L’évènement final du temps de grâce et notre préparation

La prophétie nous annonce un temps, non lointain, où l’État d’Israël se sera rendu si odieux et profondément exécrable aux peuples et pays du Moyen et Proche Orient, que les nations arabes, réunies en une ligue islamique avec à sa tête la Turquie, lui déclareront finalement la guerre et le dernier jihad.

Voici les paroles solennelles prononcées par l’ange Gabriel au prophète Daniel concernant l’évènement qui marquera une fin dans l’histoire de l’humanité :

« Il dressera les tentes de son palais entre les mers, vers la montagne glorieuse et sainte. » Daniel 11:45

Entre la mer Méditerranée et la mer Morte se trouve la cité longtemps désirée à la fois par les Juifs, les Arabes et les chrétiens; et qui depuis près de soixante-dix ans a été revendiquée par les Juifs et les arabes; c’est la ville de Jérusalem — la montagne jadis glorieuse et sainte, mais qui depuis de nombreuses années fait l’objet d’un contentieux régional insolutionnable qui a fait coulé beaucoup de larmes, beaucoup de sang, et a longtemps attisé la haine mutuelle d’un peuple envers un autre.

Le pouvoir présenté ici est connu dans la prophétie par le nom de « roi du nord »; c’est cette puissance-là, l’Empire ottoman, qui, avec l’aide conséquente des Brittaniques, avait chassé la France de Palestine et d’Égypte au tournant du 19ème siècle. C’est également cette même puissance qui, une cinquantaine d’année plus tard, s’était opposée dans la guerre de Crimée à la grande nation du nord : la Russie. Depuis, le dernier verset de ce chapitre n’a jamais trouvé d’accomplissement; mais l’histoire a toutefois révélé un long préambule préparant la voie à la réalisation concrète de ses paroles.

Cette réalisation de la prophétie verra la puissance turque déplacer le siège de son gouvernement à Jérusalem, entérinant ainsi les revendications de longue date des arabes, non seulement à la mosquée d’Al Aqsa, mais à la ville toute entière d’Al Quds (Jérusalem).

Cet évènement précède directement un autre : celui où Michaël, soit Jésus, se lèvera pour prendre son royaume. Cette levée de la part de Christ indique la fin de Son intercession en faveur de Son peuple sur la terre; car il est écrit :

« En ce temps-là, se lèvera Micaël, le grand chef, qui tient ferme pour les enfants de ton peuple; et ce sera un temps de détresse tel qu’il n’y en a point eu depuis qu’il existe des nations, jusqu’à ce temps-là. » Daniel 12:1

Alors Jésus cessera d’intercéder pour le pécheur. Ce sera la fin du temps de grâce. Tous auront pris leur décision, en bien ou en mal. L’escalade des évènements au Moyen-Orient sont donc de mauvaise augure pour celui dont le coeur n’est pas préparé, et dans le coeur duquel le péché a encore une emprise. Toutes ces choses devraient, et sont destinées par Dieu à susciter en nous le profond sentiment de notre incalculable besoin d’être et de choisir dès maintenant d’être purifiés de tout péché et de toute ombre d’un esprit rebelle et récalcitrant à la douce voix de la grâce de Christ nous invitant à la repentance et à la réforme réelle de notre vie en coopération avec le travail de Son Esprit. Aujourd’hui encore toutefois, quoique pour extrêmement peu de temps, les anges retiennent les vents de guerre entre les nations, afin que ceux qui craignent Dieu et qui croient dans le sacrifice de Son Fils unique, puissent manifester leur foi par leurs œuvres et démontrer, par leur obéissance à Sa sainte loi, que l’amour de Dieu pour l’homme est vrai. En effet, il est écrit :

« Après cela, je vis quatre anges qui se tenaient aux quatre coins de la terre, retenant les quatre vents, afin qu’aucun vent ne soufflât ni sur la terre, ni sur la mer, ni sur aucun arbre. Puis je vis un autre ange qui montait du côté de l’Orient, tenant le sceau du Dieu vivant, et il cria à grande voix aux quatre anges qui avaient reçu le pouvoir de nuire à la terre et à la mer, en disant: Ne nuisez point à la terre, ni à la mer, ni aux arbres, jusqu’à ce que nous ayons marqué d’un sceau le front des serviteurs de notre Dieu. Et j’entendis le nombre de ceux qui avaient été marqués: cent quarante-quatre mille marqués d’entre toutes les tribus des enfants d’Israël. » Apocalypse 7:1-4

C’est aujourd’hui le temps pour nous de laver nos robes de caractère et de les blanchir dans le sang de l’Agneau (verset 14). Le sens pratique de ces paroles symboliques n’échappera pas à ceux qui veulent bien croire que la dernière fin de toutes choses est là, et que déjà les anges de Dieu laissent échapper de leurs mains la colère des nations, l’animosité des peuples et la préparation pour la dernière bataille d’Armageddon.

Les choses que nous voyons aujourd’hui ne sont encore que de fines gouttes prémonitoires des inondations des jugements qui déferleront sur un monde rebelle. Puissions-nous prendre position pour la vérité dans notre disposition entière, quotidienne et constante à abandonner à Dieu tous les péchés pour lesquels et en raison desquels Il permettra alors que fonde sur la terre la colère de l’ennemi et les réalités amères du règne libre du diable.

Que Dieu vous inspire et nous inspire à préparer nos cœurs, car le retour du Seigneur est imminent. Et nous n’avons qu’une vie pour nous y préparer. Lorsque l’évènement annoncé par l’ange Gabriel à la fin du chapitre 11 de Daniel aura eu lieu, il sera trop tard, beaucoup trop tard, pour tout cela.

Maranatha, le Seigneur vient.

« Prenez garde de ne pas mépriser celui qui vous parle; car si ceux qui méprisaient celui qui les avertissait sur la terre, de la part de Dieu, n’échappèrent point, nous échapperons encore moins, nous qui nous détournons de celui qui parle des cieux; dont la voix ébranla alors la terre, et qui maintenant a fait cette promesse en disant: Encore une fois j’ébranlerai non seulement la terre, mais aussi le ciel. Or, ces mots: Encore une fois, marquent l’abolition des choses muables, comme ayant été faites, afin que celles qui sont immuables subsistent. C’est pourquoi, saisissant le royaume inébranlable, conservons la grâce, afin que par elle nous rendions notre culte à Dieu d’une manière qui lui soit agréable, avec respect et crainte; car notre Dieu est aussi un feu dévorant. » Hébreux 12:25-29