S’appuyer sur le bras de la chair

Par John Thiel (étude en anglais, pdf)

Lecture biblique : Ésaïe 52:8 Tes sentinelles élèveront la voix ; elles chanteront d’une voix unie ; car elles verront d’un même œil, quand l’Éternel ramènera Sion. 9 Éclatez de joie, chantez ensemble, ruines de Jérusalem ; car l’Éternel a consolé son peuple, il a racheté Jérusalem. 10 L’Éternel a mis à nu le bras de sa sainteté devant les yeux de toutes les nations ; et tous les bouts de la terre verront le salut de notre Dieu.

De nombreuses fois, j’ai chanté ce cantique, et cela a suscité en moi quelques remises en question :

« Je me confie en Toi, Seigneur Jésus, je ne me confie qu’en Toi. »

Puis le cantique continue avec toutes les différentes situations de la vie : pour que Tu me guides, pour le pardon, pour la miséricorde, pour pourvoir à tous mes besoins. Plusieurs pensées différentes me venait à l’esprit, notamment que j’avais besoin des conseils de mes parents, et pourtant je n’ai pas toujours écouté leurs conseils, pensant que je suivais les directives du Seigneur dans ma vie, et puis mes plans sont tombés à l’eau. Je cherchais une personne en qui je pouvais faire confiance. Nous avons souvent besoin de faire confiance les uns aux autres, mais « ne me confier qu’en toi », est-ce que cela veut dire que je ne fais pas confiance à d’autres personnes ? Voilà les pensées qui troublaient souvent mon esprit.

Nous avons aujourd’hui une grande perplexité avec les innombrables ministères qui sont autour de nous et qui prétendent tous être des représentants du Seigneur. On nous a enseignés que nous devons nous unir avec les frères dans l’Église, que nous devons avoir une Église qui est un lieu où nous pouvons faire confiance, un lieu où nous pouvons ressentir une assurance. Non pas seulement dans notre situation, mais dans toutes les différentes compagnies que je connais, et que j’ai observées au cours des années, il y a aujourd’hui un fait nouveau qui prend de l’ampleur au sein de l’adventisme, dans une telle mesure qu’ils en sont venus à la conclusion que vous ne pouvez faire confiance en aucune Église, vous ne pouvez faire confiance en aucun pasteur, « vous ne pouvez pas compter sur le bras de la chair. »

Être capable de faire la distinction entre le bras du Seigneur et le bras de la chair, c’est un sujet très pertinent pour nous aujourd’hui, afin d’être à même de reconnaître que nous avons besoin de l’aide de certains êtres humains, comme aussi nous avons besoin de l’aide de Dieu. Comment est-ce que vous vous y retrouvez dans tout ça ?

Notre lecture biblique exprime quelque chose de précieux par rapport à cela. Elle parle des sentinelles, les sentinelles de Dieu :

Ésaïe 52:8 Tes sentinelles élèveront la voix ; elles chanteront d’une voix unie ; car elles verront d’un même œil, quand l’Éternel ramènera Sion. 9 Éclatez de joie, chantez ensemble, ruines de Jérusalem ; car l’Éternel a consolé son peuple, il a racheté Jérusalem. 10 L’Éternel a mis à nu le bras de sa sainteté devant les yeux de toutes les nations ; et tous les bouts de la terre verront le salut de notre Dieu.

Puisse Dieu nous aider à mettre à nu Son bras afin que dans toutes les nations Son bras soit reconnu, par opposition au bras de la chair. Nous cherchons à comprendre l’activité de « s’appuyer sur le bras de la chair », qu’est-ce que ça veut vraiment dire ?

Jérémie 17:5 Ainsi dit l’Éternel : Maudit [soit] l’homme qui se confie en l’homme, qui fait de la chair son bras, et dont le cœur se retire du SEIGNEUR. 6 Car il sera comme la bruyère dans le désert, et il ne verra point quand le bien viendra ; mais il demeurera au désert dans les lieux secs, [dans] une terre salée et inhabitée. 7 Béni [soit] l’homme qui se confie dans l’Éternel, et dont l’Éternel est l’espérance. 8 Car il sera comme un arbre planté près des eaux, et [qui] étend ses racines le long d’une rivière ; il ne verra point quand la chaleur viendra, mais sa feuille sera verte ; il ne sera point en peine dans l’année de la sécheresse, et ne cessera point de porter du fruit.

Si nous faisons de la chair notre bras, qu’arrivera-t-il ? Nous serons comme la bruyère dans le désert, et nous ne serons pas conscients quand le bien arrive. Nous demeurerons au désert dans les lieux secs, dans une terre salée et inhabitée. Nous ne trouverons rien qui rafraichisse et fortifie l’âme. Remarquez et évaluez particulièrement le verset 5, pour savoir ce que cela veut dire quand il nous est dit de ne pas faire de la chair notre bras : « Ainsi dit l’Éternel : Maudit soit l’homme qui se confie en l’homme, qui fait de la chair son bras, et dont le cœur se retire du Seigneur. »

Qu’est-ce que le Seigneur identifie ici pour nous ? Il identifie une confiance en l’homme tout en se retirant simultanément du Seigneur. C’est ici un critère très important. Se retirer du Seigneur dans le cœur : nous ne voulons pas les réponses du Seigneur, nous ne voulons rien qui fasse allusion au Seigneur. Nous voulons des réponses à nos besoins et nous nous tournons vers les conseils de l’homme. Si un homme soulève quoi que ce soit à propos du Seigneur : « Non, je ne veux pas ça ; je veux que tu me dises ce qui est juste. » Est-ce que vous pouvez voir la simple signification de ne pas s’appuyer sur le bras de la chair ? Lorsque, dans le besoin, nous dépendons du secours humain qui est dépourvu du contenu de Dieu, le secours que nous recevons ne vient pas de Dieu ; il vient complètement de l’homme. L’aide humaine en dehors de Dieu, c’est dépendre uniquement de la chair pour son soutien.

Ésaïe 31:1 Malheur à ceux qui descendent en Égypte pour [avoir] du secours, et qui s’appuient sur les chevaux, et qui mettent leurs confiance dans les chars, parce qu’ils [sont] en grand nombre ; et dans les cavaliers, parce qu’ils sont bien forts ; mais ils ne regardent point au Saint d’Israël, et ne recherchent point l’Éternel !

Est-ce que vous pouvez voir un exemple de cela ?

Ésaïe 31:2 Cependant lui aussi [est] sage, et il fera venir le mal, et ne révoquera point ses paroles ; mais il s’élèvera contre la maison de ceux qui font le mal, et contre le secours de ceux qui pratiquent l’iniquité. 3 Or les Égyptiens [sont] des hommes, et non pas Dieu ; et leurs chevaux [ne sont que] chair, et non pas esprit. Quand l’Éternel étendra sa main, celui qui donne le secours tombera, et celui à qui le secours est donné tombera, et ils périront tous ensemble.

Pouvez-vous voir la clarté de l’activité de s’appuyer sur le bras de la chair, et ce que ça veut vraiment dire ? Cela veut dire qu’il n’y a pas de secours venant de Dieu, c’est un éloignement de Dieu et une recherche de secours et de soutien entièrement humains. C’était dans le temps des Israélites, quand ils avaient des problèmes, ils allaient vers le bras de la chair, l’Égypte, Rome, ou Babylone, pour avoir du secours. Mais quand le secours venait, Babylone et Israël tombaient ensemble. L’Égypte et Israël tombaient ensemble. Ils comptaient sur les garanties de la puissance humaine, ce qui était le bras de la chair.

Lorsque nous examinons cela par rapport au fait de s’appuyer sur l’aide de quelqu’un d’autre, comme s’appuyer sur le bras de la chair, il nous faut aller plus en profondeur que cela. Nous devons voir tout d’abord que nous pouvons faire cela au-dedans de nous-mêmes. En dehors de la conversion, chaque individu dépend du bras de la chair à l’intérieur de lui-même. De quoi est-ce que la personne non-convertie dépend pour son réconfort, pour sa joie, et pour l’accomplissement de ses désirs ?

Éphésiens 2:1 Et [il] vous [a vivifiés], qui étiez morts dans [vos] fautes et dans [vos] péchés, 2 Dans lesquels vous avez marché autrefois, selon le train de ce monde, selon le prince de la puissance de l’air, l’esprit qui agit maintenant dans les enfants de la désobéissance ; 3 Parmi lesquels aussi nous vivions tous autrefois, selon les convoitises de notre chair, accomplissant les désirs de la chair et de la pensée ; et nous étions par nature des enfants de colère, comme les autres.

Pour notre plaisir, pour l’accomplissement de nos désirs, vers où nous tournons-nous, sans être convertis ? Nous nous tournons vers la chair. C’est ce que font les gens non-convertis, ils recherchent constamment du réconfort, de la force, et de l’assurance à l’intérieur. Quel est mon désir charnel, mon désir égocentrique ? C’était de ce bras de la chair que nous devions être rachetés.

Proverbes 3:5 Confie-toi en l’Éternel de tout ton cœur, et ne t’appuie point sur ta propre intelligence ; 6 Reconnais-le dans tous tes voies, et il dirigera tes sentiers. 7 Ne sois point sage à tes propres yeux ; crains l’Éternel, et détourne-toi du mal.

Pouvez-vous voir que ceci aborde directement la situation ? Le conseil est de se confier en l’Éternel, par opposition à s’appuyer sur sa propre intelligence. « Reconnais-le dans tous tes voies, et il dirigera tes sentiers. Ne sois point sage à tes propres yeux ; crains l’Éternel, et détourne-toi du mal. » Pouvez-vous voir le bras de la chair contre le bras du Seigneur ? C’est très important, c’est cela le conseil, de sortir de ce bras de la chair sur lequel nous avons l’habitude de compter, à l’intérieur de nous-mêmes. Le conseil qui est donné ici, c’est : « Confie-toi en l’Éternel de tout ton cœur, et ne t’appuie point sur ta propre intelligence. » Ne t’appuie pas sur le bras de la chair, ta propre intelligence. Il y a l’exemple de l’histoire de la rédemption, l’exemple de Jésus qui nous montre dans Son expérience. Il avait quelque chose en Lui sur quoi Il aurait pu compter et qui n’était pas le Seigneur.

Le bras de l’Éternel et le bras de la chair en Jésus

Hébreux 5:7 Qui durant les jours de sa chair, ayant offert, avec de grands cris et avec larmes, des prières et des supplications à celui qui pouvait le sauver de la mort, et ayant été exaucé à cause de sa piété, 8 Quoiqu’il fût un Fils, il a pourtant appris l’obéissance par les choses qu’il a souffertes, 9 Et ayant été rendu parfait, il est devenu l’auteur du salut éternel pour tous ceux qui lui obéissent ;

Quelle était Son expérience dans les jours de Sa chair ?s Avait-Il un problème avec Sa chair ? Que serait-il arrivé s’Il avait suivi Sa chair ? Il serait mort, parce que Sa chair est morte ; mais Il a crié à Celui qui pouvait le sauver de la mort. Il a appris à s’appuyer sur le Père et sur Son aide, et non pas sur Lui-même. Il est l’auteur de notre salut, et Il nous montre par Son propre exemple comment nous allons être sauvés de notre tendance à nous appuyer sur la chair. Il a crié à Celui qui pouvait le sauver. En d’autres termes, Il ne voulait pas exercer Sa propre chair pour se sauver Lui-même.

Jean 5:19 Alors Jésus répondit et leur dit : En vérité, en vérité, je vous dis : Le Fils ne peut rien faire de lui-même, sinon ce qu’il voit le Père faire ; car quelque chose qu’il fasse, le Fils aussi les fait pareillement.

Sur quoi s’appuyait-Il ? Il ne s’appuyait pas sur Lui-même : « Je ne peux rien faire de moi-même ; je ne m’appuierai pas sur moi-même ; je dépends entièrement et totalement du Seigneur, de ce qu’Il fait et de ce qu’il me montre comment faire. »

Jean 5:30 Je ne puis rien faire de moi-même ; selon ce que j’entends, je juge ; et mon jugement est juste, parce que je ne cherche point ma propre volonté, mais la volonté du Père qui m’a envoyé.

Je sais que ce que je dis est juste. Je sais que ce que je fais est juste parce que je ne m’appuie pas sur le bras de la chair. Je m’appuie entièrement et complètement sur ce que je vois et ce que j’entends le Père dans le ciel dire et faire. Pour ce qui est de moi et de mes circonstances, ma chair, je ne prête pas attention à cela ; je ne m’appuie pas sur ça. Voilà l’exemple de Jésus dans notre expérience du salut. Si nous parlons de s’appuyer sur le bras de la chair, nous devons premièrement nous occuper de ça. Est-ce que je m’appuie sur mes propres perceptions humaines, sur ma propre dépendance vis-à-vis de moi-même ? C’est de cette attitude dont Jésus est l’auteur que vient le bras du Seigneur : « Je ne peux pas dépendre de ma chair, je ne peux dépendre de rien d’autre que ce qui m’est montré par le Père ».

Ésaïe 53:1 Qui a cru à notre message ? et à qui le bras de l’Éternel a-t-il été révélé ? 2 Car il grandira devant lui comme un rejeton, et comme une racine sortant d’une terre desséchée ; il n’a ni forme, ni apparence ; et quand nous le regardons, [il n’y a] point de beauté qui fasse que nous le désirions.

À qui le bras du Seigneur a-t-il été révélé ? Lorsque nous regardons à Jésus, la chair n’est pas contente parce que la chair n’a pas le sentiment que c’est un soutien. « Il grandira devant lui comme un rejeton, et comme une racine sortant d’une terre desséchée ; il n’a ni forme, ni apparence ; et quand nous le regardons, il n’y a point de beauté qui fasse que nous le désirions. » La chair n’est pas satisfaite par cela. C’est ça le bras du Seigneur. Le bras du Seigneur est révélé en Jésus Christ. Si je veux comprendre ce que c’est de ne pas s’appuyer sur le bras de la chair, mais de s’appuyer sur le bras de Seigneur, c’est très clair devant nous quand nous observons Jésus et que nous regardons à Lui. Lorsqu’un être humain, comme Jésus, renie Sa chair à l’intérieur, et ne communique que la voix de Dieu et les actions de Dieu, que voyons-nous dans l’être humain ? Nous voyons le bras du Seigneur dans l’être humain. C’est ce que Jésus est venu révéler – le bras du Seigneur.

Le bras de l’Éternel

Ésaïe 52:10 L’Éternel a mis à nu le bras de sa sainteté devant les yeux de toutes les nations ; et tous les bouts de la terre verront le salut de notre Dieu.

Il a mis à nu Son bras en Jésus. Les pharisiens voyaient Jésus comme un être humain, et ils pensaient qu’Il n’était qu’un être humain, mais le bras du Seigneur était révélé là et mis à nu dans cet être humain. Jésus a été envoyé par le Père, le Père s’est communiqué à Son Fils, et Son Fils était totalement dépourvu de la chair humaine, et Il dépendait entièrement de la révélation du Père. Il révélait là le bras de Seigneur.

Qu’a fait Jésus pour révéler le bras du Seigneur à l’humanité ?

Jean 20:21 Et Jésus leur dit de nouveau : [Que] la paix [soit] avec vous ; comme [mon] Père m’a envoyé, je vous envoie aussi. 22 Et quand il eut dit cela, il souffla sur [eux], et leur dit : Recevez l’Esprit Saint. 23 À quiconque vous remettez les péchés, ils leur sont remis ; [et] à quiconque vous les retenez, ils sont retenus.

Qu’est-ce que Jésus est en train de dire ? « Je suis venu sur cette terre, i’ai été envoyé du Père pour révéler le bras du Seigneur. Maintenant, comme j’ai été envoyé, je vous envoie. » Pour faire quoi ? Les péchés mêmes que vous remettrez, ils leur seront remis. Pourquoi ? Comment est-ce que ça marche ? L’Église catholique croit que cela veut dire leur idée. Ce n’est pas l’idée catholique ; c’est le peuple que Dieu envoie et qui suit exactement le processus de Jésus, lequel dit Lui-même : « Je ne puis rien faire de Moi-même. » Ils dépendent tellement de ce que Dieu leur révèle qu’ils répètent simplement, comme l’a fait Jésus, ce que le Père dit et fait. Il dit : « Je veux que vous fassiez la même chose que ce que je fais, et alors vous révèlerez le bras du Seigneur dans votre vie. » Un être humain doit représenter le bras du Seigneur, tout en luttant à l’intérieur entre le bras de la chair humaine et l’Esprit de Dieu qui agit et contrôle. Jésus s’est battu contre cela, et chaque croyant a la chair mais il refuse de s’appuyer sur le bras de la chair, il dépend entièrement du conseil du Seigneur et il se confie entièrement en Lui, comme l’a fait Jésus. Cette personne-là révèle le bras du Seigneur.

Ésaïe 59:16 Et il a vu qu'[il n’y avait] pas un homme, et il s’est étonné qu'[il n’y ait] pas d’intercesseur ; c’est pourquoi son bras lui a apporté le salut, et sa justice l’a soutenu.

Jésus luttait là dans la chair humaine, à Gethsémané, Il cherchait quelqu’un mais il n’y avait personne. Quand Il a réalisé qu’il n’y avait pas d’aides et qu’Il ne pouvait même pas réussir Lui-même, c’est le bras du Seigneur qui Lui a apporté le salut. La justice du Seigneur l’a soutenu. C’est cela l’illustration du fait qu’un être humain qui lutte contre l’attaque de la chair humaine, ou le bras de la chair, peut lutter et vaincre comme Jésus a vaincu. Et alors, le bras du Seigneur est révélé dans l’être humain. C’est là l’essence même du salut. La terminologie du bras de la chair contre le bras du Seigneur est un sujet très important. C’est en fait lié à notre salut.

Ésaïe 40:6 La voix dit : Crie. Et il dit : Que crierai-je ? Toute chair [est comme] l’herbe, et toute sa grâce [est] comme la fleur des champs. 7 L’herbe sèche, la fleur se fane, parce que l’esprit de l’Éternel souffle dessus ; certainement le peuple [est comme] l’herbe. 8 L’herbe sèche, la fleur se fane, mais la parole de notre Dieu demeurera éternellement. 9 Ô Sion, qui apporte de bonnes nouvelles, monte sur la haute montagne ; ô Jérusalem, qui apporte de bonnes nouvelles, élève ta voix avec force ; élève-la, ne crains point ; dis aux villes de Juda : Voici votre Dieu ! 10 Voici, le Seigneur, l’Éternel, viendra avec une [main] forte ; et son bras dominera pour lui ; voici, sa récompense [est] avec lui, et son œuvre devant lui. 11 Il paîtra son troupeau comme un berger ; il rassemblera les agneaux de son bras, et [les] portera dans son sein ; il conduira doucement celles qui allaitent.

Est-ce que nous lisons au sujet de la rédemption ? Pouvez-vous voir que c’est lié au contraste entre s’appuyer sur le bras de la chair et sur le bras du Seigneur ? Avant que Jésus Christ soit venu, Son chemin avait été préparé par Jean-Baptiste. « Que crierai-je ? » Jean-Baptiste, qui comptait sur le Père, et non sur la chair, demandait : « Que ferai-je ? Que veux-tu que je fasse ? »

La chair est comme l’herbe

Aujourd’hui, vous pensez peut-être que c’est magnifique, je peux m’allonger dans l’herbe, elle est belle et verdoyante, cela vous donne un sentiment de sécurité ; mais demain, ou après la sécheresse, il n’y a plus rien. C’est la chair. Si vous compter sur elle, elle vous laissera tomber. L’herbe sèche, la fleur se fane ; mais la parole de notre Dieu demeurera éternellement. Allez Sion, tu dois déclarer et apporter de bonnes nouvelles. Ne crains pas, dis aux villes du Juda : « Voici votre Dieu. » N’aie pas peur de ce qu’ils ne t’écouteront peut-être pas, n’aie pas peur de ce que « je ne fais peut-être pas ce qui est juste » ; fais simplement ce que le Seigneur ordonne, comme Il l’a fait avec Jésus, et Jésus a obéi. Il ne s’est pas détourné, Il a fait exactement tout ce que le Père Lui a dit. Voilà la signification des paroles du verset 10 : « Voici, le Seigneur, l’Éternel, viendra avec une main forte ; et son bras dominera pour lui ; voici, sa récompense est avec lui, et son œuvre devant lui. Il paîtra son troupeau comme un berger. »

Il y a une compréhension tellement resplendissante dans ces passages. Voilà l’évangile qui nous montre que des êtres humains, Sion, peuvent aller de l’avant avec l’assurance qu’ils ne se reposent pas sur le bras de la chair quand ils comprennent cet évangile. Lorsque nous avons reçu la lumière de cet évangile et la révélation de Jésus, de l’humanité combinée à la divinité en Lui (et voilà de nouveau le sujet de la nature de Christ), vous ne pouvez pas fuir ce sujet si vous voulez être au clair dans votre esprit sur ce qu’est la véritable activité de l’évangile. Si nous ne croyions pas que Jésus avait la chair qui voulait s’imposer, et qu’Il a dit : « Non, chair, tu n’as rien pour moi sur quoi dépendre ; je dépendrai entièrement du Seigneur dans mon expérience », alors nous manquons de voir l’exemple par lequel nous, en tant qu’êtres humains, en tant que Sion, devons représenter au monde le bras du Seigneur, et non le bras de la chair.

2 Pierre 1:2 Que la grâce et la paix vous soient multipliées, par la connaissance de Dieu, et de Jésus notre Seigneur,

Qu’est-ce que ça veut dire ? La connaissance de Jésus notre Seigneur, et de Son Dieu, notre Dieu – quand nous avons la connaissance de l’interaction entre la chair et le bras de Dieu, ou l’Esprit, cette connaissance :

2 Pierre 1:3 Selon que sa divine puissance nous a donné toutes les choses qui regardent la vie et à la piété, par la connaissance de celui qui nous a appelés à la gloire et à la vertu ; 4 Par laquelle nous sont données de très grandes et précieuses promesses, afin que par elles vous soyez participants de la nature divine, ayant échappé à la corruption qui est dans le monde par la convoitise.

Nous qui avons la connaissance du vrai Jésus dans Son combat entre l’Esprit et la chair, quand nous avons cette connaissance et que nous voyons ce que Jésus, en tant qu’auteur de notre salut, a accompli sous nos yeux, et que nous embrassons cela, nous sommes participants de la nature divine. C’est ce qui est écrit. Et étant participants de la nature divine, nous suivons maintenant les traces de Jésus, parce qu’Il était divin et humain. Sur lequel des deux nous appuierons-nous en nous-mêmes ? Allons-nous nous appuyer sur le bras de la chair, notre vie habituelle, ou allons-nous nous appuyer sur la nature divine à l’intérieur ? Voilà la description de ce genre d’expérience :

Galates 5:16 Mais je dis : Marchez selon l’Esprit, et vous n’accomplirez pas la convoitise de la chair. 17 Car la chair convoite contre l’Esprit, et l’Esprit contre la chair ; et ces choses sont opposées l’une à l’autre, de telle sorte que vous ne pouvez point faire les choses que vous voudriez.

Réfléchissez à ce passage. Afin de recevoir la nature divine nous avons maintenant un combat double, un combat avec deux éléments. La chair, avec toutes ses différentes dépendances qui ont donné du sens à notre vie dans le passé, veut faire quelque chose, et l’Esprit dit : « Je ne veux pas ça. » Ensuite l’Esprit dit : « Nous voulons ceci », et la chair dit : « Je ne veux pas ça. » Est-ce que vous avez déjà été dans cette expérience ? C’est accablant. Ça va de pire en pire, de telle sorte que vous ne pouvez pas faire comme vous voudriez, jusqu’à ce que vous sachiez enfin comment résoudre le problème. Comment est-ce que vous vous sentez quand vous ne pouvez pas faire comme vous voudriez ? C’est une expérience bouleversante à l’intérieur. Jésus a vécu cela.

Dans le combat du bras de la chair contre le bras de Dieu à l’intérieur, sur lequel nous appuierons-nous pour mon sentiment d’accomplissement, et pour mon sentiment de réussite ? Cela va de soi que je ne m’appuierai pas sur le bras de la chair, mais c’est une épreuve parce que nous sommes devenus tellement enclins à nous appuyer sur le bras de la chair en nous. L’autre est une nouvelle expérience qui demande beaucoup d’efforts. Jésus l’a montré. En gardant mes yeux fixés sur Jésus dans le combat, alors ce bras du Seigneur me sera révélé et je m’appuierai sur Lui.

Jérémie 17:5 Ainsi dit l’Éternel : Maudit [soit] l’homme qui se confie en l’homme, qui fait de la chair son bras, et dont le cœur se retire de l’Éternel.

En chacun de nous, nous prenons des décisions, soit je vais écouter la chair, soit je vais écouter l’Éternel. Malheur à moi si je suis la chair et que je refuse de tenir compte en mon cœur de la voix du divin. Alors, je m’engage sur un chemin que ma vie spirituelle ne veut pas, mais ma chair aime ça, c’est agréable. En fin de compte, cela m’entrainera dans une chair qui est comme l’herbe : elle finira par sécher. Au début ça a l’air beau, au début il y a des fleurs et c’est joli. Donc nous pensons que c’est le bon chemin à suivre, mais cela finira par sécher, et nous serons dans un marais salant.

Ésaïe 33:2 Éternel, aie pitié de nous ! Nous nous sommes attendus à toi ; sois leur bras chaque matin, et notre salut au temps de la détresse.

Nous avons un magnifique exemple de cela en Jésus. Il était dans la détresse, et bien qu’Il ait traversé la pénurie de la chair qui se dessèche, Il en est sorti en puissance, et le bras du Seigneur était révélé. C’est cela notre cri, voilà la prière, dans ce passage : « Ô Seigneur, aie pitié de nous ; nous nous sommes attendus à toi ; sois leur bras chaque matin. »

En tant qu’êtres humains, nous sommes sujets aux artifices malins et aux tentations de cet ennemi déchu [Satan]. Et à moins que nous soyons gardés par la puissance de Christ, nous serons certainement emportés par les sophismes sataniques par lesquelles le monde est submergé. Notre sécurité est de nous appuyer, non pas sur la puissance humaine, sur le bras de la chair, mais sur le bras divin. Ceux qui sont participants de la nature divine ne seront pas séduits par Satan. {Manuscript Releases Vol. 21 464.3}

Nous devons être participants de la nature divine, et si nous comprenons le combat entre l’Esprit et la chair en Christ, et que nous le voyons en nous-mêmes, nous ne serons pas séduits par Satan. Nous pouvons voir très clairement le bras de la chair contre le bras de Dieu ; nous le verrons. Satan ne peut pas créer de sophisme dans mon esprit. Est-ce que vous pouvez voir là où les sophismes agissent autour de nous, et à quel point les gens, sous l’influence des sophismes de Satan, sont poussés à dépendre du bras de la chair au lieu d’un simple Ainsi dit l’Éternel ?

Tous seront mis à l’épreuve. Des hommes prétendant être chrétiens seront placés dans des postes de confiance, {Manuscript Releases Vol. 21 464.4}

Devrions-nous ne faire confiance qu’en Dieu ? Des hommes prétendant être chrétiens seront placés dans des postes de confiance. Est-ce que nous devons faire confiance au poste ? Oui, parce qu’ils ont été placés dans ces postes. Dieu les a placés là. « Comme j’ai été envoyé, vous êtes aussi envoyés. » Dans l’Église il y a des hommes qui sont placés dans des postes de confiance,

… comme gardiens sur le troupeau de Dieu. Mais s’ils se comportent comme des dictateurs, et [qu’ils] exercent une autorité arbitraire, ils ne sont pas à leur place. {Ibid.}

S’ils occupent des postes de confiance, quand est-ce qu’ils en sortent ? Est-ce que vous le voyez ? Le bras du Seigneur doit être révélé par ceux qu’Il a envoyés, mais dès l’instant qu’ils se comportent comme des dictateurs, et qu’ils exercent une autorité arbitraire, ils ne sont plus dans cette fonction.

Christ seul est notre suffisance. Un grand mal a résulté de la conduite d’hommes qui se sont élevés comme seigneurs sur l’héritage de Dieu. {Ibid.}

Cela ouvre tout de suite un vaste champ pour reconnaître le bras du Seigneur contre le bras de la chair dans l’Église.

Nous sommes la propriété de Dieu. Nous devons voir en Jésus Christ un exemple de ce que nous devrions être. Chaque âme devrait être éduquée à regarder, non à ses semblables, mais à Christ. Il est l’auteur et le finisseur de notre foi. Que nul homme ne considère [cela] comme son rôle de faire remarquer aux autres leur devoir d’une manière coercitive. Dieu interdit cela. Tous doivent être guidés sur le sentier du devoir par la simple parole de Dieu. {Manuscript Releases Vol. 21 464.5}

S’il y a une personne, un être humain, qui est dans un poste de confiance, s’il est le bras du Seigneur pour l’Église, alors que fera-t-il ? Il fera ce que Dieu ferait, il fera ce que Jésus ferait. Dès l’instant qu’il ne fait pas cela, il n’est pas le bras du Seigneur ; il compte sur, et il communique, le bras de la chair. C’est ici parfaitement clair. En chaque être humain que Dieu a envoyé pour être le sous-berger, il doit y avoir une décision quotidienne de ne pas suivre le bras de la chair à l’intérieur, mais de suivre le bras du Seigneur. Nous avons une très belle description d’une personne qui a appris cela et qui est devenue le bras du Seigneur :

Psaume 89:18 Car l’Éternel [est] notre protection ; et le Saint d’Israël [est] notre roi. 19 Alors tu parlas en vision à ton saint, et tu dis : J’ai placé [mon] secours sur [un homme] puissant ; j’ai élevé un élu d’entre le peuple. 20 J’ai trouvé David mon serviteur, je l’ai oint de mon huile sainte ; 21 Ma main sera affermie avec lui, et mon bras le fortifiera.

Voilà une personne qui avait été choisie d’entre le peuple. C’était David, qui avait traversé toute cette expérience, et à qui Dieu pouvait ensuite faire confiance, de telle sorte que lorsqu’il était oint, c’était la main de Dieu qui était affermie en lui. Le bras de Dieu est sa force. Nous avons ici un être humain que Dieu a donné dans un but précis.

Ésaïe 55:3 … je traiterai avec vous une alliance éternelle, [savoir] les grâces immuables de David. 4 Voici, je l’ai donné [comme] témoin aux peuples, [comme] chef et commandant des peuples.

Lorsque David a rempli sa fonction, est-ce que c’était le bras de la chair ? Non, parce que Dieu l’a donné comme commandant. Son bras, Sa main œuvrait à travers David.

Sous le règne de David, le peuple d’Israël gagna en force et en droiture par l’obéissance à la loi de Dieu. Mais les rois qui suivirent recherchaient leur propre exaltation. Ils s’appropriaient la gloire pour la grandeur du royaume, en oubliant qu’ils étaient complètement dépendants de Dieu. Ils se considéraient comme sages et indépendants parce que l’homme faillible et imparfait les honorait. Ils devinrent corrompus, immoraux, et se rebellèrent contre le Seigneur, se détournant de Lui pour [se tourner vers] l’adoration des idoles. {Bible Commentary Vol. 4 1155.6}

Sous le règne de David, il y avait, par opposition avec les autres rois, une reconnaissance selon laquelle David réalisait qu’il avait besoin d’une dépendance absolue au Seigneur, et c’est pour cela que le Seigneur pouvait faire de Lui Son bras et Sa main. Remarquez pourquoi cela pouvait être ainsi, et pourquoi Il pouvait faire cela quand David avait commis ce terrible péché et s’en été repenti. Remarquez ce pour quoi il implorait Dieu. Nous avons d’abord regardé Jésus, et maintenant nous observons David, et ensuite nous nous tournerons vers Moïse. Nous verrons que l’être humain qui a lutté dans le combat entre l’Esprit et la chair et qui, dans le combat, a fait le choix de ne pas compter sur la chair, mais sur l’Esprit, est celui qui peut révéler le bras du Seigneur.

Psaume 51:1 Au maître chantre, Psaume de David, lorsque Nathan le prophète vint à lui, après que David fut allé vers Bath-Shéba. Ô Dieu, aie pitié de moi, selon ta tendre bonté ; selon la multitude de tes compassions, efface mes transgressions. 2 Lave-moi parfaitement de mon iniquité, et purifie-moi de mon péché. 3 Car je reconnais mes transgressions, et mon péché [est] continuellement devant moi.

Est-ce que cela est important par rapport au fait de ne pas dépendre du bras de la chair ? « Je sais que dans ma chair je suis un pécheur », et donc il reconnaissait la dépravation absolue de sa chair ; c’était continuellement devant lui. Puis il crie à Dieu :

Psaume 51:11 Ne me rejette point de devant ta présence, et ne m’ôte point ton esprit saint. 12 Rends-moi la joie de ton salut, et soutiens-moi [par ton] esprit de liberté. 13 [Alors] j’enseignerai tes voies aux transgresseurs, et les pécheurs se convertiront à toi.

Un être humain

« Je serai le bras du Seigneur. Je serai un berger. » C’est pour cela que Jésus était appelé le Fils de David. Lorsque nous sommes troublés au sujet de ce qu’est le bras de la chair et ce qu’est le bras du Seigneur, si nous pouvions nous tourner vers un homme tel que David, est-ce que nous serions en train de nous appuyer sur le bras de la chair ? D’après cela, non. Lorsque nous sommes troublés, particulièrement en nous-mêmes, entre la chair et l’Esprit, y-a-t-il quelqu’un qui soit allé avant moi, pour m’aider ? Y-a-t-il quelque être humain ? Je ne peux pas voir Jésus correctement, y-a-t-il un être humain que Dieu utilisera pour m’aider ? Les choses sont-elles différentes aujourd’hui de ce qu’elles étaient aux jours de Moïse ?

Ésaïe 63:11 Alors il se souvint des jours anciens, de Moïse, [et] de son peuple, [disant] : Où [est] celui qui les fit remonter de la mer avec le berger de son troupeau ? Où [est] celui qui mit son Esprit saint en lui ? 12 Qui [les] conduisit par la main droite de Moïse, par son bras glorieux, qui fendit les eaux devant eux, afin qu’il s’acquît un nom éternel ?

Moïse était-il Son bras glorieux ? C’était par Moïse, quand il étendit son bras sur les eaux avec sa verge dans la main, que les eaux se sont divisées. Aux yeux du témoin, c’était Moïse qui les conduisait hors d’Égypte, mais comme c’est écrit : « Où est celui qui les fit remonter de la mer avec le berger de son troupeau ? » Celui qui les fit remonter de la mer avec le berger de son troupeau. Qui était Moïse ? Le berger du troupeau de Dieu. C’était par la main droite de Moïse avec le bras glorieux de Dieu que cela a eu lieu.

Dans les perplexités et les adversités d’aujourd’hui hors desquelles nous avons besoin d’être guidés, nous allons être parmi ce peuple qui va chanter le cantique de Moïse. Est-ce que c’est seulement le Seigneur et moi, sans aucun agent humain qui m’y conduira ? C’est ce que nous apprenons aujourd’hui par des personnes à l’esprit très indépendant. Ils brouillent le tableau. Ils disent : « C’est juste le Seigneur et vous. » Et donc ils suivent tous de manière indépendante la voie sur laquelle ils pensent que le Seigneur les guide.

Des petits dieux

Et ils deviennent des petits dieux, des petites Églises à eux, à cause de cette mentalité : « Ne vous appuyez pas sur le bras de la chair. Ne vous appuyez même pas sur les pionniers. » C’est ce que nous faisons, n’est-ce pas ? Nous nous appuyons sur le Seigneur qui a conduit Son peuple par l’intermédiaire des pionniers. Maintenant que nous en sommes tous arrivés jusqu’ici, nous sommes souvent mis en déroute par la question : « Qu’ont dit les pionniers ? » Avons-nous encore aujourd’hui des hommes et des femmes avec qui nous pouvons parler, et qui peuvent faire la même chose qu’auraient faite les pionniers s’ils étaient avec nous aujourd’hui ?

Ésaïe 30:20 Et [quoique] le Seigneur vous donne le pain d’adversité, et l’eau d’affliction, néanmoins tes docteurs ne seront plus retirés dans un coin, mais tes yeux verront tes docteurs. 21 Et tes oreilles entendront une parole derrière toi, disant : C’est ici le chemin, marchez-y ; quand vous irez à droite, et quand vous irez à gauche.

Lorsque nous sommes dans l’adversité et la perplexité aujourd’hui, est-ce que Dieu dit : « Je vais simplement te guider » ? Il dit : « Tes docteurs ne seront plus retirés dans un coin, mais tes yeux verront tes docteurs. Et dans tes oreilles, le Saint-Esprit murmurera : C’est ici. » Voilà la description. Nous savons bien que Dieu a établi des dons et des postes de confiance dans Son Église – Éphésiens 4. Jésus a quitté le monde et Il a laissé derrière Lui des dons: les uns, apôtres, les autres prophètes, les autres évangélistes, et les autres pasteurs et docteurs. Pour quoi faire ? Ils étaient destinés à parfaire les saints. Qui ? Le Seigneur à travers eux, bien sûr, mais c’était eux les gens qu’Il avait établi par Ses dons pour occuper des postes de confiance et préparer un peuple à subsister quand Jésus vient, à être parfait. Dieu ne se n’est pas laissé sans aides humains dans les derniers jours.

Des aides humains

En parlant des temps directement avant la fin du temps de grâce, l’achèvement de l’œuvre, Jésus dit :

Matthieu 24:45 Qui donc est un serviteur fidèle et sage, que son seigneur a établi sur sa maison, pour leur donner la nourriture au temps convenable ? 46 Heureux ce serviteur que son seigneur, quand il viendra, trouvera faisant ainsi. 47 En vérité, je vous dis qu’il l’établira sur tous ses biens.

Jusqu’à la toute dernière fin, Dieu a Ses serviteurs qui donneront la nourriture spirituelle comme l’avait Moïse, comme l’avait fait David, comme l’avaient fait les disciples, et comme l’ont fait les pionniers. Ce seront des hommes et des femmes que Dieu a établi dans des postes. Pourquoi ? Parce qu’ils suivent exactement le bras du Seigneur au lieu du bras de la chair à l’intérieur d’eux. Ce sont eux les gens qu’Il choisit. Vous pouvez sans risque leur faire confiance quand ils ne révèlent pas de chair sur le plan de leur représentation de la vérité. Les messages des anges d’Apocalypse sont merveilleusement vérifiés selon le passage suivant. Une fois de plus, vous voyez le bras du Seigneur à travers l’humain :

Malachie 2:4 Et vous saurez que je vous ai envoyé ce commandement, afin que mon alliance soit avec Lévi, dit l’Éternel des armées. 5 Mon alliance avec lui était [une alliance] de vie et de paix ; et je les lui ai données [à cause de] la crainte avec laquelle il me craignit, et fut effrayé devant mon nom. 6 La loi de vérité était dans sa bouche, et l’iniquité ne s’est point trouvée sur ses lèvres ; il a marché avec moi dans la paix et dans l’équité, et il en a détourné plusieurs de l’iniquité. 7 Car les lèvres du prêtre devraient garder la connaissance, et on devrait rechercher la loi de sa bouche ; car il [est] le messager du SEIGNEUR des armées.

Beaucoup aujourd’hui ne voient pas l’intérêt de chercher de l’aide auprès de qui que ce soit. Pourquoi font-ils cela ? Parce qu’ils lisent l’Esprit de Prophétie, et qu’en le lisant en dehors de sa juste intention, ils feront penser ceci aux gens :

Pendant longtemps, j’ai vu le danger qui entrait dans nos rangs dans la tendance de regarder à la sagesse humaine et de dépendre de la direction humaine. Cela se révèlera toujours être un piège pour les âmes, et j’ai pour ordre de lever le signal de détresse, d’en avertir mes confrères, et de les diriger vers le Seigneur Jésus. L’homme ou la femme qui s’appuie sur la sagesse de l’esprit humain s’appuie sur un roseau brisé. {Upward Look 290.2}

Un ouvrier ne devrait jamais encourager celui qui a besoin d’instruction et d’aide à aller en premier vers les intermédiaires humains pour [obtenir] une compréhension de son devoir. . . . C’est une mauvaise éducation d’enseigner à notre peuple de s’appuyer sur des aides humaines, au lieu d’aller au Seigneur dans la prière. L’ennemi des âmes a été l’instigateur de cela, afin que des esprits soient obscurcis. . . . Ceux qui portent des responsabilités dans l’œuvre doivent coopérer avec des anges célestes en enseignant aux hommes et aux femmes à regarder à Dieu comme [à] la source de leur force. {Upward Look 290.5}

Lorsque vous lisez beaucoup d’écrits de Sr. White, vous comprendrez exactement ce qu’elle disait, mais les gens qui lisent ses écrits avec une approche partiale se jetteront sur ça et diront : « Vous voyez, vous, vous vous appuyez sur le bras de la chair en suivant un homme. » C’est ce qu’ils auraient dit du temps de Moïse, lorsque Coré, Dathan et Abiram ont dit : « Vous prenez trop sur vous. » C’est la même histoire, ce n’est pas différent. Nous trouvons l’équilibre en lisant une autre citation, afin de pouvoir comprendre clairement ce qui est derrière la signification de la déclaration d’Upward Look :

Ne refusez pas de vous unir avec vos frères, craignant que si vous vous mettez sur un [pied] d’égalité avec eux, vous ne serez pas capables de faire tout ce que votre propre jugement pourrait suggérer. Les ouvriers de Dieu doivent se consulter les uns les autres. Les pasteurs, les médecins ou les directeurs marchent sur de faux sentiers quand ils se considèrent comme un ensemble complet, quand ils ne ressentent aucun besoin de conseils de la part d’hommes d’expérience qui ont été conduits par le Seigneur, [et] qui, à mesure qu’ils sont allés de l’avant dans le renoncement à soi pour faire progresser l’œuvre, ont donné la preuve qu’ils étaient conduits et contrôlés par le Saint-Esprit et qu’ils étaient ainsi habilités à parler, à planifier et à agir avec sagesse et intelligence. {Medical Ministry 46.5}

Nous devons consulter des hommes d’expérience qui ont été conduits par le Seigneur, et qui, à mesure qu’ils sont allés de l’avant dans le renoncement à soi pour faire progresser l’œuvre, ont donné la preuve qu’ils étaient conduits et contrôlés par le Saint-Esprit et qu’ils étaient ainsi habilités à parler, à planifier et à agir avec sagesse et intelligence. Est-ce que vous pouvez voir l’illumination spirituelle importante ici ? Lorsque nous cherchons à consulter des gens, en regardant à ceux qui ont eu de l’expérience par le renoncement à soi en faisait progresser l’œuvre, et qui sont conduits et contrôlés par le Saint-Esprit, alors est-ce que nous nous appuyions sur le bras de la chair si nous nous tournons vers eux pour obtenir des conseils ? Pas du tout, d’après cela. C’est pareil que ceux qui ont vécu avant nous.

Voilà donc l’appréciation équilibrée de l’Esprit de Prophétie. Quand nous lisons les écrits de Sr. White d’un côté du spectre, et que nous n’ignorons pas les autres, cela devient tout à fait clair. Cela m’a pris de nombreuses années pour trouver l’équilibre de cela.

Ceux qui font de la crainte du Seigneur le commencement de leur sagesse et qui tiennent compte du conseil des hommes d’expérience peuvent être une grande bénédiction… {Testimonies for the Church Vol. 9 199.1}

Si je fais de la crainte du Seigneur le commencement de ma sagesse et que je tiens compte du conseil des hommes d’expérience, alors je serai une bénédiction, et je serai béni.

Aucun homme en particulier ne doit se considérer comme l’autorité en toutes choses. Nous devrions être prêts à apprendre l’un de l’autre. Les hommes grands et nobles d’esprit sont enseignables. Les esprits égoïstes et bornés ne sont pas disposés à être instruits. C’est le privilège des hommes s’associant avec des hommes de mettre à contribution l’esprit de chaque homme avec lequel ils entrent en contact, en absorbant chaque particule de bon sens qu’ils peuvent acquérir par l’expérience et l’éducation des autres. S’il y a des choses qui ne sont pas de valeur, mettez cela de côté. Si le cœur est humble, et que l’intention est sincère, ils auront des oreilles et une perception sanctifiées pour faire la distinction entre le vrai et le faux. {Manuscript Releases Vol. 15 346.1}

Sr. White écrit spécifiquement au sujet de ceux qui occupent des postes de confiance, et elle dit qu’ils doivent se consulter les uns les autres et apprendre de ceux qui ont de l’expérience. Elle dit ensuite qu’ils doivent aller de l’avant et paître le troupeau. Maintenant, sous ce genre de pasteurs qui ont cette noblesse d’esprit, et qui se fient aux conseils de ceux qui ont de longues années d’expérience, remarquez ce qu’elle dit à propos du troupeau :

J’ai vu que les pasteurs qui travaillent à la prédication et à la doctrine ont une grande œuvre devant eux ; une lourde responsabilité repose sur eux. Dans leur travail, ils ne viennent pas suffisamment près des cœurs. Leur travail est trop général, et souvent trop dispersé. Leur travail doit être concentré sur ceux-là mêmes pour qui ils travaillent. Lorsqu’ils prêchent de la chaire, ils ne font que commencer leur travail. Ils doivent ensuite vivre leur prédication, en se gardant sans cesse eux-mêmes, afin de ne pas attirer l’opprobre sur la cause de Dieu. Ils devraient illustrer par l’exemple la vie de Christ. 1 Corinthiens 3:9 : « Car nous sommes ouvriers avec Dieu. » 2 Corinthiens 6:1 : « Ainsi donc, étant ouvriers avec Lui, nous vous supplions aussi que vous n’ayez point reçu la grâce de Dieu en vain. » Le travail du pasteur n’est pas fini quand il quitte la chaire. Il ne devrait alors se débarrasser du fardeau et occuper son esprit avec de la lecture ou de la rédaction à moins que ce soit vraiment nécessaire. Il devrait suivre son travail public par des efforts privés, en travaillant personnellement pour les âmes à chaque fois qu’une opportunité se présente, en conversant au coin du feu, suppliant et implorant les âmes au nom de Christ à être réconciliées avec Dieu. Notre œuvre ici va bientôt s’achever, « et chaque homme recevra sa propre récompense selon son propre travail. »{Testimonies for the Church Vol. 1 432.1}

Le troupeau va maintenant rencontrer des hommes, et si nous avons une mentalité indépendante, nous penserons : « Non, nous n’avons pas besoin de toi. » Mais qu’est-ce qui est écrit ? Quand la prédication a été faite, alors le travail de la personne que Dieu a nommé est d’aller dans les foyers des gens et de les conseiller selon ce qui est écrit. Sommes-nous préparés à suivre cette compréhension équilibrée ? Par la grâce de Dieu nous l’avons fait en grande partie, mais ne soyez pas troublés par les esprits indépendants qui envoient des messages aujourd’hui, et si lorsque nous suivons ce processus et que nous disons : « Oui, je crois cela », d’autre gens disent : « Mais Fr. Paul croit cela et c’est pour cela que vous y croyiez », ou alors : « Fr. John croit cela et c’est pour ça que cette personne y croit. Vous suivez tous des hommes. »

Est-ce que cela vous arrive de vous justifier par rapport à cela ? Parfois j’ai l’impression que c’est ce que nous faisons. Il n’y a rien de mal à reconnaître que le Seigneur nous a envoyé des messagers. Il n’y a rien de mal à écouter attentivement ceux qui ont des années d’expérience, et de dire : « Oui, ce qu’ils représentent est clairement la voix de Jésus qui parle à mon cœur. Je ne l’avais pas reconnue avant, je me suis embrouillé entre l’Esprit et la chair. Maintenant ils identifient l’Esprit à l’intérieur de moi. » Pour le spectateur, on dirait qu’ils suivent John Thiel, ou qu’ils suivent Fr. Paul, ou qu’ils suivent qui que ce soit d’autre. C’est la manière dont ils nous jugent. Nous ne devons pas être troublés par l’état confus de l’esprit des adventistes aujourd’hui. Voici un simple Ainsi dit l’Éternel pour s’occuper du bras de la chair. Nous l’avons suivi attentivement. Il y a bien plus à lire. Je ne vais pas élargir cela en lisant d’avantage.

En résumé, nous pouvons nous appuyer sur le bras de la chair à l’intérieur de moi-même, ou en comptant sur les conseils humains, sur la façon de penser humaine de ceux qui s’appuient sur le bras de la chair en eux-mêmes. S’appuyer sur le bras du Seigneur c’est faire implicitement confiance à toute la parole du Seigneur que nous lisons et que nous recevons par ceux que le Seigneur nous envoie, et puis de lire pour nous-mêmes. C’est ma prière que l’on puisse se souvenir de ce message quand nous ferons face aux défis à l’avenir. Ils ne vont que devenir plus rudes. Ceux qui sont passés par de rudes expériences avant nous peuvent nous aider quand nous tremblons et que nous sommes prêts à plier sous le combat entre l’Esprit et la chair. Ne rejetons pas l’aide que Dieu nous envoie par d’autres êtres humains, c’est ma prière.

Amen.

Publié le 03/06/2015, dans -Sermons, et tagué , , , , , , . Bookmarquez ce permalien. Poster un commentaire.

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