Études sur les sept Églises : 3. Pergame

Études sur les sept Églises : 3. Pergame

Nous avions vu la dernière fois l’Église de Smyrne, et nous avions compris qu’il s’agissait de l’Église de Dieu dans la période « de l’an 100 à l’an 323 ». Cette fois-ci nous nous tournons vers l’Église de Pergame, aux versets 12 à 17.

Apoc. 2:12-17 Écris aussi à l’ange de l’Église de PERGAME: Voici ce que dit celui qui a l’épée aiguë à deux tranchants: Je connais tes œuvres, et le lieu que tu habites, où Satan a son trône; et tu retiens mon nom, et tu n’as point renié ma foi, même aux jours où Antipas, mon fidèle martyr, a été mis à mort au milieu de vous, où Satan habite. Mais j’ai quelque peu de chose contre toi, c’est que tu as là des gens qui tiennent la doctrine de Balaam, qui enseignait à Balak à mettre un scandale devant les enfants d’Israël, pour qu’ils mangeassent des choses sacrifiées aux idoles, et qu’ils tombassent dans la fornication. Pareillement, tu en as, toi aussi, qui tiennent la doctrine des Nicolaïtes ; ce que je hais. Repens-toi donc ; sinon je viendrai bientôt à toi, et je les combattrai avec l’épée de ma bouche. Que celui qui a des oreilles, écoute ce que l’Esprit dit aux Églises : A celui qui vaincra, je lui donnerai à manger de la manne cachée ; et je lui donnerai un caillou blanc, et sur le caillou sera écrit un nouveau nom, que personne ne connaît que celui qui le reçoit.

Ces passages ont souvent été une source de mystère pour moi personnellement, je ne vais donc pas augmenter le mystère ou bien le nourrir, mais plutôt avoir recours, comme à notre habitude, aux écrits de ceux qui, par la grâce et l’illumination de Dieu, ont dissipé le mystère et mis en lumière le sens profond et clair de ces paroles-là.

Il y a plusieurs éléments qu’on veut pouvoir éclaircir et auxquels on veut pouvoir obtenir des réponses claires :

  1. Quel est ce lieu où cette Église habitait, où Satan « a son trône » ?
  2. Qui est cet Antipas dont le Témoin fidèle parle ? Est-ce une personne bien précise, ou s’agit-il d’autre chose ?
  3. Qu’est-ce que cela veut dire que des gens dans l’Église prophétique de Pergame « tenaient la doctrine de Balaam » ? Comment peut-on discerner le parallèle entre l’histoire de Balaam et cette époque de l’Église de Dieu où cette situation s’est répétée ?
  4. Que veut dire Jésus par cette manne cachée et ce caillou blanc qu’Il propose et promet « à celui qui vaincra » ?

Quoiqu’il soit fait mention d’Antipas, nous pouvons d’ores et déjà dire qu’il ne s’agit pas encore ici de la période de suprématie papale, laquelle nous retrouverons dans la prochaine période — celle de Thyatire. Cette Église de Pergame représente l’Église de Dieu avant cette période, comme nous allons le voir sous peu. Nous nous rappelons que l’Église précédente allait jusqu’à la fin de la persécution sous Dioclétien, soit vers le début du quatrième siècle. La papauté, quant à elle, n’a été établie qu’en 538 après J.-C.

Ayant vu à travers les années tous les efforts futiles d’interpréter ces passages par le raisonnement humain, j’aimerai que nous nous tournions vers certains extraits du livre de Stephen Haskell, dans lequel il donne le contexte historique de ce passage biblique :

« Le message délivré à l’Église de Pergame nous renseigne sur la situation de la chrétienté pendant les deux siècles ou plus qui ont suivi l’accession de Constantin le Grand au trône de Rome. La persécution de dix ans, qui eut lieu sous le règne de Dioclétien, ne parvint pas à accomplir le dessein de son instigateur, et une réaction remarquable s’ensuivit. Constantin, désireux de prendre l’ascendant sur ceux-là mêmes qui étaient les premiers à s’opposer au christianisme, épousa la cause de cette secte méprisée et, par lui, le christianisme fut élevé au trône de Rome. » (S. N. Haskell, The Story of the Seer of Patmos, p. 53.2.)

Vous remarquez : Le christianisme, par Constantin et son adhésion à « la secte méprisée », « fut élevé au trône de Rome ». Constantin accéda officiellement au trône en 310 apr. J.-C. Et cela coïncide parfaitement avec les dates que nous avions précédemment vues et qui étaient fournies par Uriah Smith pour l’Église précédente, soit 100 à 323 apr. J.-C. Smith donne l’an 323 comme la date de la conversion de Constantin au christianisme ; Sœur White parle aussi du début du quatrième siècle. La période couverte par l’Église de Pergame est donc 323 à 538 apr. J.-C. Il s’agit des années de préparation vers l’établissement de la papauté.

Continuons l’extrait de Haskell :

« Pergame signifie « exaltation » ou « élévation« , et c’est lorsque le christianisme nominal devint populaire et influença le gouvernement civil que l’épée à deux tranchants de la Parole devint nécessaire pour séparer le vrai du faux. Naturellement, le nombre de convertis augmenta rapidement et les bâtiments de culte se multiplièrent. Les officiers de l’Eglise, favorisés par le gouvernement, se répandirent comme le laurier vert. La doctrine de celui qui avait dit : « Le plus grand d’entre vous sera votre serviteur » fut renversée, et la hiérarchie papale se développa rapidement. Cela était particulièrement vrai pour le siège romain. D’autres diocèses tentèrent la même élévation. Constantinople, Jérusalem, Éphèse et Alexandrie, tous se disputèrent la suprématie, mais Rome, le siège du dragon, fut finalement reconnue comme le chef-lieu de l’Église chrétienne. Dieu surveillait l’Eglise alors qu’elle s’engageait sur cette voie dangereuse de l’exaltation mondaine, et il envoya à Pergame le message suivant : « J’ai quelque peu de chose contre toi, c’est que tu as là des gens qui tiennent la doctrine de Balaam, qui enseignait à Balak à mettre un scandale devant les enfants d’Israël, pour qu’ils mangeassent des choses sacrifiées aux idoles, et qu’ils tombassent dans la fornication. » (Ibid.)

Quel était donc le lieu où Satan habitait, et où ce grand dilemme dans l’Église commença à grandir ? Rome. Mais l’esprit de la hiérarchie papale n’était pas seulement présent à Rome, car nous lisons que « d’autres diocèses tentèrent la même élévation ». C’est-à-dire que l’esprit que commencèrent à nourrir les évêques de Rome, contamina aussi leurs pairs dans d’autres contrées, renversant ainsi la doctrine de Christ dans tout l’empire et chez tous ceux qui n’avaient pas « une oreille pour entendre » et qui avaient soif de reconnaissance par les païens et désiraient ne plus être membres d’une secte méprisée.

Nous lisons ici dans l’Esprit de prophétie cette activité qui caractérisait l’Église durant cette période :

« Pour obtenir des conversions, on abaissa le niveau de la foi chrétienne ; et comme résultat, « un déluge de paganisme se répandit dans l’Église et y introduisit ses coutumes, ses pratiques et ses idoles. » […] Ayant obtenu la faveur et le soutien des autorités séculières, la religion chrétienne fut nominalement acceptée par les foules ; mais un grand nombre d’individus, quoiqu’apparemment chrétiens, « restaient réellement païens, et continuaient d’adorer leurs idoles en secret. » » (La tragédie des siècles, p. 415.)

Plus encore, dans le commentaire d’Uriah Smith, nous trouvons ceci au sujet de cet esprit nourri par les évêques de Rome :

« Les premiers pasteurs ou évêques de Rome bénéficiaient d’un respect proportionnel au rang de la ville dans laquelle ils résidaient ; et pendant les premiers siècles de l’ère chrétienne, Rome était la ville la plus grande, la plus riche et la plus puissante du monde. […] « Si Rome est la reine des villes, pourquoi ses pasteurs ne seraient-ils pas le roi des évêques ? », tel était le raisonnement adopté par ces pasteurs romains. » (Uriah Smith, Daniel and The Revelation (édition 1897), p. 142.)

À travers ces deux derniers passages, nous voyons que, quoique la papauté n’ait pas encore été établie, l’esprit de la papauté était déjà là.

« …dès que la persécution cessa et que le christianisme eut ses entrées dans les cours et dans les palais des rois, l’Église échangea l’humble simplicité de Christ et de Ses apôtres contre la pompe et l’orgueil des prêtres et pontifes païens […]. La conversion nominale de l’empereur Constantin, au commencement du quatrième siècle, donna lieu à de grandes réjouissances, et le monde, affublé des apparences de la piété, pénétra dans l’Eglise. […] Le paganisme, quoiqu’apparemment vaincu, devint le vainqueur. » (La tragédie des siècles, p. 49.)

Nous continuons maintenant l’élargissement sur la doctrine de Balaam :

« Pendant la période de l’histoire ecclésiastique où s’applique le message à Pergame, l’église était coupable d’idolâtrie et de fornication. Afin que les chrétiens ne se méprennent pas sur l’application du message et ne soient pas amenés à nier l’accusation, l’Esprit de Dieu les renvoie à l’expérience de Balaam avec Balak, le roi des Moabites, à une époque où Israël était sur le point d’entrer dans la terre promise. Les paragraphes cités ci-après jettent une lumière sur l’œuvre de Balaam qui enseigna à Balak à jeter une pierre d’achoppement devant Israël. » (S. N. Haskell, Ibid., p. 54.1.)

Haskell cite ensuite l’Esprit de prophétie :

« « Balaam avait été un homme de bien et un prophète de Dieu. Mais quoique se donnant encore pour un serviteur du Très-Haut, il avait apostasié et s’était abandonné à la cupidité. Il n’ignorait pas que Dieu avait choisi Israël et que son devoir était de refuser les présents de Balak et de renvoyer ses ambassadeurs. Mais il se laissa tenter et pria les messagers de rester avec lui cette nuit-là, déclarant qu’il ne pouvait pas donner de réponse définitive avant d’avoir demandé conseil à l’Éternel. Balaam savait que sa malédiction ne pourrait nuire à Israël. Dieu était de leur côté, et tant qu’ils lui resteraient fidèles, aucune puissance adverse de la terre ou de l’enfer ne pourrait prévaloir contre eux. Mais son orgueil fut flatté par les paroles des ambassadeurs : « Celui que tu bénis est béni, et celui que tu maudis est maudit. » Les présents coûteux et la perspective d’une exaltation excitèrent sa convoitise. Il accepta avec avidité les trésors offerts, puis, tout en affectant une stricte obéissance à la volonté de Dieu, il essaya de se conformer aux désirs de Balak. »

« Si, dans la lecture de ce paragraphe, le mot « Balaam » est remplacé par le mot « Église », au quatrième et cinquième siècle, et que l’on lit « Constantin » ou « l’empereur romain » à la place de « Balak », c’est l’histoire exacte de l’Église qui est dépeinte. L’Église avait connu Dieu, mais elle était devenue cupide, alors qu’elle prétendait encore être fidèle au Très-Haut. L’Église, tentée par les riches avances du gouvernement, traita avec ses ambassadeurs et refusa de proclamer les lois de Jéhovah, et de rester un peuple séparé et particulier. L’union de l’Église et de l’État se fit dans le but d’obtenir les privilèges et la protection du pouvoir civil. » (S. N. Haskell, Ibid., p. 54.1-2.)

Pourquoi donc se fit l’union de l’Église et de l’État dans la période de Pergame ? « L’union de l’Église et de l’État se fit dans le but d’obtenir les privilèges et la protection du pouvoir civil. » L’Église s’unit à l’État parce que les chrétiens désiraient échapper au sort du chrétien, et obtenir « les privilèges » et « la protection » du pouvoir civil. Ils avaient traversé plusieurs siècles de persécution plus ou moins soutenue, et maintenant, le diable les tenta par cette « doctrine de Balaam » de garder l’apparence de la piété, tout en reniant le Dieu qu’ils prétendaient servir et aimer et à qui ils affirmaient rendre un culte.

Lisons quelques passages de la Parole, afin de cimenter cette compréhension et bien absorber toute l’essence de cette leçon en lien avec l’exemple de Balaam, qui illustre l’expérience de l’Église de Dieu dans cette période de Pergame. Tout d’abord Jude 1:11 :

Jude 1:11 Malheur à eux! car ils ont suivi la voie de Caïn; en effet, ils se sont jetés dans l’égarement de Balaam, l’amour du gain; ils ont péri de la rébellion de Coré.

Quel est l’égarement de Balaam ? C’était « l’amour du gain ». Dans 1 Timothée, nous lisons les instructions inspirées sur le caractère de celui qui aspire à être évêque, soit pasteur :

1 Tim. 3:1-5 Cette parole est certaine: Si quelqu’un aspire à être évêque, il désire une œuvre excellente. Il faut donc que l’évêque soit irrépréhensible, mari d’une seule femme, sobre, prudent, rangé, hospitalier, capable d’instruire ; point adonné au vin, ni violent, ni porté au gain déshonnête, mais doux, éloigné des querelles, exempt d’avarice, gouvernant bien sa propre maison, tenant ses enfants dans la soumission, en toute honnêteté. Car si quelqu’un ne sait pas conduire sa propre maison, comment gouvernera-t-il l’Église de Dieu ?

L’évêque, ou pasteur, ne doit pas être « porté au gain déshonnête ». La doctrine de Balaam n’est-elle pas très répandue de nos jours ? Tous ceux qui font du culte à Dieu un business, une histoire d’argent, une manière de s’avantager personnellement : ce sont là les résultats des semences qui ont été semées à travers le monde par cet esprit de cette doctrine de Balaam, qui n’est autre que l’esprit de la papauté, qui est aussi appelé le mystère de l’iniquité. C’est très ancien, et c’est aussi et surtout l’une des œuvres de la chair : l’idolâtrie. Donc par exemple, un individu qui recevrait directement la dîme en son propre nom, qui utiliserait sa position pour s’avantager aux dépends du peuple de Dieu, cela constituerait aussi une variante de cette doctrine.

Je poursuis la lecture du livre d’Haskell :

« « Frustré des largesses et des dignités espérées, tombé en disgrâce auprès du roi et conscient d’avoir encouru le déplaisir de Dieu, Balaam récolta les fruits de la folle mission qu’il s’était donnée. Sa cupidité, un moment freinée, le ressaisit de plus belle lorsqu’il rentra chez lui, abandonné de l’Esprit de Dieu, et il était prêt à recourir à n’importe quel stratagème pour s’assurer les présents de Balak. Sachant que la prospérité d’Israël dépendait de sa fidélité envers Dieu, et que le seul moyen de le perdre était de l’entraîner dans le péché, il se décida à rentrer en grâce auprès de Balak en lui indiquant la manière de faire tomber ce peuple sous la malédiction divine. … Il retourna immédiatement au pays de Moab, et il développa devant le roi ses plans… Le plan proposé par Balaam consistait à […] séparer (Israël, l’Église) de Dieu en les entraînant dans l’idolâtrie. … Le roi acquiesça immédiatement à ce plan, et retint Balaam auprès de lui pour l’aider à le mettre à exécution. … Balaam assista au succès de sa diabolique manœuvre. » »

« Entre 312 et 538 après J.-C., l’Église se rallia au pouvoir civil. Elle profita des richesses de l’État et demanda la protection du pouvoir civil. C’est alors que les péchés spirituels de l’idolâtrie et de la fornication furent introduits. L’idolâtrie était l’amour de l’argent, du monde et de tous les faux cultes qui prenaient la place du culte de Jéhovah. Aux yeux de Dieu, il y a fornication lorsque son peuple s’attache à toute autre puissance que le bras de l’Omnipotence. » (Stephen N. Haskell, Ibid., pp. 56-57.)

Voilà maintenant la leçon que nous pouvons tirer de ce passage : Le caillou blanc semble être une tradition qui était d’usage à l’époque entre individus offrant ou nécessitant de l’hospitalité les uns des autres.

« Les personnes qui bénéficiaient de cette hospitalité et celles qui la pratiquaient contractaient souvent des amitiés et des égards les unes pour les autres, et les Grecs et les Romains avaient pris l’habitude de donner à leurs invités une marque particulière, transmise de père en fils, qui leur assurait l’hospitalité et un traitement bienveillant chaque fois que celle-ci leur était présentée. Cette marque était généralement une petite pierre ou un caillou, coupé en deux, sur les moitiés duquel l’hôte et l’invité inscrivaient mutuellement leurs noms, qu’ils échangeaient ensuite. La présentation de cette tesselle était tout à fait suffisante pour assurer l’amitié pour eux-mêmes ou leurs descendants chaque fois qu’ils voyageaient à nouveau dans la même direction ; il est évident que ces pierres devaient être conservées en privé et les noms qui y étaient inscrits soigneusement cachés, de peur que d’autres personnes n’obtiennent ces privilèges à la place de ceux à qui ils étaient destinés. » (Uriah Smith, Ibid., p. 386.1.)

En contraste avec les liens d’amitié que l’Église avait contracté avec l’État, en nourrissant et en enseignant par leur exemple la doctrine/le principe de Balaam, Jésus leur présentait et nous présente la possibilité de former une amitié avec Lui qui est propre à chaque croyant dans la relation personnelle qu’il entretient avec son Sauveur. Et la marque de cette amitié qu’Il propose est ce caillou blanc, qu’Il promet de véritablement donner à ceux qui obtiendront la victoire, tant dans cette période de l’Église que dans n’importe quelle autre période de l’histoire du peuple de Dieu.

Et en contraste avec la fausse doctrine qui vit le jour déjà du temps des apôtres, de ce mystère de l’iniquité qui d’abord opérait insidieusement et qui plus tard se présenta plus ouvertement au monde et aux empereurs, Jésus propose la manne cachée, une nourriture spirituelle qui n’implique pas la pompe du culte impérial et les grandeurs des honneurs de la Rome jadis païenne. Cette nourriture c’est Lui, Il est le pain qui est descendu du ciel. Et celui qui mange de ce pain ne mourra jamais. Quoiqu’il ne soit ni honoré ni reconnu du monde, il est aimé, reconnu et nourri de Dieu.

Comme le dit le Frère Haskell :

« L’union de l’Église et de l’État écrase la vie spirituelle de toute église. Pourquoi les hommes mangeraient-ils la nourriture de l’idolâtrie alors que le pain du ciel est gratuit pour tous ? Pourquoi les chrétiens, dans l’éducation de leurs enfants, cultivent-ils en eux un appétit pour les « aliments sacrifiés aux idoles », au lieu d’étaler sur la table la manne qui donnera la vie à l’âme ?

« La leçon pour l’Église dans son ensemble est celle de la séparation totale d’avec le pouvoir civil. La leçon pour le foyer et l’individu est la séparation totale d’avec le monde. Accrochez-vous à Dieu, car c’est Lui qui détient la manne cachée. Nourrissez vos enfants de la manne cachée, car elle est bien adaptée pour répondre à tous les besoins. Dieu donne dans ces paroles une merveilleuse leçon sur les lois de la croissance physique par la simplicité de la nourriture, de la croissance mentale par la pureté de la nourriture, une nourriture non altérée par les enseignements païens, et une leçon spirituelle de mariage avec l’Agneau, au lieu de mariage avec le dragon. » (S. N. Haskell, Ibid., pp. 58-59.)

Puissions-nous nous rappeler de ces leçons, et tout particulièrement de cette dernière, sur la nécessité de la nourriture spirituelle pure, afin que tant notre éducation que celle de nos enfants puissent se faire sous l’influence de Dieu et non pas sous l’influence du monde.

Et puissions-nous chérir une relation avec Jésus-Christ qui nous affranchit de la soif naturelle des honneurs et des louanges du monde et des hommes, mais qui prends plaisir à être en présence et en communion avec Celui qui, tout en étant Roi des rois, n’a pas estimé au-delà de Son honneur et de Son élévation de s’humilier jusqu’à prendre la forme d’un serviteur, afin qu’Il puisse délivrer ceux qui s’étaient rendus esclaves du péché. C’est ce que Jésus cherche à nous faire comprendre à travers ce message à l’Église prophétique de Pergame.

Amen.

Publié le 29/10/2023, dans sept églises, et tagué , , , , , , , , , , , , , , . Bookmarquez ce permalien. Poster un commentaire.

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