Jésus, Dieu avec nous (et la fin du Mouvement de Réforme)

Jésus, Dieu avec nous
(et la fin du Mouvement de Réforme)

On m’a déjà demandé à plusieurs reprises un exemplaire de cette déclaration ; la voilà enfin. C’est ce que nous appelons la déclaration du Mouvement de Réforme sur la nature de Christ. Elle montre un changement de position profond et officiel de la Réforme vis-à-vis de la nature que Christ avait lorsqu’Il est venu sur terre et a assumé l’humanité.

Dans un souci de parfaite transparence et afin de laisser chacun libre de former des opinions informées et éduquées sur la question, nous fournissons ci-dessous la traduction entière du document, tout en avertissant toutefois le lecteur sur sa nécessité d’avoir l’Esprit de Dieu pour distinguer le vrai du faux dans cette présentation d’arguments. Faites bien attention aux guillemets afin de faire la différence entre les citations de l’Esprit de prophétie et les déclarations du comité doctrinal du Mouvement de Réforme (vous trouverez le document original en anglais à la fin de cet article) :

———————————————— (début du document)

Mouvement de Réforme Adventiste du Septième Jour, 18e session de la Conférence Générale, 1999.

Comité temporaire chargé des questions doctrinales

Ordre du jour, sujet n°5 – La nature humaine de Christ (concernant les tendances/penchants au péché dans la chair)

La nature humaine a-t-elle des tendances au péché, des propensions au péché ou des passions pour le mal dans sa chair physique ?

Après avoir examiné les raisons de la présentation de cette question et la lecture des résolutions (n°44, 1987 ; n°68, 1995), il a été proposé d’adresser à l’Union Australasienne une déclaration rédigée comme suit :

Déclaration :

Conformément à notre résolution n°44 de 1987,

« Nous croyons que la nature Divine du Fils de Dieu a été mêlée à la nature humaine déchue des fils d’Adam après la chute et après 4 000 ans de dégénérescence selon la grande loi de l’hérédité. Nous croyons que ceci est le mystère de l’incarnation. JC 11. Bien qu’Il (Christ) ait pris notre nature déchue, nous croyons, en accord avec ce qui est écrit, qu’il n’y a en Lui aucune propension au péché, mais qu’Il a été tenté de l’extérieur, et non de l’intérieur (Jean 14:30 ; Jacques 1:14), comme nous en toutes choses, mais sans péché. Il aurait pu céder à la tentation, mais il ne l’a pas fait, devenant ainsi notre Sauveur et notre Avocat. Nous pouvons vaincre par lui comme il a vaincu. Christ était, est et sera toujours Dieu. 1 Jean 5:20 ; Hébreux 13:8 ; 2:13-18 ; 7:16, 26, 27 ; Romains 1:13 ; 8:3 ; Hébreux 2:9 ; MC1 296 ; 5T 699. Ce sujet ne devrait pas faire l’objet d’une discussion plus approfondie, car il s’agit du « mystère de tous les mystères » (6BC 1082) et tout notre enseignement devrait être fondé sur un « Ainsi dit l’Éternel », et non sur des opinions personnelles. »

Nous réaffirmons le but de cette résolution, qui est de traiter succinctement d’un mystère profond et complexe que l’on doit apprécier en faisant une expérience personnelle (Jean 1:14 ; 7BC 904 ; GC 251). Nous insistons à nouveau sur le fait qu’il n’y avait pas de mauvaises propensions ou de tendances au péché dans la nature humaine de Christ, en harmonie avec les déclarations suivantes de l’Esprit de Prophétie :

« Faites attention, faites très attention à la manière dont vous vous étendez sur la nature humaine de Christ. Ne le présentez pas aux gens comme un homme ayant des penchants pour le péché. Il est le second Adam. […] Il aurait pu pécher, il aurait pu tomber, mais pas un seul instant il n’y eut en lui une propension au mal. Il fut assailli de tentations dans le désert, comme Adam fut assailli de tentations en Eden. » The SDA Bible Commentary, vol. 5, p. 1128.

« Il [Christ] était un puissant suppliant, ne possédant pas les passions de nos natures humaines et déchues, mais environné des mêmes faiblesses, et tenté comme nous en toutes choses.» Testimonies for the Church, vol. 2, pp. 508, 509.

« Il devait prendre sa place à la tête de l’humanité en prenant la nature mais non pas le caractère pécheur de l’homme. » The SDA Bible Commentary, vol. 7, p. 925.

« Le prince des ténèbres ne trouva rien en lui. Il ne répondit jamais à la tentation par la moindre pensée ou le moindre sentiment. » Testimonies for the Church, vol. 5, p. 422

« Revêtu des habits de l’humanité, le Fils de Dieu s’est abaissé au niveau de ceux qu’il voulait sauver. Il n’y avait en lui ni fraude ni péché, il était toujours pur et sans tache, mais il a pris sur lui notre nature pécheresse. Habillant sa divinité de l’humanité, afin de s’associer à l’humanité déchue, il a cherché à regagner pour l’homme ce que, par sa désobéissance, Adam avait perdu pour lui-même et pour le monde. » —The Review and Herald, 15 décembre 1896.

Christ a pris part à « notre nature pécheresse » (ST, 30 juillet 1902 ; MM 180), et a donc été environné de faiblesses, d’infirmités et de handicaps (2T 202, 508, 509 ; JC 34 ; MC1 296 ; 3SM 131, 132 ; 4BC 1147:4), mais Il ne possédait aucune propension au mal ou tendance au mal dans Sa nature humaine. Les tendances ou propensions au mal sont des penchants, des inclinaisons et des préférences pour le mal. Ceux-ci résident dans notre esprit et non dans notre chair physique (FC 120). Christ n’avait rien de tout cela dans Son esprit ou dans Sa chair (nature humaine). L’œuvre de la conversion et de la sanctification est le processus que Dieu emploie pour éliminer ces mauvaises propensions de notre nature. Nous croyons que ceci est en harmonie avec les déclarations suivantes de l’Esprit de Prophétie qui clarifient cette question :

« Jésus-Christ est notre exemple en toutes choses. Il a commencé sa vie, a traversé ses expériences et a terminé son histoire avec une volonté humaine sanctifiée. Il a été tenté comme nous en toutes choses, et pourtant, parce qu’il a gardé sa volonté abandonnée et sanctifiée, il n’a jamais fléchi le moins du monde vers la pratique du mal ou vers la manifestation d’une rébellion contre Dieu. […] Ceux qui ont une volonté sanctifiée, c’est-à-dire à l’unisson avec la volonté de Christ, verront jour après jour leur volonté liée à la volonté de Christ, qui agira en bénissant les autres, et réagira sur eux-mêmes avec une puissance divine. » The Signs of the Times, 29 octobre 1894.

« L’humanité parfaite de Christ est la même que celle que l’homme peut avoir en étant lié à Christ. En tant que Dieu, Christ ne pouvait pas être tenté, pas plus qu’Il n’avait été tenté de renoncer à Son allégeance au ciel. Mais en s’abaissant jusqu’à la nature de l’homme, Il pouvait être tenté. Il n’avait pas pris sur Lui la nature des anges, mais celle de l’humanité, parfaitement identique à notre propre nature, sauf qu’elle n’était pas entachée par le péché. Un corps humain, un esprit humain, avec toutes les propriétés particulières, Il était os, cerveau et muscles. Homme de notre chair, Il était environné des faiblesses de l’humanité. Les circonstances de Sa vie étaient telles qu’Il était exposé à tous les désagréments propres aux hommes, non pas dans la richesse, ni dans l’aisance, mais dans la pauvreté, la disette et l’humiliation. Il a respiré l’air que l’homme doit respirer. Il a foulé notre terre en tant qu’homme. Il avait la raison, la conscience, la mémoire, la volonté et les affections de l’âme humaine qui était unie à Sa nature divine. » Manuscript Releases, vol. 16, p. 181.

« Le Seigneur Jésus, en sacrifiant Sa vie sur la croix, a voulu, par l’intermédiaire du Saint-Esprit, amener l’homme à prendre conscience de sa situation de pécheur et à abandonner sa volonté à celle de Dieu. Il sanctifiera chaque âme qui acceptera de recevoir ce don gracieux et lui donnera le pouvoir de devenir un fils de Dieu. Il enlève les tendances destructrices de la nature pécheresse et met l’organisme humain à Son service. » Manuscript Releases, vol. 18, p. 208.2.

« La vieille nature, née du sang et de la volonté de la chair, ne peut hériter le royaume de Dieu. Il faut abandonner les anciennes pratiques, les tendances héréditaires, les habitudes passées, car la grâce ne s’hérite pas. […] Une conversion authentique change les tendances héréditaires et cultivées au mal. » Maranatha, p. 237 (Voir aussi 6BC 1101.)

« La parole [de Dieu] détruit la nature charnelle et terrestre et communique une vie nouvelle en Jésus-Christ. » Jésus-Christ, p. 382.

« Une véritable conversion est nécessaire, non pas une fois par an, mais chaque jour. Cette conversion amène l’homme dans une nouvelle relation avec Dieu. Les choses anciennes, ses passions naturelles et ses tendances héréditaires et cultivées au mal, disparaissent, et l’homme est renouvelé et sanctifié. Mais ce travail doit être continu, car tant que Satan existera, il s’efforcera de poursuivre son œuvre. Celui qui s’efforce de servir Dieu se heurtera à un fort courant de mal. Son cœur a besoin d’être barricadé par une vigilance et des prières constantes, […] La grâce divine doit être reçue chaque jour, sans quoi aucun homme ne restera converti. » Our High Calling, p. 215.

« Tous doivent être formés par Jésus. Lorsqu’ils tombent sur Christ, leurs propres tendances héréditaires et cultivées sont éliminées comme autant d’obstacles à leur participation à la nature divine. Lorsque le moi meurt, Christ vit dans l’agent humain ; l’homme demeure en Christ, et Christ vit en lui. » Gospel Herald, 23 avril 1902.

« Les mauvaises dispositions, les tendances héréditaires sont opposées à l’évangile de Christ. » Manuscript Releases, vol.1, p.318.

« Quiconque obéit par la foi aux commandements de Dieu atteindra la condition sans péché dans laquelle vivait Adam avant sa transgression. » ST, 23 juillet 1902 (Voir aussi 6BC 1118).

———————————————— (fin du document)

Explications :

Au vu du genre d’arguments qui furent ici présentés , non seulement en 1999, mais réitérés et affirmés par rapport à la déclaration déjà faite en 1987, il nous semble indispensable de toucher quelques mots afin d’élucider ce qui a été obscurci à travers ces déclarations des dirigeants du Mouvement de Réforme :

Pour ce faire j’aimerai donner la parole au frère qui fut directement confronté à ces arguments, lesquels étaient d’ailleurs présentés à la suite de la thèse qu’il avait lui-même rédigée.

Frère John Thiel : J’espère pouvoir [vous] aider à comprendre cette déclaration étrange et ignorante qu’ils ont produite, selon laquelle ces tendances, propensions, penchants, inclinaisons et préférences résident dans l’esprit et non dans notre chair physique.

Ceux-ci résident en effet dans l’esprit de l’inconverti, et en aucun cas dans la pensée de Christ. C’est pourquoi il est dit dans Philippiens : Ayez en vous la pensée qui était en Christ.

On nous dit que Jésus ne possède aucune propension au mal ou, comme l’exprime l’Esprit de prophétie, aucune des propensions à la désobéissance avec lesquelles nous sommes nés.

« À cause du péché, [la postérité d’Adam] est née avec des propensions inhérentes à la désobéissance. Mais Jésus-Christ était le Fils unique de Dieu. Il a assumé la nature humaine et a été tenté comme l’homme l’est en toutes choses. Il aurait pu pécher, il aurait pu tomber, mais pas un seul instant il n’y eut en Lui une propension au mal. Il a été assailli de tentations dans le désert, comme Adam l’avait été en Eden.» (S.D.A. Bible Commentary, vol. 5, p. 1128.4)

Il est clair que celles-ci [ces propensions à la désobéissance] résident dans l’esprit, mais il existe [également] une propension au péché dans la chair, que l’apôtre Paul décrit dans Romains 7.

Romains 7:22 Car je prends plaisir à la loi de Dieu, selon l’homme intérieur; 23 Mais je vois une autre loi dans mes membres, qui combat contre la loi de mon esprit et qui me rend captif sous la loi du péché, qui est dans mes membres.

C’est ce qu’il indique en parlant de Jésus au chapitre 8 (et c’est ce à quoi Jésus a apporté la réponse), en citant que Jésus est venu dans une chair semblable à celle du péché et que, pour le péché, Il a condamné le péché dans la chair. Ici, l’Eglise ASJMR nie catégoriquement que la ressemblance signifie la même chose, alors que l’épître aux Hébreux dit clairement :

Hébreux 2:14 Puis donc que les enfants participent de la chair et du sang, il en a aussi de même participé, afin que par la mort il détruisît celui qui avait l’empire de la mort, c’est-à-dire, le diable;

Question : Mais ces propensions au péché sont l’équivalent de tendances cultivées, n’est-ce pas ? Et Jésus n’avait rien de tout cela parce qu’Il n’a jamais péché, n’est-ce pas ?

Frère John : En effet, Jésus n’a jamais cultivé aucun péché, Il l’a repoussé. Mais tous nos péchés cultivés et héréditaires ont été déposés sur Lui, de sorte qu’Il a dû les recevoir dans Son corps, selon l’apôtre Pierre, en les portant sur le bois.

[Cette déclaration] faisait suite à la thèse que j’avais été chargé de présenter et dans laquelle j’exposais tous les détails de la nature de Christ que j’enseignais. Ils ont alors décidé de neutraliser mes présentations et m’ont donc demandé de cesser cet enseignement que nous avions reçu depuis 1888. Je pense que [vous avez] accès à cette thèse intitulée « EMMANUEL, « DIEU AVEC NOUS » ». Elle est remontée jusqu’à la session de la Conférence Générale. […]

Chaque décision émanant de la Conférence Générale en session est une déclaration de foi adoptée par l’organisation. Il en va de même pour les déclarations de foi modifiées par l’Église adventiste lors de ses sessions de Conférence Générale, et qui ne figurent pas dans ses [28] principes fondamentaux. Les décisions qu’ils ont prises pendant la Première Guerre mondiale ne figurent pas [non plus] dans leurs croyances fondamentales.

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Nous voyons donc, à travers cet approfondissement, que les déclarations faites par le Mouvement de Réforme, à la fois en 1987 et puis en 1999, selon lesquelles Christ « ne possédait aucune propension au mal ou tendance au mal dans Sa nature humaine » et affirmant que Jésus « a été tenté de l’extérieur, et non de l’intérieur », constituent un abandon des vérités qui furent l’essence du message de 1888 sur la justice de Christ.

Il s’agit, de la part de l’organisation, de fait, d’une descente de dessus la plateforme de la vérité du message des trois anges. Le chandelier a été ôté, conformément aux décisions prises par les hommes à la tête du mouvement, de même que ce fût le cas lorsque les Juifs crucifièrent Christ et se retrouvèrent avec une maison laissée déserte (Matt. 23:38)…

« Le Seigneur Jésus aura toujours un peuple élu pour le servir. Lorsque le peuple juif rejeta Christ, le Prince de la vie, Il lui prit le royaume de Dieu et le donna aux Gentils. Dieu continuera à suivre ce principe dans toutes les branches de Son œuvre. Lorsqu’une église se montre infidèle à la parole du Seigneur, quelle que soit sa position, son niveau ou le caractère sacré de sa vocation, le Seigneur ne peut plus travailler avec eux. D’autres sont alors choisis pour assumer d’importantes responsabilités. Mais si ceux-ci, à leur tour, ne purifient pas leur vie de toute action mauvaise, s’ils n’établissent pas de purs et saints principes dans toutes leurs frontières, alors le Seigneur les affligera et les humiliera douloureusement et, à moins qu’ils ne se repentent, Il les arrachera à leur place et fera d’eux un objet d’opprobre. » (Levez vos yeux en haut, p. 123.)

Comment donc l’Esprit de prophétie a-t-il exprimé ces vérités qui nous présentent Jésus comme « Emmanuel », c’est-à-dire, « Dieu avec nous » ?

« S’il nous fallait subir quelque chose que Jésus n’ait pas eu à supporter, Satan pourrait en tirer argument pour nous montrer que la puissance de Dieu est insuffisante en ce qui nous concerne. C’est pourquoi Jésus “a été tenté comme nous en toutes choses. » Hébreux 4:15. Il a enduré toutes les épreuves qui peuvent nous survenir. Il n’a pas fait appel pour Lui-même à une puissance qui nous serait refusée. En tant qu’homme Il a fait face à la tentation et l’a vaincue par la force que Dieu Lui a donnée. » (Jésus-Christ, p.14.2)

« Quittant les parvis royaux du ciel, Christ est venu dans notre monde pour représenter le caractère de son Père et aider ainsi l’humanité à revenir à sa loyauté. Les hommes portaient l’image de Satan, et Christ est venu pour leur apporter la puissance et l’efficacité morales. Il est venu comme un bébé sans défense, avec la même humanité que nous. « Puis donc que les enfants participent de la chair et du sang, il en a aussi de même participé. » Il ne pouvait pas venir sous la forme d’un ange, car s’Il ne rencontrait pas l’homme en tant qu’homme, et s’Il ne témoignait pas par Son lien avec Dieu que la puissance divine ne Lui était pas donnée d’une manière différente de celle dont elle nous sera donnée, Il ne pourrait pas être pour nous un exemple parfait. Il est venu dans l’humilité, afin que l’être le plus humble sur la face de la terre n’ait aucune excuse à cause de sa pauvreté ou de son ignorance, et qu’il ne puisse pas dire : « À cause de ces choses, je ne peux pas obéir à la loi de Jéhovah ». Christ a revêtu Sa divinité de l’humanité, afin que l’humanité puisse toucher l’humanité, afin qu’Il puisse vivre avec l’humanité et supporter toutes les épreuves et les afflictions de l’homme. Il a été tenté comme nous en toutes choses, mais Il n’a pas commis de péché. Dans Son humanité, Il a pu comprendre toutes les tentations auxquelles l’homme sera confronté. » (S.D.A. Bible Commentary, vol. 7, p. 925.1)

Ainsi, nous en concluons qu’il n’existe aucune tentation à laquelle nous sommes exposé que Jésus n’ait pas Lui-même traversée, et qu’« Il n’a pas fait appel pour Lui-même à une puissance qui nous serait refusée ». Jésus « a pu comprendre toutes les tentations auxquelles l’homme sera confronté », y compris celles qui sont le fruit de notre propre égarement, c’est-à-dire les propensions à la désobéissance qui sont le résultat de péchés cultivés, car il est écrit que :

Ésaïe 53:6 Nous étions tous errants comme des brebis, nous suivions chacun son propre chemin, et l’Éternel a fait venir sur lui l’iniquité de nous tous.

Par tout cela, les paroles de l’ange à Joseph concernant Marie et l’enfant qu’elle portait en son sein prendront davantage de sens tant à notre intelligence que dans nos cœurs, nous faisant réaliser le genre de salut et de délivrance que Jésus, en s’incarnant dans notre chair, est venu nous offrir :

Matthieu 1:21 Et elle enfantera un fils, et tu lui donneras le nom de JÉSUS (Sauveur); car c’est lui qui sauvera son peuple de leurs péchés. 22 Or, tout cela arriva, afin que s’accomplît ce que le Seigneur avait dit en ces termes par le prophète : 23 Voici, la vierge sera enceinte, et elle enfantera un fils, et on le nommera EMMANUEL, ce qui signifie : DIEU AVEC NOUS.


Publié le 02/05/2024, dans -Articles, et tagué , , , , , , , , , , , , , , . Bookmarquez ce permalien. Poster un commentaire.

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