Confession et repentance

« Une confession véritable est toujours précise et avoue des péchés déterminés. Certains péchés sont d’une nature délicate et ne peuvent être confessés qu’à Dieu seul; d’autres doivent être confessés à ceux qui en ont été les victimes; d’autres enfin sont des fautes publiques et exigent une confession publique. Mais toute confession doit être explicite, directe, et nommer les péchés mêmes dont on s’est rendu coupable. »

« Une confession ne sera jamais acceptée par Dieu si elle n’est pas accompagnée d’une repentance sincère et d’une réforme. Il faut qu’un changement radical de la vie l’accompagne et que tout ce qui n’est pas agréable à Dieu soit mis de côté. Ce sera la conséquence de la douleur réelle du péché. La tâche qui nous incombe nous est clairement révélée: “Lavez-vous, nettoyez-vous! Otez de devant mes yeux la malice de vos actions. Cessez de mal faire; apprenez à bien faire; recherchez la droiture; protégez l’opprimé, faites droit à l’orphelin, défendez la veuve.” Ésaïe 1:16, 17. “Si le méchant rend le gage, s’il restitue ce qu’il a ravi, s’il marche dans les préceptes qui donnent la vie, sans commettre d’iniquité, certainement il vivra et ne mourra point.” Ezéchiel 33:15. Parlant de l’œuvre de la repentance, l’apôtre Paul s’exprime ainsi: “Car voici, cette même tristesse selon Dieu, quel empressement n’a-t-elle pas produit en vous! Quelles excuses, quelle indignation, quelle crainte, quels désirs, quel zèle, quelle punition! Vous avez montré à tous égards que vous êtes purs dans cette affaire.” 2 Corinthiens 7:11. » (Vers Jésus, pp. 59-61.)

Avez-vous déjà pensé que la repentance n’était qu’une confession et un regret devant Dieu ? Pourtant, la repentance est bien plus que cela ; c’est une « réforme ». Regretter et confesser ne signifie pas nécessairement se repentir. Se repentir, c’est arriver à un point où nous avons appris la nature odieuse du péché et où nous avons décidé de l’éloigner de nous et agi en ce sens. Confesser les mêmes péchés encore et encore, c’est passer complètement à côté de l’appel de l’évangile à la repentance. Est-ce que vous vous souvenez ? Jean-Baptiste disait : « Repentez-vous, car le royaume de Dieu est à vous :

« Repentez-vous, car le royaume des cieux est proche. » Matthieu 3:3.

Jésus aussi, après Jean, disait, alors qu’il « prêchait l’Évangile du Royaume de Dieu » :

« Le temps est accompli, et le royaume de Dieu approche. Repentez-vous et croyez à l’Évangile. » Marc 1:15.

Mais pendant tout ce temps, la confession n’était qu’une partie de l’appel. La repentance était et reste un appel à la réforme. Il ne s’agit pas d’un appel à le faire par nos propres forces, sans l’aide du Saint-Esprit, mais d’un appel tout de même. Est-ce que vous, est-ce que nous répondons à l’appel ? Ou nous contentons-nous de parler à Dieu de nos péchés et d’exprimer nos regrets ? Ce n’est pas là la repentance au sens biblique du terme.

Par conséquent, alors que se lève sur nous la lumière de l’appel évangélique à la repentance, que Jésus est venu sur la terre pour nous transmettre, ne réfléchirons-nous pas plus profondément à nos actions, afin de pouvoir donner à Dieu ce qu’Il nous a demandé, une vie de repentance et de restauration, avec et par la puissance promise du Saint-Esprit produisant en nous le vouloir et le faire selon Son bon plaisir ? Dieu ne fera pas ce travail à notre place, mais Il a promis de le faire avec nous si nous Lui abandonnons activement notre volonté pour « cesser de mal faire », pour « apprendre à bien faire » et pour nous purifier entièrement d’une vie de péché.

Publié le 23/03/2025, dans -Articles. Bookmarquez ce permalien. Poster un commentaire.

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