur le monde afin de devenir l’église triomphante. Voilà la référence. Qu’est-ce que Dieu considère de grand prix en ces gens-là ?

1 Pierre 3:4 Mais [que ce soit] l’homme caché du cœur, en ce qui n’est point corruptible, [c’est-à-dire l’ornement] d’un esprit doux et paisible, qui est d’un grand prix devant Dieu.

Nous avons ici une expression qui nous aide à comprendre ce qui est d’un grand prix devant Dieu, pendant que le Saint-Esprit nous dévoile ces deux hommes, Moïse et Jésus. C’est intéressant de remarquer qu’il y a une déclaration de Moïse dans l’Ancien Testament qui dit que Dieu élèverait un homme comme Moïse (Deut. 18:15). Moïse était un type de Jésus Christ. Le Saint-Esprit montre ce qui est d’un grand prix devant Dieu, la caractéristique de la douceur. Venant de la période de Laodicée, dans laquelle nous vivons tous, qu’est-ce que Jésus offre au vainqueur ? Qu’offre-t-Il au vainqueur de cette période ?

Apocalypse 3:21 Celui qui vaincra, je lui donnerai de s’asseoir avec moi sur mon trône, comme moi aussi j’ai vaincu, et je suis assis avec mon Père sur son trône.

Jésus a été assis sur le trône de Son Père. Pourquoi ? Et pourquoi Jésus offre-t-Il au vainqueur de Laodicée de s’asseoir avec Lui sur le même trône ?

Ésaïe 57:15 Car ainsi dit Celui qui est haut et élevé, qui habite l’éternité, et dont le nom [est le] Saint : J’habite dans le [lieu] haut et saint, et avec celui qui est d’un esprit contrit et humble, afin de ranimer l’esprit des humbles, et afin de ranimer les cœurs contrits.

À qui Jésus offre-t-Il Son trône ? Au vainqueur, aux êtres qui ont vaincu comme Jésus a vaincu. Quel est le critère de la victoire ? Ceux qui sont contrits, qui sont d’un esprit humble et brisé. La contrition vient d’une expérience accablée. Jésus s’est humilié Lui-même et Il a donc été élevé pour s’asseoir sur le trône de Son Père et pour être le Précurseur de tous ceux qui apprendront de Lui, comme l’a fait Moïse. En regardant cette déclaration que c’est avec l’esprit humble et contrit que Dieu demeure, nous observons ce qui doit se produire avant que la douceur arrive dans notre expérience. La douceur vient et émane de quelqu’un qui est d’un esprit humble et brisé. Cela vient d’un sens de notre indignité absolue. Il y a une déclaration très intéressante à ce sujet dans Historic Sketches :

Christ est prêt à aider tous ceux qui ressentent leur besoin d’aide ; mais si certains sont satisfaits d’eux-mêmes, le Sauveur les ignorera. {Historical Sketches of the Foreign Missions of the Seventh-day Adventists 214.3}

Une personne qui est satisfaite d’elle-même, est-elle humble et douce ? Pas du tout. Le Seigneur l’ignorera. Mais les gens qui ressentent leur besoin d’aide, ce sont eux qu’Il est prêt à aider.

Flavel a dit : « Quand le Seigneur a l’intention de remplir une âme, il la vide premièrement ; quand il a l’intention d’enrichir une âme, il la rend d’abord pauvre ; quand il a l’intention d’élever une âme, il la rend d’abord sensible à ses propres misères, à son besoin et à son insignifiance. » Je souhaitai que nos frères aient un sens de leurs opportunités manquées ou non mises à profit, [et] qu’ils réalisent qu’ils étaient des nains dans la vie religieuse alors qu’ils pourraient être des géants. {Ibid.}

« Je veux que nos frère aient un sens de cela. » Pourquoi ? Parce que celui que Dieu élèvera, Il le rend d’abord sensible à ses propres misères, à son besoin et à son insignifiance. En effet, est-ce comme cela que Moïse est devenu l’homme le plus doux de la terre ? Quelle était la réputation de Moïse en Égypte ? À l’âge de 40 ans, il était le prince d’Égypte. Quelle avait été son éducation et quelles compétences avait-il développées ?

Moïse était capable de prendre la première place parmi les grands de la terre, [il pouvait] briller à la cour du plus glorieux royaume et brandir le sceptre de sa puissance. Sa grandeur intellectuelle le place au-dessus des grands hommes de tous les âges. Comme historien, poète, philosophe, général d’armée et législateur, il est sans égal. {Patriarchs and Prophets 245.4 / Patriarches et prophètes 224.1}

Quelle était sa position ? Quelle était sa situation ? Il était le plus grand homme de la terre. Avec toutes ces aptitudes, avec toute cette capacité intellectuelle, avec une perspicacité à laquelle il n’y avait pas d’égale, imaginez-vous dans cette situation. Comment vous sentiriez-vous par rapport à vous-mêmes ? Vous pouvez surpasser tout autre esprit. Votre esprit est le plus perspicace qui existe. Il savait qu’avec la capacité qu’il avait, il était choisi de Dieu pour accomplir une grande tâche, pour libérer les enfants d’Israël de leur captivité.

Les anciens d’Israël furent informés par des anges que le temps de leur délivrance était proche, et que Moïse était l’homme que Dieu utiliserait pour accomplir cette œuvre. {Ibid. 245.2 / 223.2}

Voilà cet homme qui était si qualifié, si capable qu’il pouvait déjouer les manœuvres de qui que ce soit, et c’était lui que Dieu avait choisi pour accomplir Son œuvre.

Des anges firent également savoir à Moïse que Jéhovah l’avait choisi pour mettre fin à la servitude de Son peuple. {Ibid.}

Cela ne vous donnerai-t-il pas la grosse tête ? Imaginez seulement les expériences de cet homme, Moïse, dans les palais d’Égypte, voyez-le exceller et exceller, encore et encore, et puis entendre Dieu lui dire : « Tu es l’homme que je veux utiliser pour affranchir Israël de la captivité égyptienne. »

Supposant qu’ils devaient obtenir leur liberté par la force des armes, il s’attendait à conduire l’armée hébreue contre les armées d’Égypte ; et ayant cela en vue, il garda ses affections de crainte que, dans son attachement pour sa mère adoptive ou pour le Pharaon, il ne serait pas libre de faire la volonté de Dieu. {Ibid.}

Quelle était sa mentalité ? « Je suis le grand chef de l’Égypte et Dieu me choisit pour faire sortir les Israélites de la captivité égyptienne. » Sa mentalité était fondée sur ce qu’il avait acquis pendant ces quarante années en Égypte. Dieu lui avait déjà dit : « C’est toi l’homme pour cette œuvre. » Est-ce que c’est de la douceur, ça ? Avec cela comme partie intégrante de son attitude, qu’a-t-il fait pour exercer ses muscles et saisir le poste que Dieu avait placé sur lui ? Qu’a-t-il fait ? Alors qu’il était au milieu des Israélites, il a vu la cruauté des conducteurs d’esclaves, et il y en avait un qui était particulièrement cruel, donc que lui a-t-il fait ? Il a pensé : « Je vais m’occuper de ça. » Et c’est ce qu’il a fait. Il l’a tué. Était-ce de la douceur ? Ayant fait cela, il a pensé que c’était là le commencement de son œuvre pour la rédemption d’Israël. Mais quelles étaient les circonstances qui ont suivies directement après ? Il a été profondément humilié. Il a dû fuir pour sauver sa vie. Sa mentalité de penser qu’il était l’homme de la situation, ce que Dieu lui avait même dit, a été complètement brisée. Êtes-vous déjà passé par une telle expérience, où vous pensiez que Dieu vous avait dit : « Tu es cette personne, tu es mon enfant » ; vous vous sentez honorés parce que vous faites partie de l’église de Dieu, parce que vous pouvez être quelque chose pour Dieu dans Son église et vous commencez à assumer des responsabilités ; vous commencez à faire quelque chose parce que vous pensez que : « C’est mon travail, je dois faire ça » ? C’est ce qu’a fait Moïse.

En tuant l’Égyptien, Moïse était tombé dans la même erreur si souvent commise par ses pères, [celle] de prendre eux-mêmes en main l’œuvre que Dieu avait promis d’accomplir. {Ibid. 247.3 / 225.2}

Il a pris lui-même en main ce que Dieu avait promis d’accomplir. Nous voyons ici l’inverse de la douceur.

Ce n’était pas la volonté de Dieu de délivrer Son peuple par la guerre, comme le pensait Moïse, mais par Sa propre puissance, afin que la gloire soit attribuée à Lui seul. Cependant, même cet acte irréfléchi fut utilisé par Dieu pour accomplir Ses desseins. Moïse n’était pas prêt pour sa grande œuvre. Il devait d’abord apprendre la même leçon de foi qu’avaient apprise Abraham et Jacob – [celle de] ne pas compter sur la force et la sagesse humaine pour l’accomplissement des promesses de Dieu, mais sur Sa [seule] puissance. {Ibid.}

Voilà une explication très claire de ce que cela veut dire de faire ce que Dieu veut que nous fassions, et cependant de ne pas le faire par la force et par la sagesse humaine. C’était très clair ici. Nous avons besoin de comprendre cela.

Et il y avait dans la solitude des montagnes d’autres leçons que Moïse devaient recevoir. Dans l’école du renoncement et des privations, il devait apprendre la patience, [et apprendre] à modérer ses passions. Avant de pouvoir gouverner sagement, il devait être formé à l’obéissance. {Ibid.}

Est-ce que vous enregistrez ? La douceur c’est l’obéissance. Ce n’est pas faire ce que vous pensez. Être doux c’est obéir.

Son propre cœur devait être entièrement en harmonie avec Dieu avant qu’il puisse enseigner à Israël la connaissance de Sa volonté. Il devait être préparé par sa propre expérience à prendre soin, comme un père, de tous ceux qui auraient besoin de son aide. {Ibid.}

Comment ? Il devait être préparé par sa propre expérience. Souvenez-vous : « le cantique de leur expérience ».

L’homme se serait passé de cette longue période de labeur et d’obscurité, l’estimant comme une grande perte de temps. Mais la Sagesse infinie appela celui qui allait devenir le conducteur de son peuple, à passer quarante ans dans l’humble profession d’un berger. {Ibid. 247.4 / 225.3}

Pour l’opinion humaine, la réaction est : « Quoi ? Allez ! Tu n’as pas besoin d’aller quarante ans dans le désert. » « Seigneur, certainement, tu peux intervenir et aider Moïse, simplement l’utiliser comme un instrument dans ta main ? » Non, ce n’est pas comme cela que Dieu fonctionne. Dieu doit passer du temps pour faire entrer les gens dans une expérience par laquelle, selon la réponse de leur propre volonté, ils laisseront Dieu les utiliser, au lieu d’utiliser Dieu.

Les habitudes qu’il développerait ainsi, les soins vigilants, l’oubli de soi et la tendre sollicitude pour son troupeau, le prépareraient à devenir le berger compatissant et longanime d’Israël. {Ibid.}

Comment pouvez-vous devenir compatissant si vous n’avez pas appris la souffrance extrême de votre propre condition ? Comment pouvez-vous devenir compatissant envers les autres qui n’ont pas encore tout à fait appris ce que vous avez appris ?

Aucun des avantages que l’éducation ou la culture humaine pouvaient accorder ne pouvait remplacer cette expérience. {Ibid.}

C’est une expérience.

Moïse avait appris beaucoup de choses qu’il devait désapprendre. Les influences qui l’avaient encerclé en Égypte – l’amour de sa mère adoptive, sa propre position élevée comme petit-fils du roi, la débauche [qui existait] partout, le raffinement, la subtilité et le mysticisme d’une fausse religion, la splendeur du culte idolâtre, la grandeur solennelle de l’architecture et de la sculpture – toutes ces choses avait laissées de profondes impressions sur son esprit en développement et avaient façonné, dans une certaine mesure, ses habitudes et son caractère. {Ibid. 248.1 / 226.1}

Avons-nous grandi dans une société qui façonne les gens et les prépare à recevoir la marque de la bête et de son image, la condition même du monde ? Oui, en effet, nous sommes façonnés. Si nous voulons être capables de chanter le cantique de Moïse nous allons devoir apprendre ce qu’a appris Moïse.

Le temps, un changement d’environnement et la communion avec Dieu pouvaient effacer ces impressions. Afin de renoncer à l’erreur et accepter la vérité, Moïse devrait soutenir une lutte comme pour [sa] vie, mais Dieu serait son aide lorsque le conflit serait trop rude pour la force humaine. {Ibid.}

Se battre pour sa vie, renoncer à l’erreur, renoncer à quelque chose qui s’est enraciné dans le tissu même de votre être. Ce serait une lutte comme pour sa vie, et il y aurait des moments trop rudes pour la force humaine. Pouvons-nous apprendre l’expérience en observant Moïse, afin de pouvoir un jour chanter le cantique de Moïse ?

Est-ce que vous avez l’impression que Dieu vous appelle à faire partie de l’église triomphante, tout comme Moïse était appelé à être l’homme de la situation ? Ressentez-vous une profonde impression à l’intérieur de vous qui vous dit : « Je vais faire partie de l’église triomphante » ? Il n’y a pas de mal à avoir cette conviction. Dieu avait indiqué cela à Moïse. Mais ne vous précipitez pas. Apprenez par l’expérience de Moïse et de l’Agneau à être capables de chanter le cantique de leur expérience parce que c’est la vôtre. Souvenez-vous, Moïse avait une œuvre à accomplir, mais considérez les quarante années de délai avant qu’il puisse accomplir cette œuvre. Voulez-vous faire partie de l’église triomphante ? Va-t-il y avoir un délai avant que vous puissiez en faire partie ?

L’histoire de Jacob est également une assurance que Dieu ne rejettera pas ceux qui ont été trompés, tentés et livrés au péché, mais qui sont revenus vers Lui avec une vraie repentance. Tandis que Satan cherche à détruire ce groupe, Dieu enverra Ses anges pour les consoler et les protéger dans le temps de péril. Les assauts de Satan sont féroces et déterminés, ses tromperies sont terribles ; mais l’œil du Seigneur est sur Son peuple, et Son oreille écoute leurs cris. Leur affliction est grande, les flammes de la fournaise semblent être sur le point de les consumer ; mais le Raffineur les fera sortir comme de l’or éprouvé par le feu. {Great Controversy 621.1 / Tragédie des siècles 673.1}

La période de détresse et d’angoisse devant nous nécessitera une foi qui peut endurer la fatigue, les délais et la faim – une foi qui ne défaillira pas, bien que sévèrement mise à l’épreuve. {Ibid. 621.2 / 674.1}

Pendant combien de temps la période du temps de grâce a-t-elle été prolongée ? Dieu doit être patient avec nous comme Il l’a été avec Moïse. Nous voici aujourd’hui, nous traversons des expériences, par la direction de Dieu, dans lesquelles nous devons apprendre par les souffrances à endurer la fatigue, comme Moïse l’a aussi appris avant de pouvoir être le vainqueur. Est-ce facile pour vous d’endurer la fatigue ? Êtes-vous une personne impétueuse qui veut se précipiter et faire ce que vous avez à faire ? « Allez, Dieu, qu’est-ce que tu attends ? Je suis prêt à t’aider ! » C’est ce qu’a dit Moïse. Mais non, nous devons apprendre à endurer les délais. « Non, on doit faire quelque chose maintenant ! » Avez-vous fait cela ? Vous ne pouvez pas attendre ? Il va y avoir des délais et de la faim. Nous avons besoin d’une foi qui ne défaillira pas, bien que sévèrement mise à l’épreuve.

Observez l’amplification de ce que nous avons lu dans Patriarches et prophètes. Dieu aiderait Moïse quand il y aurait des conflits trop rudes pour la force humaine, mais c’est un conflit auquel nous devons faire face. Identifions maintenant la douceur qui est décrite au sujet de Moïse, de Jésus et des 144 000. Après que Moïse ait enfin obtenu son diplôme des 40 ans dans le désert et qu’il soit devenu le conducteur d’Israël, il devait maintenant, pendant les 40 ans d’errances dans le désert, faire face aux conflits et à l’affliction. Il avait choisi d’être affligé avec le peuple de Dieu. Quel genre d’affliction était-ce ? Pouvez-vous vous mettre à la place de Moïse, faisant l’objet de l’opposition, des murmures et des plaintes du peuple ? Encore et encore, l’assemblée toute entière s’est soulevée contre lui. Se tenir devant ces millions de personnes et se faire attaquer par eux, comment survivriez-vous ? En ces temps d’affliction, il avait une expérience qu’il avait acquise et qui faisait de lui l’homme le plus doux de la terre, parce que le Seigneur l’avait fait passer par ces situations auparavant. Il pouvait avoir compassion, au lieu de se déchaîner contre l’assemblée. Qu’a-t-il fait ? Regardez-le et apprenez ce qu’est la vraie douceur. C’est maintenant notre objectif d’identifier le vrai contenu de la douceur dans le caractère. Il y a un évènement en particulier où le peuple avait adoré un veau d’or, pendant que Moïse était sur la montagne. Et parce que le peuple d’Israël avait commis cette chose terrible, le tabernacle avait été placé à l’extérieur du camp.

La véritable douceur

Exode 33:8 Et il arrivait qu’aussitôt que Moïse sortait vers le tabernacle, tout le peuple se levait, et chacun se tenait [à] l’entrée de sa tente, et suivait Moïse des yeux, jusqu’à ce qu’il fût entré dans le tabernacle. 9 Et sitôt que Moïse était entré dans le tabernacle, la colonne de nuée descendait et se tenait [à] l’entrée du tabernacle, et [l’Éternel] parlait avec Moïse. … 11 Et l’Éternel parlait à Moïse face à face, comme un homme parle à son ami. Puis [Moïse] retournait au camp ; mais son serviteur, Josué, fils de Nun, jeune homme, ne quittait point le tabernacle. 12 Et Moïse dit à l’Éternel : Regarde, tu m’as dis : Fais monter ce peuple ; et tu ne m’as point fait connaître celui que tu dois envoyer avec moi. Cependant tu as dit : Je te connais par [ton] nom, et tu as aussi trouvé grâce à mes yeux. 13 Maintenant donc, je te prie, si j’ai trouvé grâce à tes yeux, fais-moi connaître ta voie, que je te connaisse, afin que je trouve grâce à tes yeux ; et considère que cette nation [est] ton peuple.

Que voyez-vous ici ? Moïse aurait pu simplement dire : « Débarrasses-toi d’eux, ce sont des cas désespérés. Regardes-moi ces gens, tu as fait toutes ces œuvres magnifiques et ils s’en vont adorer un veau d’or. » Que fait-il ? Dans une douceur absolue, il va au marchepied de Dieu sur la terre, au lieu où Dieu se trouve, dans le temple, et il Lui parle comme cela. Étudiez bien ces paroles. Comprenez sa douceur. Nous apprenons ici ce qu’est la douceur. Comme nous l’avons chanté dans le cantique : Prince de paix, contrôle ma volonté ; que Ta volonté, non pas la mienne, soit faite. Moïse, dans sa douceur, a dit : « Je ne sais pas, tu as dit ceci et je ne sais pas. Je t’en prie, guides-moi, conduit-moi maintenant. Comment devons-nous procéder avec ce peuple ? » Il aurait pu faire ce qu’il avait fait dans le passé, en Égypte ; c’était un grand homme, un homme érudit. Mais plus maintenant. Il était doux, complètement doux. Nous lisons un autre évènement de ce genre dans le passage suivant, lorsque ces hommes terribles, Coré, Dathan et Abiram se sont soulevés contre celui que Dieu avait identifié comme Son serviteur.

Il tomba sur sa face

Nombres 16:1 Et Coré, le fils de Jisthar, le fils de Kéhath, le fils de Lévi, et Dathan et Abiram, les fils d’Éliab, et On, le fils de Péleth, les fils de Ruben, prirent [des hommes] ; 2 Et ils s’élevèrent contre Moïse, avec deux cent cinquante hommes des enfants d’Israël, des princes de la congrégation, célèbres dans l’assemblée, des hommes de renom.

Qui est allé avec Coré, Dathan et Abiram ? Des princes, deux cent cinquante d’entre eux, des hommes de renoms.

Nombres 16:3 Et ils s’assemblèrent contre Moïse et contre Aaron, et leur dirent : [Vous prenez] trop sur vous, puisque tous ceux de l’assemblée [sont] saints, chacun d’entre eux, et que l’Éternel [est] au milieu d’eux ; pourquoi donc vous élevez-vous au-dessus de l’assemblée de l’Éternel ?

Qu’a fait Moïse ? A-t-il dit : « Sortez d’ici » ?

Nombres 16:4 Et quand Moïse eut entendu [cela], il tomba sur sa face.

Nombres 16:19 Et Coré réunit contre eux toute l’assemblée, à l’entrée du tabernacle de l’assemblée ;

Coré ne s’est pas du tout adouci, il réunit maintenant toute l’assemblée, pas seulement les deux cent cinquante princes.

Nombres 16:19 … et la gloire de l’Éternel apparut à toute l’assemblée. 20 Et l’Éternel parla à Moïse et à Aaron, disant : 21 Séparez-vous du milieu de cette assemblée, afin que je les consume en un instant.

Dieu montre maintenant quelque chose, Il montre qu’Il aurait peut-être pu inciter Moïse à dire : « Oui, allons-y. » Mais observez Moïse :

Nombres 16:22 Et ils tombèrent sur leur faces, et dirent : Ô Dieu, le Dieu des esprits de toute chair, un seul homme aura péché, et te mettras-tu en colère contre toute l’assemblée ? 23 Et l’Éternel parla à Moïse, disant : 24 Parle à l’assemblée, en disant : Retirez-vous d’autour de la demeure de Coré, de Dathan et d’Abiram.

L’assemblée a été sauvée. Avez-vous remarqué que Dieu mettait Moïse à l’épreuve ? Il a dit : « D’accord, écartes-toi, je vais te sauver, mais je vais le tuer tous » ; et ils sont tombés sur leurs faces. Ça c’est de la douceur. Buvez-le bien. Dépendre humblement des conseils de Dieu et implorer Dieu pour la miséricorde dont le peuple a besoin. Qu’en est-il de nous aujourd’hui ? Nous vivons à une époque de chaos congréganiste et directionnel, n’est-ce pas ?

Sophonie 2:1 Assemblez-vous, oui, rassemblez-vous, ô nation [qui n’êtes] pas désirée ;

Qui ? Les gens qui sont vomis par l’assemblée. Est-ce que vous vous souvenez de ce que nous avons lu dans le passé ? Ceux qui tremblent à la parole de Dieu sont expulsés et les autres disent : « Que l’Éternel soit glorifié » (És. 66:5).

Sophonie 2:2 Avant que le décret enfante, [avant] que le jour passe comme la balle, avant que la colère ardente de l’Éternel vienne sur vous, avant que le jour de la colère de l’Éternel vienne sur vous. 3 Cherchez l’Éternel, vous, tous les humbles de la terre, qui avez fait ce qu’il ordonne ; recherchez la justice, recherchez la débonnaireté ; peut-être serez-vous cachés au jour de la colère de l’Éternel.

Ô nation qui n’êtes pas désirée. Vous, tous les humbles de la terre, ceux d’entre vous qui avez appris de Moïse et qui êtes restés fidèles au Seigneur ; vous Lui avez demandé Ses conseils, vous êtes demeurés fermes, inébranlables, et vous êtes une nation qui n’est pas désirée ; écartez-vous afin que Dieu puisse s’occuper des gens corrompus. Dans l’histoire de Coré, Dathan et Abiram, le peuple avait pour instruction de se séparer de ce noyau dur de rebelles, ensuite le Seigneur a ouvert la terre et les a engloutis. Dans le futur, Dieu va faire la même chose. Non seulement cela, mais il y en a certains de l’assemblée qui sont revenu par la suite et qui ont rejeté la faute sur Moïse pour avoir engloutis les rebelles dans la terre. Le Seigneur a envoyé une plaie sur eux ; encore une fois, Moïse a intercédé pour les âmes sincères, et il y a eu beaucoup de morts.

Cela va se reproduire dans le futur, et cela arrive déjà autour de nous aujourd’hui. Dieu est déjà en train de verser Sa colère. Il dit : « Vous, les humbles de la terre, apprenez votre leçon, apprenez la douceur. Écartez-vous, devenez comme Moïse. » En ces temps de conflits et d’insurrection, il y a des hommes qui ont des opinions très tranchées, comme Coré, Dathan et Abiram, des hommes intelligents, des hommes de renom, des princes en Israël, des hommes qui occupent des postes élevés. À mesure que nous nous efforçons de progresser parmi le peuple de Dieu, des opinions très tranchées sont mises en avant, et il y a beaucoup de gens qui sont déconcertés par les opinions très tranchées. Certaines personnes disent : « Voilà la manière dont les choses doivent fonctionner, et si les choses ne vont pas dans ce sens, alors je ne vais pas avec vous. » Que fait la douceur dans de telles circonstances ? Elle va dans le tabernacle. Où devons-nous aller en ces derniers jours ? Nous devons aller dans le lieu très saint. C’est ce que font les 144 000 dans le temps du jugement. Nous devons aller dans le lieu très saint et nous cacher pendant un petit moment. Nous devons nous enfermer avec Dieu, comme le faisait Moïse, et chercher Ses conseils. Les humbles de la terre sont des gens qui ne font pas la bourde de présenter leur propre opinions. Ils sont humbles et doux, ils apprennent et observent les instructions de Dieu.

Psaume 25:9 Il conduira les humbles dans la justice ; et il enseignera sa voie aux humbles.

Renoncez à votre opinion tranchée. Cherchez la volonté de Dieu dans votre vie, à la fois pour vous-mêmes et pour le peuple. C’est ce qu’a fait Moïse. Comment faisons-nous cela ? Dans les circonstances d’aujourd’hui, il y a des opinions tranchées et des interprétations bien arrêtées d’un côté et de l’autre ; quelqu’un cite les Écritures et Sr. White, quelqu’un d’autre cite aussi Sr. White et les Écritures, et nous pensons tous : « Où sommes-nous ? » Si j’ai un esprit très indépendant, j’aurai même l’impression que ce je crois c’est ce que Dieu a dit. Voilà comment nous pouvons trouver notre direction auprès de Dieu :

Dans votre étude de la parole, déposez devant la porte de l’enquête vos opinions préconçues ainsi que vos idées héréditaires et cultivées. Laissez celles-ci devant la porte et avec un cœur contrit, entrez pour entendre ce que le Seigneur a à vous dire. {Messages to Young People 260.1}

C’est ce qu’a fait Moïse. Il est entré dans le sanctuaire et il a entendu ce que Dieu disait. Abandonnez vos propres idées, ce qui vous a façonnés, vous et moi, et nous a appris à penser d’une certaine façon. Soyez préparés à les déposer. Laissez-les devant la porte, et avec un cœur contrit, entrez pour entendre ce que le Seigneur a à vous dire. Pourquoi avec un cœur contrit ? Parce que vous voyez et vous ressentez votre condition absolument finie.

Quand l’humble chercheur de la vérité s’assied aux pieds de Christ et apprend de Lui, la parole lui donne de l’intelligence. À ceux qui se croient trop sages pour étudier la Bible, Christ dit : Vous devez devenir doux et humbles de cœur si vous désirez devenir sages à salut. {Ibid.}

Ne lisez pas la parole à la lumière de vos anciennes opinions ; {Ibid. 260.2}

C’est là un conseil très important, et dans toute mon expérience et mes discussions des vérités de la Bible, j’ai vu que c’est cela le gros problème. Les gens sont attachés à leurs anciennes opinions et ils ne sont pas prêts à changer ou à désapprendre ce qui leur a été inculqué.

Mais avec un esprit sans préjugés, sondez-la avec soin, dans la prière. Si, lorsque vous lisez, la conviction vient [à vous] et vous voyez que les opinions que vous avez nourries ne sont pas en harmonie avec la parole, n’essayez pas de faire correspondre la parole à ces opinions. {Ibid.}

Si seulement je pouvais faire comprendre cela, mais je prie que le Saint-Esprit fera comprendre cela à notre intelligence. Avez-vous déjà lu les Écritures et quelque chose vous convainc, cependant vous pensez : « Mais ça ne correspond pas » ? N’essayez pas de faire correspondre la parole à ces opinions.

Faîtes correspondre vos opinions à la parole. Ne permettez pas à ce que vous avez cru ou pratiqué dans le passé de contrôler votre compréhension. Ouvrez les yeux de votre esprit afin de voir les merveilles de la loi. Découvrez ce qui est écrit, et plantez ensuite vos pieds sur le Rocher éternel. {Ibid.}

Voilà ce que fera la douceur. Cela demande de la douceur pour pouvoir faire cela, mais cela ne peut être fait si je ne réalise pas ma condition absolument finie. Si je ne ressens pas cela, je vais exercer ma propre impulsion. La douceur supporte la fatigue et les délais. « Ça ne va pas. Ça ne devrait pas être aussi long. Le Seigneur vient, nous devons hâter Sa venue. Nous devons faire quelque chose ! » Oui, apprenez la douceur, voilà ce que vous devez faire, c’est ce qu’Il attend. Et lorsque nous avons la douceur, alors Il viendra. Quand cela est accompli, conformément à ce que nous avons lu, les humbles de la terre se lèveront :

Ésaïe 60:1 Lève-toi, brille ; car ta lumière est venue, et la gloire de l’Éternel s’est levée sur toi. 2 Car voici, les ténèbres couvriront la terre, et une obscurité profonde [couvrira] les peuples ; mais l’Éternel se lèvera sur toi, et sa gloire paraîtra sur toi.

Une obscurité profonde couvre la terre, ils ont tous imbus d’eux-mêmes, ils sont tous enflés de leur propre opinions. Ce sont des ténèbres de confusion. Les gens courent dans les murs, ne sachant plus dans quelle direction se tourner. Mais ceux qui apprennent à faire ce qu’a fait Moïse, et qui apprennent la douceur de Moïse tiendront fermes et ils seront attaqués par l’assemblée, par les myriades, par les foules. Ils iront vers le Seigneur et ils diront : « Que dois-je faire maintenant, Seigneur ? » Ils se distingueront des autres. Êtes-vous doux ? Quand vous examinez votre passé, avez-vous manifesté vos propres initiatives et vos propres interprétations vigoureuses du plan de Dieu pour Son peuple, comme Moïse ? Vous avez vraiment l’impression que : « Je dois faire quelque chose ici ! » et vous allez de l’avant et vous le faites, comme l’a fait Moïse, et vous êtes complètement humiliés. Vous avez pris l’œuvre en main et vous avez été complètement humiliés. Vous êtes maintenant brisés, vous êtes contrits, vous apprenez à tenir compte de l’interprétation de Dieu. Puis, après de nombreuses années, comme Moïse, vous gâchez tout, une fois de plus.

Nombres 20:8 Prends la verge, et réunis l’assemblée, toi et Aaron, ton frère, et parlez devant leurs yeux au rocher, et il donnera son eau ; et tu leur feras sortir de l’eau du rocher ; ainsi tu donneras à boire à l’assemblée et à leurs bêtes. 9 Moïse prit donc la verge de devant l’Éternel, comme il le lui avait commandé. 10 Et Moïse et Aaron réunirent l’assemblée devant le rocher, et il leur dit : Écoutez maintenant, vous rebelles ! Vous ferons-nous sortir de l’eau de ce rocher ? 11 Puis Moïse leva sa main, et frappa le rocher avec sa verge, par deux fois ; et il sortit de l’eau en abondance, et l’assemblée but, et leurs bêtes aussi. 12 Et l’Éternel dit à Moïse et à Aaron : Parce que vous ne m’avez pas cru, pour me sanctifier aux yeux des enfants d’Israël, aussi vous n’introduirez point cette assemblée dans le pays que je leur ai donné.

Juste avant d’entrer dans la Terre Promise, il y avait ce test. Au lieu de parler au rocher pour faire sortir l’eau, qu’a-t-il fait ? La foule qui murmurait et qui se plaignait a fini par rompre sa douce patience, et il dit : « Vous ferons-nous sortir de l’eau de ce rocher ?! » et il a frappé le rocher deux fois de suite, alors qu’il avait reçu pour ordre de lui parler. Est-ce que c’était de la douceur, ça ? Non. Mais Moïse a quand même été sauvé. La douceur refuse de laisser les passions humaines, les initiatives butées et les murmures la souiller, et elle ne laisse pas ses propres échecs l’accabler. Jésus nous a donné un exemple parfait de cela. Il nous a donné un exemple infaillible, tandis que Moïse nous a donné l’exemple de leçons apprises par des échecs personnels et d’une victoire finale pour ceux qui doivent apprendre de leurs erreurs comme il l’a fait. C’est pourquoi, il est la référence pour nous en ces derniers jours. Dieu a l’intention de nous exalter, vous et moi, mais pour que nous soyons exaltés parmi les 144 000, que fera-t-Il ? Il nous rend premièrement sensibles à nos propres misères, à notre propre besoin et à notre insignifiance. C’est l’expérience que nous traverserons. Ceux qui reçoivent l’humiliation de bonne grâce sont les humbles de la terre, ceux qui se tiendront sur la mer de verre et qui chanteront le cantique de leur expérience, le cantique de Moïse et de l’Agneau.

Amen.

Publié le 27/08/2015, dans -Sermons, et tagué , , , , , , , . Bookmarquez ce permalien. Poster un commentaire.

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