La question d’Orient : une prophétie ranimée
Par Ken LeBrun (étude en anglais, pdf)
Il y a cent ans, la question d’Orient était l’une des prophéties de la Bible les plus discutées parmi les adventistes du septième jour. Ensuite, c’est tombé dans une période de déclin au cours de laquelle vous n’en avez pas entendu parler du tout pendant plusieurs décennies. Et aujourd’hui elle suscite de nouveau l’intérêt. Dans la citation suivante Ellen White parlait d’un camp meeting qui avait lieu :
Dimanche matin, le temps était encore nuageux, mais avant que ce soit l’heure pour les gens de se rassembler, le soleil brilla. Les bateaux et les trains répandirent leur cargaison vivante à terre, tel que ce fut le cas l’année dernière. Le matin, l’ancien Smith parla de la question d’Orient. Le sujet était particulièrement intéressant et les gens écoutèrent avec la plus grande attention. Cela semblait être exactement ce qu’ils voulaient entendre. {Review and Herald, 6 septembre 1877, par. 11}
Combien d’entre vous ont déjà entendu parler de la question d’Orient au cours des dernières décennies ? Il y a cent ans, c’était un sujet qui suscitait beaucoup d’intérêt. Mais dernièrement, on n’a pas beaucoup parlé des détails de la question d’Orient. Qu’est-ce que la question d’Orient ?
« La question d’Orient : un problème diplomatique posé au 19e et au début du 20e siècle par le démembrement de l’Empire ottoman et tournant autour de la lutte pour le contrôle des anciens territoires ottomans. Tout changement au sein des domaines turcs provoquait la tension parmi les puissances européennes qui craignaient toutes que l’une d’entre elles profite du désordre politique pour augmenter sa propre influence. » {Encyclopedia Britannica}
Vous pouvez voir ici Istanbul, que l’on connaissait autrefois sous le nom de Constantinople, et à cette époque, dans les années 1900, ce grand Empire ottoman qui avait régné pendant plusieurs centaines d’années arrivait à sa fin. La partie verte de cette carte montre ce à quoi l’Empire ottoman ressemblait à une époque. Il couvrait la majeure partie de cette zone autour de la Méditerranée. C’était un empire gigantesque. On n’y pense presque plus aujourd’hui. Au lycée, vous avez probablement suivi des cours sur la civilisation occidentale ; vous n’avez pas étudié beaucoup de choses sur la civilisation orientale parce que ce n’est pas ce dont on parle en Occident. Mais c’était autrefois un acteur majeur.
À la fin des années 1800, l’empire commence à diminuer en puissance. C’est ce qui a provoqué le problème de ce qu’ils appelaient la question d’Orient. Que se passerait-il si, par exemple, l’Empire ottoman perdait le contrôle de Constantinople ? Vous avez la Russie là-haut qui va se précipiter, vous avez les puissances européennes, vous avez plein de choses qui se passent et le vide politique qui serait créé serait un problème majeur. C’est de cela que les prédicateurs adventistes parlaient. Mais vous allez me dire : Pourquoi est-ce qu’ils s’inquièteraient seulement de ce qui se passait dans l’actualité, en particulier à la lumière des choses qu’Ellen White avait dites ?
Des sujets qui méritent notre attention
Limitons nos efforts [vers le] public à la présentation des éléments importants de la vérité sur lesquels nous sommes unis et sur lesquelles nous avons une lumière claire. {Selected Messages Book 1 167.2 / Messages choisis vol. 1 196.3}
Pour qu’une présentation adressée au public, un sermon par l’un de nos pasteurs, soit d’une quelque importance, ou même pour qu’il soit valable comme sujet de présentation, cela devait être un élément important de la vérité. Deuxièmement, cela devait être un élément de la vérité sur lequel nous sommes unis en tant que peuple. Troisièmement, cela doit être un élément de la vérité sur lequel nous avons une lumière claire. Voilà les trois critères que nos pasteurs devaient suivre lorsqu’ils tenaient leurs réunions d’évangélisations. C’est ce que nos pasteurs faisaient en ces jours-là. Ils prêchaient dans des réunions publiques. C’est à cela qu’ils devaient limiter leurs efforts – ces éléments importants de la prophétie.
De nombreuses questions sont traitées qui ne sont pas nécessaires au perfectionnement de la foi. Nous n’avons pas de temps à consacrer à leur étude. {Ibid. 163.2 / 191.3}
Parfois, les choses importantes et meilleures sont supplantées par les choses qui sont justes bonnes ou intéressantes. Mais elle dit que nous n’avons pas de temps à consacrer à leur étude si ce n’est pas nécessaire au perfectionnement de la foi.
Les questions d’une importance vitale ont été clairement révélées dans la Parole de Dieu. {Ibid. 173.5 / 204.2}
Si c’est d’une importance vitale c’est clairement révélé dans la parole de Dieu.
Ces sujets méritent nos plus profondes réflexions. Mais nous ne devons pas chercher des informations sur des questions au sujet desquelles Dieu a gardé le silence. {Ibid.}
Si la Bible n’en parle pas, si Dieu a gardé le silence sur un sujet, ce n’est pas à nous de le présenter dans nos réunions publiques. Ce n’est pas à nous de spéculer sur cela. Nous devons concentrer notre attention sur ce que Dieu a révélé et ne pas nous inquiéter de choses sur lesquelles Il a gardé le silence. Maintenant, avec cela à l’esprit, qu’en est-il de la question d’Orient ? Vous voyez, si la question d’Orient n’est pas dans la parole de Dieu, nos pasteurs devaient garder le silence à ce sujet, d’après ces règles que nous voyons établies ici. Si la question d’Orient n’est pas dans la parole de Dieu, nous n’avons aucun droit de prêcher sur ce sujet. Mais si elle est dans la parole de Dieu, si c’est quelque chose que Dieu a révélé, alors c’est une chose à laquelle nous devons prêter attention.
Les pionniers parlent de la question d’Orient
Où est-ce que la question d’Orient se trouverait dans la Bible ? Avant de répondre à cette question, voici la nouvelle lumière, une déclaration récemment publiée :
Ce matin, l’ancien Smith a parlé de la question du Sabbat à une grande assemblée et ce soir il parle de la question d’Orient. {Lettre 55 – 1884, par. 6}
Cela a lieu plusieurs années après et l’ancien Smith parle toujours de la question d’Orient.
Je suis si reconnaissante que Frère Smith ne soit pas perdu pour la cause. Il semble pleinement et parfaitement en accord avec nous ; {Ibid.}
L’un des critères pour un message à présenter, c’est que ce doit être un message sur lequel nous sommes unis. Et elle dit que Frère Smith parle sur la question d’Orient et qu’il semble pleinement et parfaitement en accord avec nous.
… on dirait [notre] bon vieux Frère Smith. Oh, merci au Seigneur ! Loué soit Son Saint Nom, que Son amour, Son amour merveilleux a été manifesté envers les fils des hommes. Il fait vraiment noir, je dois m’arrêter. Je t’écrirai demain. {Ibid.}
Le lendemain, elle écrit de nouveau :
25 août, 11 h. Les deux premières pages ont été écrites dimanche, après que j’ai parlé à la foule. La réunion du soir a été très suivie. L’ancien Smith a parlé avec une grande clarté et de nombreuses personnes écoutaient avec les yeux, les oreilles et la bouche grands ouverts. Les personnes de l’extérieur semblaient profondément intéressées par la question d’Orient. Il a terminé par un appel solennel à tous ceux qui ne s’étaient pas préparés pour ces grands évènements dans le futur proche (24 août 1884). {Ibid. par. 7}
Que dit-elle ? Elle dit que l’ancien Smith, quand il parlait de la question d’Orient, parlait de ces grands évènements dans le futur proche. Est-ce que cela ressemble à quelque chose qui est la vérité ? Elle dit que ce sont des grands évènements qui sont dans le futur proche.
L’ancien Daniells parle ce soir de la question d’Orient. Que le Seigneur donne Son Saint-Esprit pour inspirer les cœurs et faire comprendre la vérité (25 décembre 1898). {Manuscrit 189 – 1898, par. 9}
Que dit-elle ? Elle dit que ces messages sur la question d’Orient que nos pionniers prêchaient, et sur lesquels ils étaient unis sont la vérité. Voyez-vous cela ? Alors qu’ils parlaient sur la question d’Orient, elle dit : « Que le Seigneur donne Son Saint-Esprit pour inspirer les cœurs et faire comprendre la vérité. » Ce qu’elle dit c’est que ce sujet remplit les conditions requises pour être un sujet qui peut être étudié et présenté par nos pasteurs. Donc ce doit être dans la parole de Dieu ; parce que nous ne devons pas prêcher des choses qui ne sont pas dans la parole de Dieu. Cela nous amène donc au seul endroit où ce sujet peut être trouvé dans la parole de Dieu – Daniel 11:44-45.
Daniel 11:44 Mais des nouvelles de l’orient et du nord le troubleront ; et il sortira avec une grande fureur, pour détruire et exterminer beaucoup [de gens]. 45 Et il dressera les tentes de son palais entre les mers, sur la montagne glorieuse et sainte ; mais il viendra à sa fin, et personne ne lui donnera de secours.
Voilà ce que nos pasteurs prêchaient. Et ils disaient que ce passage parlait de la question d’Orient, que ce passage parlait du sujet de toute cette affaire à propos de : Que se passe-t-il si l’Empire ottoman perd Constantinople ? Que vont-ils faire ? Ils disaient que le il du verset 45 serait la puissance qui serait le sultan de l’Empire ottoman, qui est également le calife, et qu’il dresserait les tentes de son palais entre les mers, sur la montagne glorieuse et sainte. La montagne glorieuse et sainte entre les mers, c’est Jérusalem, la terre sainte. Ce qu’ils prêchaient c’était que le sultan de cet empire allait en fait établir un quartier général à Jérusalem. Et quand cela aurait lieu, le verset 45 s’accomplirait. Que se passe-t-il au verset suivant ?
Daniel 12:1 Et en ce temps-là se lèvera Michael, le grand chef, qui tient [ferme] pour les enfants de ton peuple ; et il y aura un temps de détresse, tel qu’il n’y en a point eu depuis qu’il existe des nations, jusqu’à ce temps-là ;
Cela parle de la fin du temps de grâce. Jésus quitte le lieu très saint et le temps de détresse commence. Voilà pourquoi cela suscitait tant d’intérêt, parce qu’à cette époque, dans les années 1870, l’Empire ottoman perdait de son pouvoir ; à un moment donné, les Russes étaient juste aux portes de Constantinople, prêts à s’en emparer. Cela aurait obligé les ottomans à sortir de là et ils auraient établi leur capitale à Jérusalem, parce que cela aurait été l’endroit le plus logique. Jérusalem leur appartenait, toute cette région là-bas leur appartenait. Donc ils auraient pu le faire facilement. Lorsque tout cela avait lieu au Moyen-Orient, nos pionniers prêchaient que cette prophétie de Daniel 11:45 s’accomplirait et qu’immédiatement après cela le temps de grâce prendrait fin. C’est ce qu’ils prêchaient. Voilà pourquoi cela suscitait un tel intérêt.
Les règles d’interprétations
Ceux qui sont engagés dans la proclamation du message du troisième ange sondent les Écritures d’après le même plan que Père [William] Miller a adopté. {Review and Herald, 25 novembre 1884, par. 23}
Elle parle de ces pasteurs qui prêchent là-dehors. Leurs explications de Daniel 11:45 sont liées à la question d’Orient, ils sont engagés dans la proclamation du message du troisième ange et ils sondent les Écritures d’après le même plan que Père Miller a adopté.
Dans le petit livre intitulé « Views of the Prophecies and Prophetic Chronology [Vues des prophéties et de la chronologie prophétique] », Père Miller donne les règles suivantes pour l’étude et l’interprétation de la Bible, [des règles] simples mais intelligentes et importantes : — {Ibid.}
« 1. Chaque mot doit avoir sa propre incidence sur le sujet présenté dans la Bible ; 2. Toute l’Écriture est nécessaire et peut être comprise par une assiduité et une étude diligente ; 3. Rien de ce qui est révélé dans l’Écriture ne peut être, ni ne sera caché de ceux qui demandent avec foi, sans douter ; 4. Pour comprendre la doctrine, rassemblez tous les passages sur le sujet que vous souhaitez connaître, et laissez chaque mot avoir sa propre influence ; et si vous pouvez formuler une théorie sans aucune contradiction, vous ne pouvez être dans l’erreur ; … » {Ibid. par. 24}
Nous avons ci-dessus une partie de ces règles, et dans notre étude de la Bible nous ferions bien de tenir compte des principes présentés ici. {Ibid. par. 25}
Elle approuve la méthode d’étude biblique de William Miller.
En prenant la manière dont les prophéties s’étaient accomplies dans le passé comme un critère par lequel juger de l’accomplissement de celles qui étaient encore dans le futur, il devint convaincu que l’idée populaire du règne spirituel de Christ – un millénium temporel avant la fin du monde – n’était pas soutenue par la parole de Dieu. {Great Controversy 321.1 / Tragédie des siècles 347.1}
C’est ça la méthode que William Miller utilisait, l’un des principes qu’il suivait. C’est un principe important. En d’autres termes, dans la prophétie vous ne changez pas votre méthodologie au milieu de la prophétie. Le critère par lequel vous jugez l’accomplissement des prophéties qui sont encore dans le futur doit être la même manière dont les prophéties se sont accomplies dans le passé.
Il vit que les prophéties, pour autant qu’elles s’étaient accomplies, s’étaient accomplies littéralement, et que les différentes figures, métaphores, paraboles, similitudes, etc., étaient soit expliquées dans leur contexte immédiat, ou alors les termes par lesquelles elles étaient exprimées étaient définis dans d’autres passages, et que, après être expliqués de cette manière, ils devaient être compris littéralement. {Ibid. 320.2 / 346.2}
Est-ce que vous saisissez ce que dit cette déclaration ? Il y a une certaine tendance dans l’étude de Daniel 11 qui fait que l’on comprend ce chapitre littéralement tout le long, jusqu’à ce que vous arriviez au verset 40. Ensuite, soudainement on commence à l’interpréter métaphoriquement ou symboliquement. Sœur White dit que nous devons suivre la méthode de William Miller, c’est-à-dire que les prophéties doivent être comprises littéralement. Et même s’il y a un symbole, une fois que ce symbole est défini dans l’Écriture, cela doit ensuite être compris littéralement. Nous ne devons pas spiritualiser les prophéties. Elles doivent être comprises telles qu’elles sont écrites.
Voici l’une des règles de William Miller :
Règle XI – Comment savoir lorsqu’un mot est utilisé figurativement. Si cela a du sens tel que c’est écrit et que cela ne fait pas violence aux simples lois de la nature, alors ce doit être compris littéralement, si non, [alors] figurativement. {Miller’s Work Volume 1 (1842), William Miller, 22.3}
Voilà la méthode de William Miller. C’est à partir de ce principe-là que nous en sommes arrivés à notre compréhension de Daniel 8:14 et de toutes ces autres prophéties vers lesquelles Miller nous a dirigés. Si cela a du sens tel que c’est écrit, comprenez-le littéralement. Si cela n’a pas de sens, alors vous cherchez une compréhension symbolique.
Règle IV – Pour comprendre la doctrine, rassemblez tous les passages sur le sujet que vous souhaitez connaitre ; laissez à chaque mot sa propre influence, et si vous pouvez formuler une théorie sans aucune contradiction, vous ne pouvez être dans l’erreur. {Ibid. 20.8}
Nous pouvons avoir l’assurance que nous avons une compréhension correcte de la prophétie si nous suivons les simples règles que William Miller a établies et qu’Ellen White nous a dit de suivre. Vous rassemblez tous les passages et c’est cela la sauvegarde. Parce que vous n’avez aucune contradiction si vous rassemblez tous les passages que vous avez sur un sujet. Vous les réconciliez de telle sorte qu’il n’y a aucune contradiction, et vous ne pouvez pas être dans l’erreur.
Daniel 2 et Daniel 11
La prophétie biblique c’est simplement l’histoire prédite, et il n’y a aucun chapitre de la Bible où l’on peut trouver plus d’histoire détaillée que dans Daniel chapitre 11. J’aime Daniel chapitre 11 parce que c’est très détaillé, très précis. Avant de commencer, vous avez besoin de comprendre la différence entre les premières prophéties de Daniel et Daniel chap. 11. Prenons par exemple Daniel chap. 2. Daniel 2, tout comme les chap. 7 et 8, comprend une vision symbolique et une explication. Vous avez le rêve de la grande statue en symbole, et ensuite il y a une explication : « C’est toi qui est la tête d’or. Et après toi il s’élèvera un autre royaume, inférieur à toi; puis un autre troisième royaume, d’airain » etc. (versets 38, 39). C’est donc une vision symbolique et après cela il y a une explication qui suit. C’est la même chose avec le chapitre 7. Vous avez les quatre bêtes et la petite corne, et ensuite Daniel donne l’explication. C’est également la même chose pour le chapitre 8. Mais lorsque nous arrivons à Daniel 11 il n’y a pas de vision symbolique, c’est seulement des explications. D’ailleurs, tout ce qui se trouve après Daniel 8:14 ne sont que des explications. Daniel 8:14 est le point culminant du livre en termes de structure littéraire. « Et il me dit : Jusqu’à deux mille trois cents jours ; puis le sanctuaire sera purifié. » Tout ce qui est après cela ce sont des explications. Daniel 11 n’est pas une vision symbolique. C’est donné dans un langage simple. Ces paroles signifient exactement ce qu’elles disent. Cela ne fait qu’expliquer. L’autre différence entre Daniel 2 et Daniel 11 c’est que Daniel 2 parle de royaumes – Babylone, la Médo-Perse, la Grèce, Rome et le royaume de Dieu. Daniel 11 ne parle pas de royaumes du tout, cela parle de rois en particulier, de souverains, de personnes qui étaient à la tête de ces royaumes. Dans Daniel 11 nous sommes très précis au sujet des individus.
Vous avez ici entre crochets bleus les royaumes auxquels Daniel faisaient référence :
Daniel 2:38 … C’est toi [Babylone] qui [es] la tête d’or.
Lorsque Daniel parlait à Nébucadnetsar, il parlait du royaume de Babylone.
Daniel 2:39 Et après toi il s’élèvera un autre royaume [la Médo-Perse], inférieur à toi ;
C’est expliqué plus tard dans Daniel 8.
Daniel 2:39 … puis un troisième royaume, d’airain [Javan], qui dominera sur toute la terre.
J’aime utiliser le terme Javan parce que ce n’est pas la même chose que la Grèce que nous avons aujourd’hui. Javan c’était le royaume macédonien d’Alexandre.
Daniel 2:40 Et le quatrième royaume [Rome] sera fort comme le fer ; de même que le fer brise et rompt tout ; et comme le fer met en pièces toutes ces choses, ainsi il brisera et mettra tout en pièces. 41 Et comme tu as vu les pieds et les orteils en partie d’argile de potier et en partie de fer, le royaume [Rome] sera divisé ; mais il y aura en lui de la force du fer, selon que tu as vu le fer mêlé avec l’argile. 42 Et [comme] les orteils des pieds [étaient] en partie de fer, et en partie d’argile, [ainsi] le royaume [l’Europe] sera en partie fort et en partie fragile. 43 Et comme tu as vu le fer mêlé avec l’argile, ils se mélangeront par la semence des hommes ; mais ils ne se joindront point l’un à l’autre, de même que le fer ne se mêle point avec l’argile.
J’ai fait la même chose avec le chapitre 11, j’ai mis le nom du roi dont il est très probablement question quand il est écrit : il ou lui. Ici
Je veux que vous compreniez ce qui se passe ici dans Daniel 11, dans le contexte. Voici la vision d’introduction dans Daniel 10, où Gabriel parle à Daniel :
Daniel 10:14 Et je viens maintenant pour te faire comprendre ce qui doit arriver à ton peuple dans les derniers jours ; car la vision [est] encore pour l’avenir.
La vision est encore pour un temps déterminé
Ce qui suit est maintenant un passage qui a pris une nouvelle signification pour moi ; nous l’appliquons généralement à l’expérience des pionniers en 1843 et 1844, lorsqu’il y avait apparemment un délai, un temps d’attente, et que Jésus n’est pas venu :
Habacuc 2:2 Et l’Éternel me répondit, et dit : Écris la vision, et grave-la sur des tablettes, afin que celui qui la lit puisse courir. 3 ar la vision [est] encore pour un temps déterminé, mais à la fin elle parlera, et ne mentira pas. Si elle tarde, attends-la ; car elle arrivera certainement, elle ne tardera point.
Si vous avez lu The Great Controversy (La tragédie des siècles), alors vous connaissez ce passage et vous savez que cela s’appliquait à l’attente des Millérites, quand ils s’attendaient à ce que Jésus vienne. Et quand Il n’est pas venu ils ont eu deux déceptions. Ils avaient eu une première déception au printemps 1844, et ensuite ils ont vécu le grand désappointement du 22 octobre. Mais dans cet intervalle ils ont eu ce qu’ils appelaient, d’après ce passage, le temps d’attente. Ils se demandaient : « Pourquoi est-ce que Jésus n’est pas encore arrivé ? » Et ensuite ils ont découvert ce passage : « Si elle tarde, attends-la ; car elle arrivera certainement, elle ne tardera point. » En réalité, rien ne tardait à ce moment-là parce qu’ils avaient seulement mal compris à quelle date cela se produirait. Au début, quand ils ont vécu leur attente du printemps, ils ne comprenaient pas encore le message du 22 octobre. Donc ce n’est pas que la vision tardait, c’est simplement qu’ils n’avaient pas bien calculé, et pour cette raison-là il y avait apparemment un temps d’attente. Mais quand il s’agit de la vision/prophétie de Daniel 11, je crois que la vision a tardé.
Vous voyez, nos pionniers s’attendaient à ce que, à tout moment, alors qu’ils suivaient l’actualité dans les journaux, alors qu’ils observaient ce qui se passait au Moyen-Orient, il leur semblait très clair et évident qu’à tout moment Constantinople tomberait et qu’ils seraient conduits droit dans l’accomplissement de ce passage (Dan. 11:45). Mais qu’est-ce qui s’est passé en fin de compte ? Après la Première guerre mondiale, au début des années 1920, l’Empire ottoman a été complètement démantelé en tant qu’empire et il s’est simplement transformé en ce que nous connaissons aujourd’hui comme la nation moderne de Turquie. Mais ils n’ont pas perdu Constantinople. Au début, oui, ils l’avaient perdue, mais ensuite ils se sont rassemblés et l’ont recapturée. Mais au lieu de faire ce qui est écrit dans le verset 45, ils ont déplacé leur capitale à Ankara, et ils ont néanmoins conservé Constantinople. Ils avaient perdu Jérusalem au cours de la Première guerre mondiale, donc ce n’était pas une option pour eux d’y établir leur quartier généal. Tandis que les étudiants adventistes de la Bible observaient, ils se sont mis à penser : « Oh, nous avons du mal comprendre de quoi tout cela s’agissait » et puis ils ont changé notre interprétation. Et aujourd’hui nous sommes parti dans cette compréhension symbolique et figurative des derniers versets de Daniel chapitre 11, ce qui est entièrement contraire à ce que nos pionniers adventistes enseignaient.
Mais la question est : Nos pionniers avaient-ils tort tout le long ? Prêchaient-ils une erreur pendant tout ce temps ? Ellen White avait-elle tort d’appeler cela la vérité ? Avait-elle tort de dire que ces choses étaient des évènements qui auraient bientôt lieu ? Ou y-avait-t-il simplement un temps d’attente durant lequel la vision tardait, durant lequel elle n’était pas prête à s’accomplir parce que peut-être l’Église n’était pas prête ? Y-a-t-il une prophétie dans la Bible qui parle de Dieu comme retenant certaines choses jusqu’à ce que Son peuple soit prêt ? Apocalypse 7. Vous avez là quatre anges se tenant aux quatre coins de la terre, et retenant les quatre vents de la terre, afin que le vent ne souffle pas jusqu’à ce que les serviteurs de Dieu soient scellés en leurs fronts. Quand nous retraçons l’histoire nous réalisons que cela aurait pu se produire dans les années 1800. Ellen White dit que le Seigneur aurait pu venir avant
cela (voir Evangelism, p. 695.3 / Évangéliser, p. 620.2). Il semble que tout était prêt et sur le point d’arriver, mais le peuple de Dieu n’était pas prêt. Il y a eu certains moments en particulier, comme 1888, 1901, différents stades dans le temps où Dieu a amené Son peuple à un certain point où les choses pouvaient se produire, mais à cause de notre propre impréparation, les choses ont été suspendues et Ellen White dit : Nous allons devoir rester dans ce monde encore bien des années à cause de notre insubordination.
Il se peut que nous devions rester encore bien des années dans ce monde à cause de [notre] insubordination, comme ce fut le cas pour les enfants d’Israël ; mais pour l’amour de Christ, Son peuple ne devrait pas ajouter péché sur péché en imputant à Dieu les conséquences de leur propre mauvaise conduite. – Lettre 184, 1904. {Evangelism 696.3 / Évangéliser 621.1}
Tout a été suspendu. Mais elle parlera, et ne mentira pas. Si elle tarde, attends-la ! Ne partez pas dans des interprétations spéculatives simplement parce que cela n’est pas arrivé lorsque vous vous attendiez à ce que cela arrive. Ne partez pas dans d’autres méthodes d’interprétation prophétique qui vont à l’encontre de nos principes adventistes d’interprétation prophétique. Attendez-la ! Si elle tarde, attendez-la ; car elle arrivera certainement, elle ne tardera point.
Vue d’ensemble de Daniel 11
Nous voulons maintenant avoir une brève vue d’ensemble de ce dont il est question dans Daniel 11. Daniel 11 retrace l’histoire de rois qui s’élèveraient. La Bible utilise le terme « s’élever ». Un roi s’élève, il monte au pouvoir, il règne, et ensuite il est vaincu par un autre roi qui s’élève, les uns après les autres. Cela va du temps de la Perse et de la Grèce jusqu’à l’empire grec divisé, et quand on arrive au verset 16 nous quittons le territoire du nord et du sud, qui est à l’Est. Il n’est ensuite plus du tout fait mention des rois du nord et du sud entre les versets 16 et 39, à l’exception d’une brève référence faite au roi du sud au verset 25. Ils sont absents, pourquoi ? Parce que l’objectif de l’intérêt prophétique se déplace vers l’Ouest. Parce qu’au verset 16 il est écrit :
Daniel 11:16 Mais celui qui vient contre lui [le roi du nord] fera ce qu’il voudra, et il n’y aura personne qui lui résiste ; et il se tiendra dans le pays de gloire, qui par sa main sera détruit.
Le celui, ce n’est pas le roi du nord, c’est un autre pouvoir venant d’une autre direction contre le roi du nord. Cette personne-là c’était Pompée le Grand, qui est venu contre le roi du nord à cette époque-là, a conquis la Syrie, est descendu à Jérusalem, dans le pays de gloire, et l’a également conquise. Ce verset parle de ce pouvoir venant de l’Ouest. Pendant les quelques versets suivants, à commencer du verset 16, cela ne décrit pas le roi du nord ou le roi du sud, c’est celui qui vient contre lui, ces dirigeants occidentaux. Les dirigeants occidentaux sont décrits par ces pronoms tout le long jusqu’au verset 39. Puis, au verset 40, le roi du nord et le roi du sud réapparaissent. Quand ? Au temps de la fin.
Daniel 11:40 Et au temps de la fin …
Quand est-ce que le temps de la fin a commencé ? En 1798. Au temps de la fin nous verrions le roi du nord et le roi du sud réapparaitre sur scène. Lisez ce que nos pionniers adventistes ont écrit à ce sujet. C’était des étudiants solides de la Bible. Ils comprenaient l’histoire et la prophétie biblique. Ils suivaient le plan que William Miller avait établi et qu’Ellen White avait approuvé. Ils étaient unis sur cette question. Ce qu’ils disaient c’est que ce verset 40 s’est accompli littéralement tel que c’est écrit, en 1798-1799, quand Napoléon est allé en Égypte. C’est lui le lui de ce verset :
Daniel 11:40 Et au temps de la fin, le roi du sud se heurtera contre lui ; et le roi du nord viendra contre lui comme une tempête, avec des chars et des cavaliers, et avec plusieurs navires ; et il entrera dans les terres, et se répandra comme un torrent, et passera outre.
« Et au temps de la fin, le roi du sud, » qui était le chef d’Égypte [Mourad Bey], « se heurtera contre lui, » Napoléon ; « et le roi du nord, » qui était le sultan ottoman à cette époque [Sélim III], est venu contre lui comme une tempête, « avec des chars et des cavaliers, et avec plusieurs navires. » Il a fait exactement ce que ce passage déclare, en 1798-1799. Cela s’est accompli littéralement au moment où c’était censé s’accomplir, et avec les puissances mêmes qui étaient décrites. Le mot roi veut dire roi. Le mot sud veut dire sud. Le mot nord veut dire nord. Le mot navires veut dire navires. Ne spiritualisez pas une prophétie qui a une véritable signification dans sa lecture littérale. C’est cela la méthode qu’on nous a instruits à adopter et c’est par cette méthode que tous nos prédicateurs adventistes interprétaient cela. Cela s’est accompli. D’ailleurs, d’après la position des pionniers, le seul verset dans tout ce chapitre qui ne s’est pas encore accompli est le tout dernier verset, le verset 45. Tout le reste a eu lieu. Seul le verset 45 attend son accomplissement. Et de qui parlons-nous ? Nous parlons du roi du nord. À l’époque de nos pionniers, ce roi c’était le sultan ottoman. C’était lui qui contrôlait le territoire qui avait été détenu par tous les précédents rois du nord dans ce chapitre, et il faisait toutes ces choses-là. Lisez le livre Daniel and the Revelation (Daniel et l’Apocalypse) d’Uriah Smith, ou un autre ouvrage parmi nos premiers exposés de ce sujet. La seule chose qui restait c’était le verset 45, lorsqu’il dresserait les tentes de son palais entre les mers, sur la montagne glorieuse et sainte. Ce serait le dernier jalon dans la prophétie. Alors que nous regardons et que nous observons le dévoilement des évènements, ce serait le dernier évènement dans l’actualité du monde qui nous dirait que nous sommes prêts pour la fin du temps de grâce.
Le dévoilement de la prophétie
Qu’en est-il de ce délai ? Est-ce possible que cette prophétie, telle que nos pionniers la présentaient, va tout de même s’accomplir ? Est-ce possible que ce soit sur le point de se produire ? Voilà un article qui est paru sur Jews News le 19 mai 2015. Le titre c’est : « Le président turc appelle les musulmans à envahir Jérusalem. » La prophétie a dit qu’il dressera les tentes de son palais entre les mers, sur la montagne glorieuse et sainte. Pourquoi parlons-nous du président turc ?
Le président de la Turquie, Erdoğan, a prononcé un discours d’une grande importance que les grands médias ne rapportent pas. L’Agence Anadolu, qui est comme le ‘Reuters’ de Turquie, l’a signalé et de nombreuses sources arabes l’ont maintenant relevé. … « Malheureusement, nous, les musulmans, nous avons perdu notre but de nous diriger vers Jérusalem. L’eau de nos yeux s’est glacée, nous rendant aveugles, et nos cœurs qui étaient destinés à battre pour Jérusalem sont maintenant conditionnés à la rivalité, étant dans un état de guerre les uns contre les autres. »
Le président turc a appelé les citoyens à « lever leurs mains en supplication, durant cette nuit bénie, pour qu’Allah restitue la mosquée al-Aqsa [Jérusalem] afin qu’elle revienne en la possession des musulmans, et pour qu’il retire le voile de leurs yeux afin qu’ils voient Jérusalem entre leurs mains à tout moment et à toute occasion ».
Erdoğan a ajouté : « Lorsque vous mentionnez le mot ascension, la première chose qui me vient à l’esprit c’est Jérusalem et la mosquée al-Aqsa », et il exprimait de profonds regrets au sujet de la condition de négligence musulmane vis-à-vis de la mosquée al-Aqsa et de Jérusalem.
Erdoğan dit qu’il veut l’Espagne. Il se dit être une sorte de réincarnation de Tariq Bin Ziad, le conquérant de l’Espagne, du tyran Alp Arslan et de Saladin. Ces personnes sont les chefs musulmans qui se sont battu contre la chrétienté et Saladin était celui qui a conquis Jérusalem. Il veut déclarer la guerre aux plus grandes forteresses afin de promouvoir son Dieu étranger, Allah, par la guerre.
Il parle de martyrs descendant du ciel. Bibliquement, Erdoğan veut que les anges déchus descendent. Il veut qu’Allah soulève des djihadistes. Il veut être le berger, le sultan et le calife. …
Il leur reste une dernière élection à gagner en Turquie et si le parti AKP obtient suffisamment de sièges au parlement turc le mois prochain, ils réécriront la constitution turque et implanterons un nouveau système présidentiel qui fera d’Erdoğan le chef suprême (calife) de cette nouvelle Turquie. Et cela veut dire que la lutte pour Jérusalem commencera. {Le président turc appelle les musulmans à envahir Jérusalem, 19 mai 2015, Jews News}
Cette élection a en effet eu lieu le 7 juin 2015, et l’AKP (le Parti de la justice et du développement), le parti d’Erdoğan n’a pas obtenu la majorité des sièges. Si ce parti avait obtenu la majorité des sièges, alors il aurait immédiatement mis en place son plan consistant à s’établir lui-même comme le nouveau calife et la lutte pour Jérusalem aurait commencé.
Lorsqu’Erdoğan est allé en Iran, lui et le président iranien Hassan Rohani [à gauche] ont fait alliance pour collaborer dans l’objectif de réunir le monde musulman. {Ibid.}
Cet article a été publié le 16 et le 19 mai. Et nous en avons un autre de Jerusalem Online, publié le 28 mai 2015. Le titre c’est : « Le premier ministre turc : ‘Nous marcherons pour libérer Jérusalem‘ ».
Au cours de l’inauguration du 55e aéroport, dans la province de Hakkari, le premier ministre turc Ahmet Davutoglu et le president turc Recep Tayyip Erdoğan ont appelé au rétablissement de l’Empire ottoman.
D’après un rapport publié par le dissident palestinien Walid Shoebat, le président turc Recep Tayyip Erdoğan et le premier ministre turc Ahmet Davutoglu ont parlé lors de la cérémonie d’inauguration du 55e aéroport du pays, dans la province de Hakkari. L’aéroport se nomme Aéroport Selahaddin Eyyubi, en souvenir de Saladin de la dynastie Ayyubi, le chef musulman d’origine kurde qui a conquis Jérusalem et qui était un ennemi important des croisés, en particulier de Richard Cœur de Lion. Au cours de la cérémonie, les deux dirigeants turcs ont parlé de leur désir de conquérir Jérusalem et de rétablir l’Empire ottoman.
« Par la volonté d’Allah, Jérusalem appartient aux Kurdes, aux Turcs, aux Arabes et à tous les musulmans », a déclaré Davutoglu. « Et de la même manière que nos ancêtres ont combattu côte à côte à Gallipoli et tout comme nos ancêtres sont allés ensemble libérer Jérusalem avec Saladin, ainsi nous marcherons sur le même sentier pour libérer Jérusalem. Le gouvernement turc ne fait pas de différence entre l’Est et l’Ouest. Nous avons l’intention d’assembler toutes les régions de nos nations et nous les rassemblerons. » Le discours d’Erdoğan était encore plus grandiose. Il a déclaré être la réincarnation de Saladin, qui chassera de Jérusalem ceux qu’il perçoit être les croisés modernes en réunissant derrière lui le monde musulman, faisant par-là allusion au rétablissement de l’Empire ottoman : « Je suis certain que le grand chef Saladin est en train de rassembler tous les peuples du Moyen-Orient en la même armée qui a vaincu les croisés. Saladin est actuellement témoin de ce que nous faisons ici spirituellement. J’étais en sa présence spirituelle et je m’adresse ici à lui, à Hakkari, avec tous les hommes forts, que ce soit ceux de l’est, les braves du sud-est, ou les vaillants Anatoliens de la Vieille Turquie. »
« Jérusalem est pour les musulmans, pas pour Israël » a ajouté Erdoğan. « Pourquoi devrions-nous continuer à être amis avec ceux qui ont piétiné de leur bottes le Mont du Temple ? Ils maintiennent que nous devons être amis ? Je dis que nous ne le serons pas. » Erdoğan a promis de suivre dans les traces de Saladin : « Ils te promessent tous, ô Saladin, que si tu as réuni les frères dans le Moyen-Orient, alors nous ferons la même chose. Saladin a dit : ‘Jérusalem n’est pas pour les croisés.’ Saladin a été témoin de cela. Allah est témoin de cela. Un peuple, un drapeau, une nation et un état ! » {Le premier ministre turc : « Nous marcherons pour libérer Jérusalem », 28 mai 2015, Jerusalem Online}
Cet homme est président jusqu’en 2019. Si son parti avait obtenu la majorité des sièges, il serait déjà en train d’implémenter cela. Nous avons de nouveau un petit temps d’attente. Mais ceci est toujours son plan. Est-ce que vous voyez comment la prophétie de Daniel 11:45 s’accomplirait littéralement, exactement comme tous nos pasteurs pionniers le prêchaient d’une manière unanime ? Voilà à quel point nous sommes proches de la conclusion des derniers évènements.
Erdoğan descend un escalier du palais présidentiel à Ankara, au milieu de soldats portant des uniformes traditionnels de l’Empire ottoman, 12 janvier 2015
De nouvelles théories
Voilà ce qu’Ellen White dit au sujet des gens qui présentent de nouvelles interprétations de la prophétie qui sont contraires à ce que nos pionniers enseignaient :
Il y a des personnes qui sont prêtes à se saisir de toute idée nouvelle. Les prophéties de Daniel et de l’Apocalypse sont mal interprétées. Ces personnes ne prennent pas en considération que la vérité a été présentée au temps fixé, par les hommes mêmes que Dieu a conduit pour accomplir cette œuvre spéciale. Ces hommes ont suivi étape par étape dans l’accomplissement même de la prophétie, et ceux qui n’ont pas eu une expérience personnelle dans cette œuvre doivent prendre la Parole de Dieu et croire en « la parole » de ceux qui ont été conduit par le Seigneur dans la proclamation des messages du premier, du deuxième et du troisième ange. {Selected Messages Book 2 111.2 / Messages choisis vol. 2 127.2}
Quand elle parle de ceux qui étaient impliqués dans la proclamation des messages du premier, du deuxième et du troisième ange, elle parle du point de vue historique. Le message du premier ange était le message millérite qui allait jusqu’à 1844. Le message du deuxième ange a été ajouté en 1844, lorsque les Églises ont commencé à rejeter le message et à radier les gens. Les Églises sont tombées et donc le message a commencé à être proclamé : « Babylone est tombée. » Donc ce que nous regardons ici c’est l’application historique des messages des trois anges. Elle dit que ceux qui étaient impliqués dans la proclamation des messages du premier, du deuxième et du troisième ange, ce sont eux qui prêchaient la vérité. Eux, ils avaient une compréhension correcte de la prophétie biblique.
C’est vrai qu’il y a des prophéties qui ne se sont pas encore accomplies. Mais une œuvre très erronée a été faite et continuera d’être faite par ceux qui cherche de nouvelles lumières dans les prophéties et qui commencent par se détourner de la lumière que Dieu a déjà donnée. … Mais à ceux qui n’ont pas eu d’expérience dans Son œuvre le Seigneur ne donne pas la responsabilité de faire un nouvel exposé de ces prophéties qu’Il a, par Son Saint-Esprit, poussé Ses serviteurs choisis à expliquer. {Ibid. 111.3 / 128.1}
Vous, avec d’autres de nos frères devez accepter la vérité telle que Dieu l’a donnée à Ses étudiants de la prophétie, qui ont été conduits par une expérience vivante et authentique, avançant point par point, soumis à toutes sortes d’épreuves jusqu’à ce que la vérité soit devenue pour eux une réalité. Par leur voix et par leurs plumes la vérité a envoyé ses brillants et chauds rayons dans toutes les parties du monde ; et ce qui était pour eux une vérité destinée à les mettre à l’épreuve, telle qu’elle leur était présentée par les messagers délégués du Seigneur, est [également] une vérité destinée à mettre à l’épreuve tous ceux à qui ce message est annoncé. {Ibid. 102.3 / 118.1}
Il semble très clair que le Seigneur a parlé.
Il ne doit pas y avoir de longues discussions ou des présentations de nouvelles théories concernant des prophéties que Dieu [nous] a déjà faire comprendre clairement. {Evangelism 199.1 / Évangéliser 184.4}
C’est tellement rafraichissant de savoir que nous pouvons simplement faire confiance à ce qui a été avant nous, nous n’avons pas à inventer de nouvelles interprétations. Les prophéties mêmes que nos pionniers prêchaient, quoique l’accomplissement ait été retardé, néanmoins il arrivera et ne tardera point. Attendez-le et cela arrivera.
Amen.
Publié le 01/05/2016, dans *Daniel 11, -Sermons, Le roi du nord, et tagué Daniel 11:45, empire ottoman, Kédar, Méshec, roi du nord, roi du sud, sultan, sultanats, Turquie. Bookmarquez ce permalien. Poster un commentaire.
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