Études sur les sept trompettes : 3. Attila et les Huns – Une grande étoile d’amertume
Études sur les sept trompettes : Troisième trompette
Nous étudions aujourd’hui sur la troisième trompette. Nous nous rappelons que la première et la seconde trompette parlaient de la chute progressive de l’Empire romain d’occident due aux invasions et incursions des barbares, d’abord du nord, puis du sud, avec le fameux Genséric. Cette fois-ci, comme nous allons le voir, nous assistons encore une fois à la continuité de cette dégradation et chute de l’Empire romain par les barbares. Nous lisons :
Apocalypse 8:10-11 Et le troisième ange sonna de la trompette, et il tomba du ciel une grande étoile, ardente comme un flambeau, et elle tomba sur la troisième partie des fleuves, et sur les sources des eaux. Et le nom de l’étoile était Absinthe; et la troisième partie des eaux fut changée en absinthe; un grand nombre d’hommes moururent par les eaux, parce qu’elles étaient devenues amères.
On se rappelle que dans la première trompette, il s’agissait d’une grêle et de feu mêlé de sang, ce qui représentait les invasions des barbares du nord, et notamment d’Alaric. La deuxième trompette, quant à elle, nous parlait d’une « grande montagne tout en feu » « jetée dans la mer », ce qui symbolisait les ravages perpétrés par Genséric et sa grande puissance navale partant des rives de Carthage, en Afrique du nord, là où se trouve aujourd’hui, non loin, Tunis, capitale de la Tunisie. Et ici, nous voyons cette fois-ci « une grande étoile, ardente comme un flambeau » venant se précipiter « sur la troisième partie des fleuves, et sur les sources des eaux. »
Détails sur les dévastations des Huns
Nous pouvons donc nous attendre à ce qu’il s’agisse, selon le sens vérifié des prophéties précédentes, d’une nation bien particulière, et même d’un individu particulier, qui aurait une influence sur un ensemble de territoires traversés par de nombreux fleuves. Pour nous assurer de cela, nous voulons nous tourner, comme à notre habitude, vers les écrits d’Uriah Smith, dans son fameux livre Daniel and The Revelation. Il y dit ceci :
« L’interprétation et l’application de ce passage [d’Apoc. 8:10-11]nous amènent au troisième événement important qui a abouti au renversement de l’Empire romain. Et pour trouver un accomplissement historique de cette troisième trompette, nous serons redevables, à travers quelques extraits, aux Notes du Dr Albert Barnes. En expliquant ce passage, il est nécessaire, comme le dit ce commentateur :
« « Qu’il y ait un chef ou un guerrier qui puisse être comparé à un météore enflammé, dont la course serait particulièrement lumineuse, qui apparaîtrait soudainement COMME une étoile flamboyante, et disparaîtrait ensuite comme une étoile dont la lumière aurait été éteinte dans les eaux ». Que la course dévastatrice de ce météore concerne principalement les parties du monde où abondent les sources d’eau et les rivières ; qu’il se produise un effet comme si ces rivières et ces sources étaient rendues amères ; c’est-à-dire qu’un grand nombre de personnes périssent et que de vastes destructions soient causées autour de ces rivières et de ces fleuves, comme si une étoile amère et malfaisante tombait dans les eaux, et que la mort se répande sur les terres adjacentes et arrosées par ces eaux ». – Notes sur Apocalypse 8.
« On présume ici que cette trompette fait allusion aux guerres dévastatrices et aux invasions furieuses d’Attila contre la puissance romaine, qu’il mena à la tête de ses hordes de Huns. En parlant de ce guerrier, en particulier de son apparence personnelle, M. Barnes dit le suivant :
« « Par son apparence, il ressemblait fortement à un météore brillant qui illumine le ciel. Il venait de l’Est en rassemblant ses Huns et les déversait, comme nous le verrons, avec la rapidité d’un météore fulgurant, soudainement sur l’empire. Il s’estimait également dévoué à Mars, le dieu de la guerre, et avait l’habitude de se parer d’une manière particulièrement brillante, de sorte que son apparence, selon le langage de ses flatteurs, était telle qu’elle éblouissait les yeux de ceux qui la voyaient ». » (Uriah Smith, Daniel and The Revelation (édition 1897), pp. 484.3-485.2)
À quelques libertés artistiques près, les Huns ressemblaient à peu près à cela :
Les effets amers des hordes d’Attila
Quoiqu’il en soit, comme nous allons le voir, il (Attila) et ils (les Huns) répandaient l’amertume où qu’ils allaient.
« En parlant de la localisation des événements prédits par cette trompette, M. Barnes a cette note : « Il est dit en particulier que l’effet se ferait sentir sur ‘les fleuves’ et ‘les sources des eaux’. Si cela a une application littérale, ou si, comme on l’a supposé dans le cas de la deuxième trompette, le langage utilisé se référait à la partie de l’empire qui serait particulièrement affectée par l’invasion hostile, alors nous pouvons supposer que cela se réfère aux parties de l’empire qui abondent en rivières et en ruisseaux, et plus particulièrement à celles dans lesquelles les rivières et les ruisseaux ont leur origine ; car l’effet était permanent sur les « sources des eaux ». En effet, les principales opérations d’Attila furent menées dans les régions des Alpes et dans les parties de l’empire d’où les fleuves descendent vers l’Italie. L’invasion d’Attila est décrite par M. Gibbon en ces termes généraux : « Toute l’étendue de l’Europe, qui s’étend sur plus de cinq cents milles de l’Euxine à l’Adriatique, fut immédiatement envahie, occupée et désolée par les myriades de barbares qu’Attila fit entrer sur le terrain ».
« « Et le nom de l’étoile était Absinthe [dénotant les conséquences amères]. » Ces mots, qui se rattachent plus étroitement au verset précédent, comme l’indique même la ponctuation de notre version, nous rappellent un instant le caractère d’Attila, les malheurs dont il fut l’auteur ou l’instrument, et la terreur qu’inspirait son nom.
« « ‘L’extirpation et la destruction totales’ sont les termes qui décrivent le mieux les calamités qu’il infligea. » Il se surnommait lui-même « le fléau de Dieu ».
« « L’un de ses lieutenants châtia et manqua d’exterminer les Bourguignons du Rhin. Ils traversèrent, à la marche comme au retour, les territoires des Francs, et massacrèrent leurs otages comme leurs captifs. Deux cents jeunes filles furent torturées avec une rage inouïe et implacable ; leurs corps furent déchirés par des chevaux sauvages, ou écrasés sous le poids de chariots roulants ; et leurs membres furent abandonnés sans sépulture sur la voie publique, en proie aux chiens et aux vautours.
« « Attila se vantait de ce que l’herbe ne poussait jamais plus sur le sol que son cheval avait foulé. L’empereur d’Occident, ainsi que le sénat et le peuple de Rome, déploraient, humiliés et avec effroi, la colère d’Attila. Le dernier paragraphe des chapitres qui relatent son histoire s’intitule « Symptômes de la décadence et de la ruine du gouvernement romain ». ‘Le nom de l’étoile était Absinthe' ». – Keith. » (Uriah Smith, Ibid., pp. 485.3-487.4)
Voilà pour l’histoire telle qu’elle s’applique directement à la prophétie de la troisième trompette d’Apocalypse chapitre 8.
Désormais, j’aimerai revenir sur certains éléments de cette histoire qui nous permettent d’obtenir davantage de détails sur le caractère de cette étoile passagère qui joua toutefois un rôle si dévastateur sur l’Empire romain d’occident. Voilà comment le Frère Stephen N. Haskell nous aide plus encore à discerner la nature de l’amertume dont souffrait l’Europe à travers les ravages de cette étoile :
« Près de cent ans avant la chute finale de Rome, les Huns, l’une des tribus scythes les plus sauvages, avaient commencé à exercer une pression sur l’empire, s’étendant de la Volga jusqu’au Danube. Pendant un certain temps, ils avaient le choix entre la paix et la guerre, tant avec les divisions orientales qu’occidentales de l’empire. A l’époque d’Ætius, général d’Occident, soixante mille Huns marchèrent jusqu’aux confins de l’Italie, mais ils se retirèrent après avoir reçu la somme qu’ils réclamaient. Théodose, empereur d’Orient, acheta la paix en payant un tribut annuel de trois cent cinquante livres d’or et en accordant le titre de général au roi des Huns. Il y avait encore un sénat à Rome, et il acheta la paix avec les Huns. C’est une partie de « l’absinthe » que Rome était amenée à boire.
« En 433, Attila et son frère devinrent conjointement les chefs des barbares et, dans un traité avec l’empereur, les Huns « imposèrent les conditions de la paix ; chaque condition étant une insulte à la majesté de l’empire ». Outre la liberté d’un commerce sûr et abondant sur les rives du Danube, ils exigeaient que la contribution annuelle soit portée de trois cent cinquante livres d’or à sept cents livres d’or ; qu’une amende, ou rançon, de huit pièces d’or soit payée pour chaque captif romain ayant échappé à son maître barbare ; que l’empereur renonce à tous les droits de propriété sur les terres de l’empereur ; que l’empereur devait renoncer à tous les traités et engagements avec les ennemis des Huns, et que tous les fugitifs qui s’étaient réfugiés à la cour ou dans les provinces de Théodose devaient être livrés à la justice de leur souverain offensé. » C’est ainsi que l’Empire romain se rendit compte que son pouvoir avait disparu et que les fiers Romains étaient soumis au plus cruel des barbares. C’était une véritable « absinthe ». » (Stephen N. Haskell, The Story of the Seer of Patmos, pp. 155.1-2)
C’était l’absinthe de l’éradication de la suprématie romaine à travers l’humiliation par ceux que Rome avait au début conquis, à savoir, les tribus barbares incivilisées.
« Après avoir conclu un tel traité avec l’empereur d’Orient, Attila rassembla ses hordes et marcha sur la Gaule. Il y fut battu par les Wisigoths et les Huns se retirèrent dans le nord de l’Italie. Une horde barbare pouvait en repousser une autre, mais le risque de défaite était faible une fois en Italie. Attila franchit les Alpes, « la source des eaux ». Aquilée, la ville la plus riche et la plus peuplée de l’Adriatique, tomba, et la génération suivante put à peine en découvrir les ruines, tant le renversement avait été total. De nombreuses villes furent réduites à des amas de pierres et de cendres. Milan, la ville du palais royal, se soumit. Rome fut le point d’attaque suivant, mais la ville échappa à la main d’Attila, son salut ayant été acheté par le don de la princesse Honoria, avec une immense dot. L’amertume de la coupe que Rome buvait est bien décrite comme de l’absinthe. L' »étoile » qui était tombée sur les sources des eaux se retira dans sa maison en Hongrie, où sa lumière s’éteignit.
« Attila, roi des Huns, mourut en 453. Sa lumière s’éteignit comme on éteint une bougie. Il était une lampe qui brûlait sur la terre. Mais Rome n’était pas délivrée de ses ennemis. Le roi vandale, Genséric, était au sommet de sa puissance et continua à ravager les côtes méridionales jusqu’au renversement final, environ douze ans plus tard. » (Stephen N. Haskell, Ibid., pp. 156.1-157.1)
Nous voyons donc une superposition des plaies infligées à l’Empire romain occidental, partagées entre Attila sur les rives du Danube et à travers les contrées cette même Rome, et Genséric sur ses contrées au pourtour de la Méditerranée.
« Le pouvoir romain était perdu, même si l’Empire d’Occident existait encore de nom. Un Romain, Attalus, fut placé sur le trône par Alaric, le Goth, et reconnu comme souverain par l’héritier légitime du trône. Les Vandales tourmentèrent le gouvernement jusqu’à ce que la vie devienne un fardeau. Pour achever le renversement, il ne restait plus qu’à asseoir un barbare sur le trône à la place de la famille royale. » (Stephen N. Haskell, Ibid., p. 157.2)
Les hordes barbares se partagèrent, pourrait-on dire, providentiellement, la destruction et dévastation de l’Empire romain.
Raisons des dévastations de l’Empire romain
Peut-on trouver une raison divine à cette dégradation de la puissance romaine par les barbares ?
Ézékiel 25:6-7 Car ainsi a dit le Seigneur, l’Éternel: Parce que tu as battu des mains et frappé du pied, que tu t’es réjoui avec dédain en ton âme, au sujet du pays d’Israël, voici, j’étends ma main sur toi et je te livre en proie aux nations [païens]; je te retranche d’entre les peuples, je te fais disparaître d’entre les pays, je t’extermine, et tu sauras que je suis l’Éternel.
Rome, qui avait jadis contracté une alliance avec Israël, à leur demande, était finalement devenu le bourreau des Juifs et leur avait infligé sa domination comme à toutes les autres nations. Pour cette raison, comme pour aussi la raison que Rome crucifia le Fils de Dieu, il fallait, tôt ou tard, que celui qui avait tué par l’épée soit lui aussi tuée par l’épée.
Apocalypse 13:10 Si quelqu’un mène en captivité, il ira en captivité; si quelqu’un tue avec l’épée, il faut qu’il soit tué lui-même par l’épée; c’est ici la patience et la foi des saints.
C’est le principe que nous avons vu illustré à de nombreuses reprises dans nos études, et surtout dans notre contemplation de l’histoire par les lunettes des prophéties. Leur chute était également en harmonie avec le principe suivant, qui est vraie de toute puissance (toute maison) qui n’est pas bâtie sur les principes justes et miséricordieux du ciel :
Proverbes 14:11 La maison des méchants sera détruite; mais la tente des hommes droits fleurira.
Tôt ou tard, la maison des méchants est détruite, car la maison (et par extension, l’empire) qui n’est pas bâtie sur la justice, est fondée sur le sable de l’injustice, la cruauté, l’avarice, la rapine, etc….
Voilà un autre passage qui nous permet de voir l’histoire depuis la perspective de Dieu et faire ainsi sens des choses sur lesquelles l’historien sans vision divine ne ressort que des leçons de morales superficielles :
Ézékiel 21:31-32 Ainsi a dit le Seigneur, l’Éternel: Ote cette tiare; enlève cette couronne; les choses vont changer. Ce qui est élevé sera abaissé, et ce qui est abaissé sera élevé. En pièces, en pièces, en pièces je la réduirai! Et elle ne sera plus, jusqu’à ce que vienne celui à qui appartient le jugement, et auquel je le remettrai.
Dieu remettra les royaumes de ce monde, qui tous seront inévitablement détruits, entre les mains de « Celui à qui appartient le jugement » — Jésus-Christ. Ceci était symbolisé dans la vision de Daniel chapitre 2, où Nébuchadnetsar vit une grande pierre tomber « sans l’aide d’aucune main » sur le bas de la statue, laquelle statue représentait les royaumes principaux du monde depuis Babylone jusqu’à l’Europe divisée.
Voilà des paroles profondément applicables à cette prophétie d’Apocalypse 8:10-11 :
Ézékiel 21:36-37 Et je répandrai sur toi mon indignation; du feu de mon courroux je soufflerai sur toi, et je te livrerai entre les mains d’hommes barbares, artisans de destruction. Tu deviendras la proie du feu; ton sang coulera au sein du pays, et on ne se souviendra plus de toi; car moi, l’Éternel, j’ai parlé.
Vous voyez le language employé ici ? « Je te livrerai entre les mains d’hommes barbares, artisans de destruction ». « Tu deviendras la proie du feu ; ton sang coulera au sein du pays… » Grêle, feu, sang, montagne ardente, étoile flamboyante…. Tous ces artisans de destruction, envoyés par Dieu pour que la Rome pompeuse soit finalement oubliée.
Osée 10:13-14 Vous avez labouré la méchanceté, moissonné l’iniquité, mangé le fruit du mensonge; car tu t’es confié en ta voie, dans la multitude de tes hommes vaillants. C’est pourquoi un tumulte s’élèvera parmi ton peuple, et on détruira toutes tes forteresses, comme Shalman a détruit Beth-Arbel au jour de la bataille où la mère fut écrasée avec les enfants.
Des leçons pratiques pour nous
Retirons maintenant des leçons pratiques pour nous-mêmes de ces révélations prophétiques et historiques sur l’amertume. Comme Abner cria à Joab, aussi, nous voulons penser aux conséquences du péché, et à l’amertume qu’il produit dans nos vies, et à la décision que nous prendrons vis-à-vis de cette absinthe qui gâte notre joie et empoisonne aussi la vie des autres.
2 Samuel 2:26 Alors Abner cria à Joab, et dit: L’épée dévorera-t-elle sans cesse? Ne sais-tu pas bien qu’il y aura de l’amertume à la fin? et jusqu’à quand différeras-tu de dire au peuple qu’il cesse de poursuivre ses frères?
La violence crée et engendre l’amertume à la fin. Mais pas uniquement la violence, car nous lisons :
Job 7:11 C’est pourquoi, je ne retiendrai point ma bouche, je parlerai dans la détresse de mon esprit, je me plaindrai dans l’amertume de mon âme.
Nos plaintes, ou notre esprit plaintif, produit ou nourrit l’amertume en nos cœurs. Job avait beaucoup d’amertume, mais toute son amertume ne venait pas uniquement de ses circonstances. Il nourrit aussi sa propre amertume. Mais cela est le propre de l’homme déchu :
Romains 3:10-18 Selon qu’il est écrit: Il n’y a point de juste, non pas même un seul. Il n’y a personne qui ait de l’intelligence; il n’y en a point qui cherche Dieu. Tous se sont égarés, et se sont tous ensemble corrompus; il n’y en a point qui fasse le bien, non pas même un seul. Leur gosier est un sépulcre ouvert; ils se sont servis de leurs langues pour tromper; il y a un venin d’aspic sous leurs lèvres. Leur bouche est pleine de malédiction et d’amertume. Ils ont les pieds légers pour répandre le sang. La désolation et la ruine sont dans leurs voies. Ils n’ont point connu le chemin de la paix. La crainte de Dieu n’est point devant leurs yeux.
Nous voyons ici que ce que nous voyons manifesté comme sur un grand tableau dans les évènements de l’histoire et de la prophétie, est en réalité la manifestation grande échelle de la nature propre à tout être humain déchu. « Leur gosier est un sépulcre ouvert », « il y a un venin d’aspic sous leurs lèvres », « leur bouche est pleine de malédiction et d’amertume… » « Tous se sont égarés, et se sont tous ensembles corrompus. »
Si donc nous voyons notre amertume, tant celle qui nous est infligée que celle que nous avons entretenue, nous voulons réfléchir à l’impact des paroles suivantes :
Ésaïe 38:17 Voici, ma grande amertume est changée en prospérité; tu as retiré mon âme de la fosse de destruction; car tu as jeté tous mes péchés derrière ton dos.
L’évangile de Jésus Christ est destiné à délivrer notre âme de notre amertume. Ce but est accompli lorsque nous pensons au don que Dieu nous a fait pour ôter nos péchés, non pas seulement pour nous les pardonner, mais pour nous donner la victoire sur eux en Jésus Christ.
« Aux personnes affligées, je dirais : Soyez réconfortés dans l’espoir du matin de la résurrection. Les eaux dont vous vous êtes abreuvés sont aussi amères à votre goût que l’étaient les eaux de Mara pour les enfants d’Israël dans le désert, mais Jésus peut les rendre tellement douces par son amour. » {FLB 186.2}
À la lumière du don de Dieu qu’Il nous a fait pour nous émanciper de l’amertume dans nos cœurs, par le don de Sa grâce, nous voulons pour finir penser à l’injonction suivante :
Éphésiens 4:29-32 Qu’il ne sorte de votre bouche aucune mauvaise parole; mais que vos paroles soient propres à édifier utilement, et qu’elles fassent du bien à ceux qui les entendent. Et ne contristez point le Saint-Esprit de Dieu, par lequel vous avez été scellés pour le jour de la rédemption. Que toute amertume, toute animosité, toute colère, toute crierie, toute médisance soient bannies du milieu de vous, ainsi que toute méchanceté. Mais soyez, les uns envers les autres, bons, miséricordieux, vous pardonnant les uns aux autres, comme Dieu vous a aussi pardonné en Christ.
Que toute amertume, toute animosité, toute colère, toute crierie, toute médisance soient bannis du milieu de vous, ainsi que toute méchanceté.
Que Dieu nous aide à épouser ces paroles et à les mettre en pratique dans notre vie quotidienne, afin que nous manifestions, dans notre relation avec Jésus, l’amour qu’Il nous a témoigné, aux autres, et afin qu’ainsi nous tirions des leçons pratiques de ces prophéties.
Amen.
Publié le 23/02/2025, dans les sept trompettes. Bookmarquez ce permalien. Poster un commentaire.



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