Voici, Je suis toujours avec vous
Par John Thiel (étude en anglais, pdf)
Lorsque Jésus était physiquement avec Son petit troupeau de disciples, il y a 2000 ans, Il a fait une promesse.
Jean 14:18 Je ne vous laisserai point orphelins ; je viendrai à vous. 19 Encore un peu de temps, et le monde ne me verra plus ; mais vous, vous me voyez ; parce que je vis, vous aussi vous vivrez. 20 En ce jour-là, vous connaîtrez que je suis en mon Père, et vous en moi, et moi en vous. … 23 Jésus répondit, et lui dit : Si quelqu’un m’aime, il gardera mes paroles, et mon Père l’aimera, et nous viendrons à lui, et nous ferons notre demeure chez lui.
« Je ne vous laisserai point orphelins, Je viendrai et ferai ma demeure chez vous. » Cela inclut le Saint-Esprit et le Père. Jésus désirait-Il que Ses disciples soient consolés ? Il a rendu ces paroles très claires dans Matthieu 28. Quand Il leur remettait leur mandat, Il a conclu au verset 20 :
Matthieu 28:20 … et voici, je suis toujours avec vous, jusqu’à la fin du monde. Amen.
Ces paroles sont d’une grande valeur pour vous et moi. « Je suis avec vous jusqu’à la fin du monde. » Avec qui ? Avec la compagnie de croyants qui a rencontré cette compagnie à laquelle Il parlait à ce moment-là, avec le vrai chrétien qui suivait Jésus de tout son cœur. Votre et mon espoir repose en une et une seule réalité : Emmanuel, Dieu avec nous.
« Emmanuel, Dieu avec nous », cela représente tout pour nous. Quel large fondement cela pose pour notre foi. Quelle espérance remplie d’immortalité cela place devant l’âme croyante. Dieu avec nous en Christ Jésus pour nous accompagner à chaque étape de notre voyage vers le ciel. Le Saint-Esprit avec nous en tant que consolateur, en tant que guide dans nos perplexités pour apaiser nos douleurs et nous protéger dans la tentation. « Ô profondeur des richesses de la sagesse et de la connaissance de Dieu ! » {My Life Today 290.2}
C’est à notre besoin absolu qu’Il est venu pourvoir, le besoin que nous avons de quelqu’un avec nous. N’est-ce pas votre besoin ? Aimez-vous être seul ? Lorsque vous êtes seul dans la perplexité, prenez-vous les bonnes décisions ? Nous agissons souvent sous l’impulsion, et nous avons besoin de quelqu’un constamment à nos côtés pour étouffer cet esprit impulsif, pour nous dire : « Non, non, c’est ici le chemin, marchez-y. » C’est une nécessité absolue que d’avoir Jésus constamment avec nous.
Un vrai chrétien, lorsqu’il ressent l’absence de Jésus, commence à se sentir complètement dévasté. Son âme est remplie de terreur : « Que vais-je faire, où vais-je aller ? Comment vais-je me comporter vis-à-vis de moi-même ? Je cherche Jésus et je ne l’ai pas »; et il y a un vide absolu dans l’âme. Il y a beaucoup de gens qui vivent dans ce vide et ils essaient constamment de combler le manque de cette satisfaction par leur propre manière orgueilleuse de s’occuper des choses. Vous voyez beaucoup de personnes dans le monde aujourd’hui qui vous donnent cette apparence solide en façade. Cela vient d’un manque de Jésus dans le cœur. Ils doivent garder la face. Les personnes qui perdent Jésus de vue après avoir marché avec Lui réalisent qu’il leur faut faire preuve de gros efforts pour le retrouver.
C’est ce qui est arrivé à Marie et Joseph quand ils ont perdu de vue leur fils Jésus alors qu’ils revenaient des festivités à Jérusalem. Ceci est pour notre contemplation ; voilà l’extrémité de notre expérience lorsque nous perdons Jésus de vue et combien c’est difficile de le retrouver.
Si Joseph et Marie avaient gardé leurs esprits fixés sur Dieu par la méditation et la prière, ils auraient réalisé le caractère sacré du dépôt qui leur avait été confié, et ils n’auraient pas perdu de vue Jésus. Par la négligence d’un jour, ils perdirent le Sauveur ; mais cela leur coûta trois jours de recherches anxieuses pour le retrouver. Il en est de même pour nous : par des conversations oiseuses, des médisances, ou par la négligence de la prière, nous pouvons perdre en un jour la présence du Sauveur, et cela peut prendre plusieurs jours de recherches douloureuses pour le retrouver et regagner la paix que nous avons perdue. {Desire of Ages 83.1 / Jésus-Christ 66.1}
Nous voyons non seulement dans cette méditation que cela demande de durs efforts pour se reconnecter avec la présence consciente de Jésus, mais nous voyons aussi ce que c’est qui fait que nous le perdons de vue. Qu’est-ce que c’était avec Marie et Joseph ? Le manque de prière et de méditation. Et nous : par des conversations oisives, des médisances, ou par la négligence de la prière, nous pouvons perdre en un jour le Sauveur.
Dans nos rapports les uns envers les autres, nous devrions faire attention, de peur que nous oubliions Jésus et que nous poursuivions notre route sans nous rendre compte qu’Il n’est pas avec nous. Lorsque nous devenons absorbés par les choses du monde au point de ne plus penser à Celui en qui se concentre notre espérance de la vie éternelle, nous nous séparons de Jésus et des anges du ciel. {Ibid. 83.2 / 66.2}
Nous nous séparons de Jésus.
Ces êtres saints ne peuvent demeurer là où la présence du Sauveur n’est pas désirée, où Son absence n’est pas remarquée. Voilà la raison pour laquelle il y a si souvent du découragement parmi ceux qui prétendent être des disciples de Christ. {Ibid.}
Que voyons-nous ici ? Les êtres saints, les anges, ne peuvent demeurer là où la présence du Sauveur n’est pas désirée, ou là où Son absence n’est pas remarquée. Nous avons besoin de compagnie céleste pour survivre spirituellement. Et à moins que nous ayons un profond désir d’avoir Jésus en notre présence, à moins que nous remarquions Son absence dès le moment qu’Il n’est pas là, les anges s’éloignent avec des visages attristés. Voilà la raison pour laquelle il y a souvent du découragement parmi ceux qui prétendent être des disciples de Christ.
Il y en a beaucoup qui assistent à des services religieux et qui se trouvent rafraichis et réconfortés par la parole de Dieu ; mais en négligeant la méditation, la vigilance et la prière, ils perdent la bénédiction et se retrouvent encore plus pauvres qu’avant l’avoir reçu. {Ibid. 83.3 / 66.4}
Avez-vous déjà vécu cela? C’était une véritable euphorie spirituelle, vous étiez en la présence de Dieu, vous avez entendu Ses paroles proclamées et cela a ravi votre cœur. Mais ensuite, vous quittez l’assemblée et la minute qui suit, il y a des discussions et des conversations qui n’ont rien à voir avec ce qui a ravi votre cœur. Les médisances arrivent, les négativités arrivent et, à cause de la perte de cette euphorie que vous aviez, vous vous sentez plus mal encore que si vous ne l’aviez jamais eu pour commencer.
Ils ont souvent l’impression que Dieu les a traités durement. Ils ne voient pas que la faute réside en eux-mêmes. En se séparant de Jésus ils ont exclu la lumière de Sa présence. {Ibid.}
Lorsque Jésus dit : « Je suis toujours avec vous », le fait est que Sa présence est là, mais les êtres humains excluent Sa présence par leur propre manière de se rapporter à Sa présence. Avez-vous déjà marché à côté de quelqu’un et vous ne saviez pas qu’il était là ? Votre esprit est tellement absorbé par vos propres problèmes et vos difficultés que vous ne savez même pas ce qui se passe autour de vous, et pourtant cette personne est là ? C’est ce que vous et moi nous pouvons faire avec Jésus. Pour une Église de personnes qui se rassemblent pour l’adorer, si Jésus n’y est pas reconnu par eux, s’Il n’est pas désiré pour Sa présence, ou s’ils sont inconscients de Son absence, alors cette Église ne peut être reconnue comme l’Église de Dieu.
Christ est au milieu des sept chandeliers d’or, Il marche d’une église à l’autre, d’une assemblée à l’autre, d’un cœur à l’autre. {Upward Look 207.2}
Le personnel et le collectif.
Celui qui garde Israël ne sommeille point, et ne s’endort point. Si les chandeliers étaient abandonnés aux soins d’agents humains, combien de fois la lumière vacillerait et s’éteindrait. Mais Dieu n’a pas placé Son Église entre les mains des hommes. Christ, Celui qui a donné Sa vie pour le monde afin que tous ceux qui croient en Lui ne périssent point, mais aient la vie éternelle, est la vraie Sentinelle de la maison. Il est le Gardien fidèle et véritable des parvis du temple du Seigneur. Nous avons toutes les raisons de remercier Dieu que nous ne dépendons pas de la présence d’un prêtre ou d’un pasteur terrestre. Nous sommes gardés par la puissance de Dieu. La présence et la grâce de Christ est le secret de toute vie et de toute lumière. . . . {Ibid.}
Si vous voulez la vie, si voulez la lumière, un esprit éclairé, le secret c’est que vous devez avoir la présence de Jésus. Sans ça, avec toute notre philosophie et notre intelligence, nous sommes pauvres. C’est ce que Jésus dit à Laodicée : « Tu dis que tu es riche, que tu t’es enrichi et que tu n’as besoin de rien, et tu ne sais pas que tu es malheureux, et misérable, et pauvre, et aveugle, et nu. » Pourquoi ? « Parce que je me tiens dehors et que je frappe à la porte. »
L’Église qui ne reconnait pas Jésus qui marche en elle, et qui ne veille pas consciemment pour garder Sa présence, le cœur qui ne garde pas Sa présence est dépourvu de Sa présence. Si une Église est coupable de cela, Jésus l’a quitté.
Dieu a une Église. Ce n’est pas la grande cathédrale, ce n’est pas l’établissement national, et ce ne sont pas non plus les différentes dénominations ; {Upward Look 315.5}
Dieu a une Église. Ce n’est pas la cathédrale, ou l’établissement national, ou les différentes dénominations.
… ce sont les gens qui aiment Dieu et qui gardent Ses commandements. « Là où deux ou trois sont assemblés en mon nom, je suis là au milieu d’eux. » (Matthieu 18:20). Là où Christ se trouve, même parmi les quelques humbles, {Ibid.}
Parmi qui ? Parmi une grande assemblée et une cathédrale ? Parmi un rassemblement confessionnel ? Non.
Là où Christ se trouve, même parmi les quelques humbles, c’est l’Église de Christ, car seule la présence de Celui qui est haut et saint, et qui habite l’éternité, peut constituer une Église. {Ibid.}
Où se trouve l’Église de Christ ? Parmi ceux qui sont conscients et désireux de Sa présence et qui sont conscients de Son absence, ceux qui sollicitent Sa présence et qui sont prêts à garder Ses commandements parce qu’ils l’aiment. Voilà l’Église de Dieu.
Ceux qui prétendent être membres de l’Église de Dieu parce que, dans l’histoire et la prophétie, ils peuvent se voir comme l’Église de Dieu, se concentrent sur la mauvaise source de l’Église de Dieu. L’Église de Dieu est identifiée dans l’histoire et la prophétie par les paroles qu’Il a exprimées aux onze disciples quand Il leur parlait et qu’Il leur a dit : « Voici, je suis avec vous, jusqu’à la fin du monde. » Avec qui ? Avec ceux qui le révéraient et qui se sentaient perdus quand Il n’était pas avec eux. À ces personnes-là, Il disait : « Je serai avec vous jusqu’à la fin du monde. » En effet, c’était avec cette petite compagnie de disciples, avec la caractéristique de ces disciples qu’Il serait jusqu’à la fin du monde.
L’œuvre du ministère n’est pas une œuvre ordinaire. Christ n’est retiré que de l’œil des sens, mais il est tout aussi présent par son Esprit que lorsqu’il était visiblement présent sur la terre. {Signs of the Times, 7 avril 1890, par. 6}
Il était là, avec les disciples, leurs yeux le voyaient. Mais après qu’Il soit parti, le sens des yeux ne veut pas dire qu’Il n’est pas présent.
Le temps qui s’est écoulé depuis son ascension n’a amené aucune interruption à l’accomplissement de la promesse qu’il a faite à son départ : « Voici, je suis toujours avec vous, jusqu’à la fin du monde. » Dieu a fourni au monde la lumière et la vérité en l’ayant confié à des hommes fidèles, {Ibid.}
À qui l’a-t-Il donnée ? À des hommes fidèles, les onze disciples. À ce moment-là, Judas était déjà parti. C’était juste avant Son ascension qu’Il a dit cela.
Dieu a fourni au monde la lumière et la vérité en l’ayant confié à des hommes fidèles, qui l’ont [à leur tour] successivement remise à d’autres à travers toutes les générations jusqu’à aujourd’hui. À travers une ligne ininterrompue, ces hommes ont tiré leur autorité des premiers docteurs de la foi. {Ibid.}
Pouvez-vous voir ce qui est ici présenté à notre intelligence depuis la parole de Dieu ? Quand Jésus parlait aux onze disciples, Il a dit : « Je serai avec vous, jusqu’à la fin du monde. » Qu’est-ce que cela voulait dire ? Cela voulait dire que la génération suivante de croyants, comme les disciples, se verrait adressée de la même manière qu’Il avait parlé aux disciples ; cela voulait dire que d’autres personnes ont successivement transmis le même esprit de communication, comme l’avaient fait les disciples. Ils l’ont remis à d’autres à travers toutes les générations jusqu’à aujourd’hui. À travers une ligne ininterrompue, ces hommes ont tiré leur autorité des premiers docteurs de la foi.
Christ demeure le vrai pasteur de son Église, mais il délègue son pouvoir à ses sous-bergers, à ses pasteurs choisis qui détiennent le trésor de sa grâce dans des vases de terre. Dieu supervise les affaires de ses serviteurs, et ils sont placés dans son œuvre par nomination divine. {Ibid.}
Il y a une mentalité répandue à travers la chrétienté qui s’appelle « la succession apostolique », et c’est basé sur un principe entièrement différent de celui qui est mentionné ici. Simplement parce que vous êtes nés au sein d’une confession qui a un jour eu en elle les vrais apôtres, cela ne veut pas dire que vous les avez aujourd’hui. Simplement parce que Dieu avait appelé l’Église juive Son peuple, cela ne veut pas dire qu’ils resteraient Son peuple. Ce sont les gens fidèles qui, au temps de Jésus, ont montré là où se trouvait Son Église. Ce sont les apôtres qui ont reconnu Jésus. L’Église ne l’a pas reconnu, ils l’ont rejeté.
Depuis ce temps-là, il y a eu de nombreuses Églises confessionnelles qui ont démarré à partir d’apôtres fidèles, et qui ont ensuite été corrompues. Elles ne sont pas l’Église de Dieu. Qui est l’Église de Dieu ? Les quelques fidèles qui reconnaissent Sa présence, ceux qui, quand elle n’est pas là, crient pour la retrouver, pour s’assurer que Jésus est vraiment avec eux. Jésus a fait la promesse au petit troupeau de croyants fidèles. Qu’étaient-ils ? Des pêcheurs, des collecteurs d’impôts, des gens ordinaires. Ce n’étaient pas les prêtres, ou les pasteurs. Mais Jésus en a fait des pasteurs. C’est avec un tel peuple que Jésus serait jusqu’à la fin du monde.
L’Église est la forteresse de Dieu, Sa ville de refuge, qu’Il maintient dans un monde rebelle. Toute trahison de l’Église est une traitrise envers Celui qui a acheté l’humanité par le sang de Son Fils unique. Dès le commencement, les âmes fidèles ont constitué l’Église sur la terre. {Acts of the Apostles 11.2 / Conquérants pacifiques 13.1}
Souvenez-vous : « Là où Christ se trouve, même parmi les quelques humbles, c’est l’Église de Christ, car seule la présence de Celui qui est haut et saint, et qui habite l’éternité, peut constituer une Église. » Ce sont les âmes fidèles qui constituent l’Église sur la terre.
Dans tous les âges, le Seigneur a eu Ses sentinelles, qui ont porté un témoignage fidèle à la génération dans laquelle ils vivaient. {Ibid.}
Un témoignage fidèle, un peuple fidèle, les disciples qui prendraient position et se feraient entendre, et qui proclameraient seulement ce qui acceptable dans la pensée de Jésus Christ.
Ces sentinelles ont donné le message d’avertissement ; et lorsqu’elles ont été appelées à retirer leurs armures, d’autres ont repris l’œuvre. Dieu a amené ces témoins dans une relation d’alliance avec Lui-même, unissant l’Église sur la terre à l’Église dans le ciel. Il a envoyé Ses anges pour pourvoir aux besoins de Son Église, et les portes de l’enfer n’ont pas pu prévaloir contre Son peuple. {Ibid.}
Lorsque vous passez en revue l’histoire de l’Église, les sept Églises dans l’Apocalypse, vous connaissez l’histoire et à quel point cela a fluctué d’une organisation ecclésiale à une autre ; et pendant tout ce temps, Jésus avait Son Église, et les portes de l’enfer n’ont pas pu prévaloir contre Son peuple parce qu’ils étaient des âmes fidèles avec qui Il pouvait continuer à être, comme les disciples.
À travers des siècles de persécution, de conflit et de ténèbres, Dieu a soutenu Son Église. Pas un seul nuage ne s’est abattu sur elle pour lequel Il ne l’a pas préparé ; pas une seule force adverse ne s’est élevée pour contrecarrer Son œuvre qu’Il ne l’ait prévue. Tout s’est déroulé comme Il l’avait prédit. Il n’a pas abandonné Son Église à elle-même, mais Il a tracé dans des déclarations prophétiques ce qui se produirait, et ce que Son Esprit avait inspiré les prophètes à prédire s’est réalisé. Tous Ses desseins s’accompliront. Sa loi est liée à Son trône et aucune puissance du mal ne peut la détruire. La vérité est inspirée et gardée par Dieu, et elle triomphera de toute opposition. {Ibid.}
Pendant des âges de ténèbres spirituelles, l’Église de Dieu a été comme une ville située sur une colline. D’âge en âge, à travers les générations successives, les pures doctrines du ciel se sont dévoilées à l’intérieur de ses frontières. Aussi affaiblie et imparfaite qu’elle puisse paraitre, l’Église est l’unique objet auquel Dieu accorde, d’une manière particulière, Son attention suprême. Elle est le théâtre de Sa grâce, [le lieu] dans lequel Il prend plaisir à révéler Sa puissance pour transformer les cœurs. {Ibid. 12.1 / 13.2}
Qu’était l’Église au temps des apôtres ? Les âmes fidèles. Et au fil des générations successives, lorsque certains d’entre eux sont morts, d’autres ont pris leur place. L’histoire du peuple fidèle parmi lequel Jésus a toujours été est tracée dans les prophéties, et vous pouvez retrouver Son peuple fidèle dans le bourbier des organisations et des confessions humaines. Qui sont-ils à chaque fois ?
Le calibre d’un disciple
Une personne ordinaire. Joël 2 dans les derniers jours. Qui étaient ceux dans les derniers jours avec qui seraient l’Esprit, Jésus et le Père ? Exactement les mêmes qu’au temps de Christ.
Joël 2:28 Et il arrivera, après cela, [que] je répandrai mon esprit sur toute chair ; et vos fils et vos filles prophétiseront, vos vieillard songeront des songes, et vos jeunes gens verront des visions. 29 Et même sur les serviteurs et sur les servantes, en ces jours-là, je répandrai mon esprit.
Qui ? Les serviteurs, les servantes, les fils et les filles. Est-ce qu’il est fait mention des prêtres ? Oh, parmi eux il y a peut-être ceux qui sont des fils de prêtres, peut-être ; par exemple, Jean-Baptiste était un Lévi. Mais était-il reconnu ?
« Je serai avec vous jusqu’à la fin du monde. » Cette compagnie successive de personnes est du même calibre que ceux à qui Jésus a parlé personnellement.
Quelle était l’histoire de ceux à qui Il a parlé ? Était-ce la même histoire que ce qui Lui est arrivé ? Est-ce que l’Église de Son époque l’appréciait ? Étaient-ils conscients de Sa présence ? Est-ce qu’ils désiraient l’avoir comme l’un d’entre eux ? Non, ils l’ont rejeté. Et à chaque nouvelle génération, le même évènement a lieu. Tandis que ces personnes fidèles défendent la pure vérité, qu’arrive-t-il à ceux qui détiennent l’autorité ? L’autorité qui reposait sur les disciples était décrite juste avant : « À travers une ligne ininterrompue, ces hommes ont tiré leur autorité des premiers docteurs de la foi. Christ demeure le vrai pasteur de son Église. » L’autorité n’est pas nécessairement conférée à ceux qui sont éduqués dans des écoles pastorales, l’autorité est conférée à ceux qui sont fidèles comme l’étaient les disciples. Ceux qui prétendent être des autorités ecclésiastiques feront à chaque nouvelle génération ce qu’ils ont fait du temps de Jésus.
De la même manière que la lumière et la vie des hommes fut rejetée par les autorités ecclésiastiques à l’époque de Christ, ainsi elle a été rejetée dans chaque génération successive. Encore et encore l’histoire de Christ et Son retrait de Judée a été répétée. Lorsque les Réformateurs prêchaient la parole de Dieu, ils n’avaient pas à l’idée de se séparer de l’Église établie ; mais les chefs religieux ne voulaient pas tolérer la lumière {Desire of Ages 232.2 / Jésus-Christ 214.2}
Qu’ont-ils donc rejeté ?
… et ceux qui portaient [la lumière] furent contraints de chercher une autre classe avide de la vérité. De nos jours, il y en a peu parmi ceux qui prétendent suivre les Réformateurs, qui sont animés par leur esprit. {Ibid.}
C’est un esprit différent.
Il y en a peu qui écoutent la voix de Dieu et qui sont prêts à accepter la vérité quelle que soit l’apparence sous laquelle elle est présentée. Souvent, ceux qui marchent sur les traces des Réformateurs sont forcés de se détourner des Églises qu’ils aiment afin de déclarer l’enseignement clair de la parole de Dieu. {Ibid.}
Jésus dit : « Je suis toujours avec vous. Ma présence avec vous, votre disposition à être fidèles en obéissant à tous les ordres que Je vous donne, c’est ce qui fait de vous Mon Église. » Et quand vous demeurez fidèles, les autorités ecclésiastiques de votre génération vous mettrons à la porte, tout comme ils ont mis Christ à la porte. Êtes-vous à la recherche de la lumière ? Que devez-vous faire ?
Et bien souvent, ceux qui sont à la recherche de la lumière sont par le même enseignement obligés de quitter l’Église de leurs pères pour pouvoir [y] rendre obéissance. {Ibid.}
C’est ce que les disciples ont du faire. Quiconque suivait Jésus avait peur d’être expulsé de l’Église, de la synagogue, donc ils se sont gardés de le suivre. Mais ça ne dérangeait pas les disciples, eux ils l’ont suivi. À chaque nouvelle génération, c’était cela la réalité. C’est pour ça que, lorsque Jésus dit : « Je suis avec vous », à qui parle-t-Il ? À ceux qui sont toujours resté parfaitement loyaux à la vérité en développement que les autorités ecclésiastiques rejetaient. Ce principe-là nous suivra tout le long jusqu’à la venue de Jésus.
Le Seigneur Jésus aura toujours un peuple choisi pour le servir. Quand le peuple juif rejeta Christ, le Prince de vie, Il leur ôta le royaume de Dieu et le donna aux Gentils. Dieu continuera de fonctionner sur ce principe avec chaque branche de Son œuvre. Quand une Église se montre infidèle à la parole du Seigneur, quelle que soit leur position, aussi élevée et sacrée que puisse être leur vocation, le Seigneur ne peut plus travailler avec eux. {Upward Look 131.3}
Il ne peut pas être avec eux.
D’autres sont alors choisis pour assumer des responsabilités importantes. {Ibid.}
Qui les choisit ? Le peuple ? Non, Christ. Ensuite, nous arrivons à la génération suivante et voilà ce qui se passe s’ils échouent après avoir été choisi :
Mais si ceux-ci, à leur tour, ne purifient pas leurs vies de chaque mauvaise action, s’ils n’établissent pas des principes purs et saints dans toutes leurs frontières, alors le Seigneur les affligera et les humiliera sérieusement, et à moins qu’ils ne se repentent, Il les retirera de leur place et fera d’eux un objet d’opprobre. {Ibid.}
Jésus peut-Il leur dire : « Je suis avec vous » ? Certainement pas. Il l’a dit à Ses disciples et à tous ceux de ce calibre jusqu’à la fin.
Quel est en réalité l’ingrédient opérationnel qui fait que Jésus se retire de Ses Églises organisées qui étaient autrefois fidèles ? Qu’est-ce que c’est qui l’a poussé à se retirer et à continuer avec les fidèles ? Voilà pourquoi Jésus ne peut pas rester en la présence de l’autoritarisme ecclésiastique :
Jacques 4:4 Hommes et femmes adultères, ne savez-vous pas que l’amitié du monde est inimitié contre Dieu ? Quiconque donc voudra être un ami du monde est l’ennemi de Dieu.
Si les Églises ne répondent pas à l’appel de Jésus : « Sortez de là, ne participez pas aux voies du monde », s’ils jouent avec les voies du monde, si, au sein de l’Église, ils communiquent des principes et des idées mondaines, alors ils ne peuvent pas avoir Jésus parmi eux. Il doit se retirer de cela. Dans la déclaration suivante, nous obtenons une compréhension vivante et inspirée de la raison pour laquelle Jésus doit se retirer et quitter les autorités ecclésiastiques :
Nos frères garderont-ils à l’esprit que nous vivons [aujourd’hui] parmi les périls des derniers jours ? Lisez Apocalypse en lien avec Daniel. Enseignez ces choses. Que les discours soient courts, spirituels, élevés. Que le prédicateur soit rempli de la parole du Seigneur. Que chaque homme montant à la chaire sache qu’il a les anges du ciel dans son auditoire. Et lorsque ces anges déversent d’eux-mêmes l’huile d’or de la vérité dans le cœur de celui qui enseigne la parole, alors l’application de la vérité sera une affaire sérieuse et solennelle. Les messagers angéliques expulseront le péché du cœur à moins que la porte du cœur ne soit fermée à clef et que Christ ne se voit refuser l’entrée. {Testimonies to Ministers 337.2}
Se peut-il que vous entendiez dans une église des prédicateurs qui ont en fait fermé leurs cœurs à clef contre le Christ vivant ? En effet, s’ils manifestent une amitié avec le monde.
Christ se retirera de ceux qui s’obstinent à refuser les bénédictions célestes qui leur sont si librement offertes. {Ibid.}
Le Saint-Esprit accomplit son œuvre sur les cœurs. Mais si les pasteurs n’ont pas premièrement reçu leur message du ciel, s’ils n’ont pas tiré leurs propres provisions du courant qui rafraichit et vivifie, comment peuvent-ils faire circuler ce qu’ils n’ont pas reçu ? Quelle pensée, que les âmes affamées et assoiffées soient renvoyées les mains vides ! Un homme peut prodiguer tous les trésors de son savoir, il peut épuiser les énergies morales de sa nature et, malgré tout, ne rien accomplir, parce qu’il n’a lui-même pas reçu l’huile d’or des messagers célestes ; elle ne peut donc pas s’écouler de lui et transmettre la vie spirituelle aux nécessiteux. {Ibid. 338.1}
Vous pouvez avoir toute cette éducation, tout cet intellect, vous pouvez prodiguer tout cela, et il se peut que cela n’aboutisse à rien.
Les nouvelles de joie et d’espérance doivent venir du ciel. Apprenez, oh, apprenez de Jésus ce que cela veut dire de demeurer en Christ ! {Ibid.}
La triste déclaration faite à Laodicée fait partie de toute cette situation. Ce retrait de l’Esprit et de la présence de Christ du sein de l’Église disqualifie une Église. Jésus a dit à Pierre : « Je te donnerai les clefs du royaume des cieux. »
« Les clefs du royaume des cieux » sont les paroles de Christ. Toutes les paroles des Saintes Écritures sont de Lui et sont ici incluses. Ces paroles ont le pouvoir d’ouvrir et de fermer le ciel. Elles déclarent les conditions selon lesquelles les hommes sont reçus ou rejetés. Ainsi, l’œuvre de ceux qui prêchent la parole de Dieu est une odeur de vie pour la vie ou de mort pour la mort. Leur mission est une mission lourde de conséquences éternelles. {Desire of Ages 413.6 / Jésus-Christ 409.4}
Le Sauveur n’a pas confié l’œuvre de l’évangile à Pierre seul. Plus tard, en répétant les paroles qu’Il avait adressées à Pierre, Il les appliqua directement à l’Église. Et les mêmes choses furent également déclarées, en substance, aux douze en tant que représentants de l’ensemble des croyants. Si Jésus avait délégué à l’un des disciples une autorité particulière sur les autres, nous ne les trouverions pas si souvent à se disputer pour savoir celui qui était le plus grand. Ils se seraient soumis à la volonté de leur Maître et ils auraient fait honneur à celui qu’Il aurait choisi. {Ibid. 414.1 / 409.5}
Mais Il n’en avait choisi aucun, et donc ils étaient continuellement en train de se chamailler : « Je veux être le plus grand, je veux être le plus grand. » Mais Jésus a dit : « Non. »
Au lieu d’en placer un à leur tête, Christ dit aux disciples : « Ne vous faites point appelés Rabbi » ; « et ne vous faites point appelés maitres ; car un seul est votre Maître, Christ. » Matt. 23:8, 10. {Ibid. 414.2 / 409.6}
« Le chef de tout homme, c’est Christ. » {Ibid. 414.3 / 410.1}
Chaque individu doit avoir la présence de Christ à l’intérieur de lui. Et ensuite, lorsqu’ils s’assemblent, Jésus est au milieu d’eux.
Dieu, qui a assujetti toutes choses sous les pieds du Sauveur, « l’a donné pour être chef sur toutes choses à l’Église, qui est Son corps, et la plénitude de Celui qui remplit tout en tout. » 1 Cor. 11:3 ; Eph. 1:22, 23. L’Église est fondée sur Christ ; elle doit obéir à Christ comme à son chef. Elle ne doit pas dépendre de l’homme, ni être contrôlée par l’homme. Il y en a beaucoup qui prétendent qu’un poste de confiance dans l’Église leur donne le pouvoir d’imposer ce que d’autres personnes doivent croire et faire. {Ibid.}
Il y en a beaucoup qui croient que s’ils occupent un poste dans l’Église, alors ils ont le pouvoir. Et, comme nous l’avons lu, les autorités ecclésiastiques rejetteront Christ parce que si, en tant qu’individus, ils revendiquent une quelconque autorité, ils ont déjà repoussé Jésus Christ.
Dieu ne sanctionne pas cette revendication. Le Sauveur déclare : « Vous êtes tous frères. » Tous sont exposés à la tentation et sujets à l’erreur. Nous ne pouvons dépendre d’aucun être fini pour nos directives. Le Rocher de la foi est la présence vivante de Christ dans l’Église. Sur lui le plus faible peut compter, et ceux qui se croient les plus forts se révèleront être les plus faibles s’ils ne font pas de Christ leur efficacité. {Ibid.}
Lorsque vous pensiez que vous étiez plutôt forts, que vous a montré le Seigneur ? « Comme je suis faible. »
« Maudit soit l’homme qui se confie en l’homme, qui fait de la chair son bras. » Le Seigneur « est le Rocher, Son œuvre est parfaite. » « Heureux tous ceux qui se confient en Lui. » Jer. 17:5 ; Deut. 32:4 ; Ps. 2:12. {Ibid.}
L’Église de Dieu dans les derniers jours, ce sont les quelques humbles qui sont fidèles et qui ont Christ parmi eux. Dans toute la réalité de ce sur quoi nous avons médité, avez-vous, en tant qu’individu, l’assurance de la présence de Christ ? Avez-vous cette assurance que Jésus est vraiment, constamment avec vous ? Lorsque nous nous rencontrons ici, Christ est-Il véritablement avec nous ? Comment pouvez-vous être surs ? Comment est-ce que vous savez ? Si vous réfléchissez bien à tout ce que nous avons lu, vous avez la réponse. Mais c’est merveilleusement résumé dans Jude. Souvenez-vous, Jésus parlait aux disciples qu’Il avait enseignés, et ils défendaient et maintenaient la pure vérité qu’ils avaient reçue directement de la main de leur Maitre. Qu’est-ce qui fera de vous et moi aujourd’hui des vrais disciples ?
Jude 1:3 Bien-aimés, quand j’usais de toute diligence pour vous écrire [au sujet] de notre salut commun, il m’a été nécessaire de vous écrire, et de vous exhorter afin que vous combattiez pour la foi qui a été une fois donnée aux saints.
Voilà notre œuvre. La foi qui a déjà été donnée ne doit jamais être altérée. Lorsque vous et moi nous voyons une cheville ou une structure de ce qui a été autrefois enseigné être minée et que la cheville est retirée, comment pouvez-vous savoir si Jésus est avec vous ? Si vous le voyez se faire mettre à la porte par le fait que cette cheville soit retirée, si vous vous exprimez et que vous rassemblez vos forces pour combattre pour la foi qui a été une fois donnée aux saints. Voilà comment vous saurez. En défendent fermement la vérité, exactement de la même manière que l’ont fait ces quelques hommes sur la plaine de Dura. Combien étaient-ils ? Shadrac, Méshac et Abed-Négo. Combien d’autres Juifs se trouvaient là ? Combien étaient fidèles ? Trois hommes. Lorsqu’ils étaient dans la fournaise de feu ardent, qui était au milieu d’eux ? Jésus. Il était avec les quelques fidèles, ceux qui ne fléchiraient même pas un petit peu pour passer inaperçu. Ils étaient prêts à défendre fermement la vérité, et où se trouvait Jésus ? Au milieu d’eux.
Ésaïe 66:1 Ainsi dit l’Éternel : Le ciel [est] mon trône, et la terre mon marchepied ; où [est] la maison que vous me bâtiriez, et où [est] le lieu de mon repos ?
« Où est Mon Église ? » Ici :
Ésaïe 66:2 Car toutes ces [choses], ma main les a faites, et toutes ces [choses] ont été, dit l’Éternel ; mais [c’est] à celui-ci que je regarderai, à [celui qui est] pauvre, et qui a l’esprit brisé, et qui tremble à ma parole.
Amen.
Publié le 21/01/2016, dans -Sermons, et tagué église de Dieu, disciples, fidèles, Jude 1:3, présence de Christ, succession apostolique. Bookmarquez ce permalien. Poster un commentaire.
Poster un commentaire
Comments 0