Comprendre les périls des derniers jours (extrait)
Luc 21:34-36 Prenez donc garde à vous-mêmes, de peur que vos cœurs ne soient appesantis par la débauche, par l’ivrognerie et par les inquiétudes de cette vie; et que ce jour-là ne vous surprenne subitement. Car il surprendra comme un filet tous ceux qui habitent sur la face de la terre. Veillez donc, et priez en tout temps, afin que vous soyez trouvés dignes d’éviter toutes ces choses qui doivent arriver, et de subsister devant le Fils de l’homme.
Extraits du sermon :
Pourquoi est-il si facile pour nous de ne pas être prêts ? Pourquoi Jésus donne-t-Il ce sérieux avertissement que vous ne serez pas prêts ? Vous voyez, nous qui sommes adventistes du septième jour, nous avons certaines images prophétiques dans notre esprit, et nous avons toutes ces images prophétiques des derniers jours alignées l’une après l’autre, segmentées. Nous nous attendons donc à ce que ceci se produise, puis nous nous attendons à ce que la chose suivante se produise, et nous nous attendons à ce que cela se produise, et nous attendons que l’accomplissement des prophéties au sujet du temps de détresse soit une démarcation distincte, un point de référence particulier. Et si nous ne voyons pas ce point de référence, nous risquons d’être pris par surprise. Nous nous attendons à des événements marqués, qui se différencient les uns des autres. Le temps de détresse différencié d’une période antérieure et préliminaire de paix. Nous nous attendons à ce qu’il y ait la paix, et puis ensuite, boum, c’est le temps de détresse.
En tant qu’adventistes du septième jour, nous cherchons une ligne de démarcation nette entre la paix et le temps de détresse. Et nous ne nous rendons pas compte de ce que dit la parole de Dieu, à savoir qu’il s’agit d’une augmentation et d’un développement lent, et que nous pourrions être en plein dans ce développement sans même nous en rendre compte. Nous avons été et sommes conditionnés à accepter que nous ne vivons pas encore dans le temps de détresse, parce qu’il y a encore la paix. Mais est-ce vraiment la paix ? Y a-t-il quelque chose qui se passe et qui précède le temps de détresse ? À l’époque de Sœur White, les adventistes du septième jour s’attendaient à ce que la venue de Jésus ait lieu de leur vivant. Ils s’attendaient à ce que Jésus vienne à ce moment-là. Puis vint la Première Guerre mondiale ; certains pensaient que c’était Armageddon. Puis la guerre est passée. Ils ont été conditionnés. Lorsque la guerre est passée, ils ont pensé que ce n’était pas Armageddon après tout. Puis vint la Seconde Guerre mondiale. C’était vraiment sérieux. Et encore une fois, la guerre est passée. Et nous fonctionnons toujours ; nous vivons toujours sur cette terre comme si rien ne s’était passé.
Le jour de l’Éternel est en train de se dérouler autour de nous en préparation de sa frappe finale, et c’est ce que beaucoup de gens ne réalisent pas. Réfléchissez à la citation suivante, dans laquelle Sœur White examine ce groupe.
Un groupe différent de celui décrit précédemment me fut alors présenté. Ils attendaient et veillaient. Leurs yeux étaient dirigés vers le ciel, et les paroles de leur Maître étaient sur leurs lèvres: « Or, ce que je vous dis, je le dis à tous: Veillez. » « Veillez donc, car vous ne savez pas quand le Maître de la maison viendra, ou le soir, ou à minuit, ou au chant du coq ou le matin; de peur qu’arrivant tout à coup Il ne vous trouve endormis. » Le Seigneur laisse entendre qu’il y aura un délai avant que le matin ne se lève. Mais il ne veut pas qu’ils se laissent aller à la lassitude, ni qu’ils relâchent leur vigilance, parce que le matin ne vient pas aussi tôt qu’ils l’espéraient. Les personnes en attente me furent représentées comme regardant vers le haut. Ils s’encourageaient les uns les autres en répétant ces mots : « La première et la deuxième veille sont passées… {2T 192.1}
Nous nous y attendions, et elle est passée ; nous nous y attendions, et elle est passée. La première et la deuxième veille.
» …Nous sommes dans la troisième veille, attendant et guettant le retour du Maître. Il ne reste plus qu’une brève période de veille. » J’en vis qui se lassaient ; leurs yeux étaient dirigés vers le bas, et ils étaient absorbés par les choses terrestres, et ils ne veillaient pas avec fidélité. {2T 192.1}
Vous vous souvenez de ce que Jésus a dit ? « Appesantis [/absorbés] par la débauche, par l’ivrognerie et par les inquiétudes de cette vie. » C’est ce que font les gens une fois la deuxième veille passée. Ils se lassaient, « leurs yeux étaient dirigés vers le bas, et ils étaient absorbés par les choses terrestres, et ils ne veillaient pas avec fidélité ». Ils étaient occupés par leurs affaires quotidiennes.
Ils disaient : « À la première veille, nous attendions notre Maître, mais nous avons été déçus. Nous pensions qu’Il viendrait sûrement à la deuxième veille, mais celle-ci est passée et Il n’est pas venu. Il se peut que nous soyons à nouveau déçus. Nous n’avons pas besoin d’être si exigeants. Il se peut qu’Il ne vienne pas à la veille suivante. Nous sommes à la troisième veille, et maintenant nous pensons qu’il vaut mieux amasser nos trésors sur la terre, afin d’être à l’abri du besoin. » {2T 192.1}
N’est-ce pas là le problème ? « Nous devons être à l’abri du besoin. » Et donc nous sommes occupés à nous prémunir contre le besoin.
Beaucoup dormaient, abrutis par les inquiétudes de cette vie et charmés par la séduction des richesses, quittant ainsi leur poste de veille et d’attente. {2T 192.1}
Est-ce que nous comprenons ce que nous lisons ici ? Nous sommes dans un monde qui a été soigneusement manipulé par Satan, de sorte que vous êtes tellement submergés par les inquiétudes de cette vie, et tant de choses se sont produites que vous commencez à penser : « Oh, bon… » Rappelez-vous le mauvais serviteur de Matthieu chap. 24, qui dit dans son cœur: « Mon Seigneur tarde à venir. » N’est-ce pas exactement ce que nous lisons ici ? Le Seigneur semble tarder à venir. Le serviteur va donc manger et boire avec les ivrognes.
Les événements du jour de l’Éternel se sont déjà déroulés, et nous ne voyons donc pas de séparation claire et marquée entre la paix, puis le début soudain du temps de détresse.
Je veux vous dire autre chose. Les coupes de la colère de Dieu et leur aspersion arrivent déjà. {MC2 59.1}
Elle a écrit cela en 1890. Les « coupes de la colère de Dieu“ ”arrivent déjà » ? Le déversement de la colère de Dieu qui est décrit comme arrivant après la fin du temps de grâce, arrivait déjà à l’époque de Sœur White, en 1890 ? C’est ce que les gens ne comprennent pas.
Comment se fait-il que nous ne nous en apercevions pas? C’est parce que nos cœurs ne sont pas éclairés par la lumière de la vérité. L’Esprit de Dieu se retire peu à peu de la terre. {MC2 59.1}
À l’époque de Sœur White, l’Esprit de Dieu se retirait du monde.
Vous entendez parler de calamités sur terre et sur mer, et ces choses vont en augmentant. Pourquoi cela? Parce que l’Esprit de Dieu est ôté à ceux qui ont la vie des hommes entre leurs mains; Satan s’empare d’eux parce qu’ils se prêtent à son influence. {MC2 59.2}
C’est ce qui se passait à partir de l’époque de Sœur White.
Ceux qui se disent enfants de Dieu négligent de se placer sous la protection des anges célestes; et Satan, le grand destructeur, se sert de ces hommes à qui il fait commettre des fautes; sous l’action des boissons alcooliques ils occasionnent souvent des malheurs. {MC2 59.2}
Pensez aux tempêtes et aux cyclones. Satan agit sur l’atmosphère, qu’il empoisonne; et nous voilà, notre vie présente comme notre vie éternelle dépendent de Dieu. Placés comme nous le sommes, nous devons nous maintenir bien éveillés, entièrement dévoués, entièrement convertis, entièrement consacrés à Dieu. Mais on dirait que nous sommes paralysés. Dieu du ciel, réveille-nous! — Manuscrit 1, 1890. {2SM 52.1}
Nous lisons ces déclarations et nous pensons qu’elles ne s’appliquent pas à l’époque de Sœur White, mais à la nôtre. Non, elle parlait de leur époque. L’aspersion du jour de la colère de Dieu avait déjà lieu à l’époque. […] Nous sommes nés après la Seconde Guerre mondiale. Le jour de l’Éternel s’est déjà déployé, a pris de l’ampleur; et parce qu’il s’est déjà produit, nous attendons encore, nous avons grandi avec, nous pensons que c’est normal, et nous attendons quelque chose de brusque, et nous ne nous rendons pas compte que pendant que ces choses se produisent, quand la chose brusque arrive, nous nous sommes déjà habitués à cela. La Première et la Seconde Guerre mondiale, si vous voyez les images, des bombes détruisant des villes entières, puis la bombe atomique larguée sur Hiroshima et Nagasaki. Un désastre. Mais nous y sommes tellement habitués. Alors, voir un autre événement qui est le jour final de l’Éternel, cela prend les gens par surprise. Vous voyez ?
Nous attendons la pluie de l’arrière-saison ! Nous nous attendons à la pluie de l’arrière-saison dans l’avenir, et aussi au grand cri. Et les gens l’attendent encore aujourd’hui. Vous vous souvenez du « futurisme » ? Et pourtant, on nous dit que la pluie de l’arrière-saison « augmente » jusqu’à devenir un grand cri. Cela ne se produit pas brusquement : Boum ! voilà, nous avons la pluie de l’arrière-saison ; et puis, Boum ! maintenant c’est le grand cri. Voilà pourquoi les gens ne sont pas prêts, parce qu’ils ont été conditionnés. Vous connaissez l’histoire proverbiale de la grenouille : on la laisse dans l’eau et on augmente lentement la température, la grenouille n’est pas effrayée et ne saute donc pas; elle est donc cuite. C’est précisément la situation dans laquelle nous vivons. [Le jour de l’Éternel vient] à l’improviste.
Publié le 12/01/2025, dans -Articles, et tagué événements, derniers jours, fin du temps de grâce, grand cri, jour de l'Éternel, pluie de l'arrière-saison, Première Guerre mondiale, Seconde Guerre mondiale, signes, temps de détresse. Bookmarquez ce permalien. Poster un commentaire.
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