Études sur les sept trompettes : 1. Invasions des Goths et première chute de Rome
Études sur les sept trompettes : Première trompette
En prenant en compte la totalité des trois sept, on voit que la parole de Dieu nous présente ainsi :
– Sept Églises,
– Sept sceaux,
– Sept trompettes.
Nous avons déjà vu les sept Églises à travers nos études précédentes, du chapitre 2 au chapitre 3. Nous n’avons pas encore traversé les sept sceaux, mais rien ne nous empêche toutefois de commencer premièrement par les trompettes. La raison, d’ailleurs, pour laquelle nous ne sommes pas empêchés de procéder à l’étude des prophéties d’Apocalypse dans cet ordre-là, c’est que ces 3 sept ne sont pas consécutifs, mais différents aspects d’une même période totale. À savoir que : La période des sept Églises est la même période couverte par les sept sceaux, et également la même période qui est couverte par les sept trompettes. À la différence près que les divisions dans le temps de ces sept périodes respectives ne sont pas les même dans les Églises, dans les sceaux et dans les trompettes, ce que nous verrons sous peu.
J’ai jadis assisté à une conférence par un présentateur adventiste dont je tairai le nom, lequel figure sans doute parmi les nombreux personnages qui ont embrouillé l’esprit de ceux qui cherchent, ou du moins cherchaient, à connaître la vérité biblique ; et, si mes souvenirs sont bons, cet homme enseignait des choses bizarres sur les prophéties de l’Apocalypse, parmi lesquelles la notion selon laquelle ces périodes étaient consécutives, ce qui est faux. Nous voulons voir cela aujourd’hui et plus tard.
Donc au chapitre 6, nous observons l’ouverture des six premiers sceaux. Au chapitre 7, une parenthèse est faite à ce récit, dans laquelle, la prophétie nous parle d’un autre sujet, à savoir le scellement des 144 000 (ce qui a récemment fait l’objet de notre étude dans l’Ecole du Sabbat). Puis, au chapitre 8, ce récit prophétique est repris par la mention et l’ouverture du septième sceau, ce qui vient clôturer les sept sceaux. Puis une deuxième parenthèse est faite, cette fois-ci présentant Jésus, « un autre ange », « ayant un encensoir d’or, et on lui donna beaucoup de parfums pour les offrir, avec les prières de tous les saints, sur l’autel d’or, qui est devant le trône. » En seulement trois versets est présentée l’œuvre médiatrice d’intercession de Jésus dans le sanctuaire céleste en faveur des « saints » sur la terre, et la fin de cette œuvre lorsqu’Il jette symboliquement Son encensoir (le symbole de Son intercession) « sur la terre ». Après quoi est réitéré, mot pour mot, les paroles ultérieures d’Apocalypse chap. 16, verset 18, qui parlent du début de la septième plaie.
Tout cela nous est présenté du verset 3 au verset 5, comme une parenthèse d’encouragement au peuple de Dieu en vue des tragédies annoncées par les trompettes des versets suivants. C’est ici que nous commençons à proprement parler notre étude, quoique tout le reste y soit inséparablement lié.
Sept trompettes : invasions, guerres et ravages
Apocalypse 8:6 Alors les sept anges, qui avaient les sept trompettes, se préparèrent à sonner des trompettes.
Nous voulons nous interroger et comprendre, de par la parole de Dieu, la signification d’une trompette.
Nous pouvons mieux le comprendre à travers les paroles suivantes :
Jérémie 4:19 Mes entrailles! mes entrailles! Je sens de la douleur ; le dedans de mon cœur, le cœur me bat. Je ne puis me taire ! Car, ô mon âme ! tu as entendu le son de la trompette, le cri du combat.
Qu’annonce « le son de la trompette » ? Le cri du combat.
Jér. 4:20-21 Ruine sur ruine est annoncée; car tout le pays est détruit; mes tentes sont détruites tout d’un coup, mes pavillons en un moment! Jusqu’à quand verrai-je l’étendard, entendrai-je le bruit de la trompette ?
La trompette est liée à et connote la guerre et ses ravages, les ruines des invasions des ennemis. Avec la trompette est attachée la vue de « l’étendard » des armées. C’est ainsi que la Bible nous en présente le sens. Nous pouvons donc nous attendre, à la lumière de ces quelques éclaircissements, à trouver dans l’histoire, des guerres et des invasions qui sont les équivalents réels des symboles prophétiques fournis dans Apocalypse chapitre 8.
Je vais désormais commencer à citer le Frère Uriah Smith pour nous diriger dans une compréhension qui est, non pas notre fabrication moderne et déformée, mais bien la compréhension à laquelle était parvenus les adventistes du septième jour à travers leur étude honnête et guidée de la parole de Dieu et des prophéties, tant de Daniel que de l’Apocalypse. Revenons quelque peu en arrière avec le verset 2 de notre chapitre à l’étude :
Une seule et même période
Apoc. 8:2 Et je vis les sept anges qui se tiennent devant Dieu, et on leur donna sept trompettes.
« Ce verset présente une série d’événements nouveaux et distincts. Dans les sceaux, nous avons eu l’histoire de l’Église pendant ce qu’on appelle la dispensation de l’évangile. Dans les sept trompettes, maintenant introduites, nous avons les principaux événements politiques et guerriers qui devaient se produire au cours de la même période. » (Uriah Smith, Daniel and The Revelation (édition 1897), p. 476.3)
Les trompettes nous présentent donc « les principaux évènements politiques et guerriers qui devaient se produire au cours de la même période ». Non pas dans une période qui serait consécutive à la précédente des sept sceaux, mais « au cours de la même période ».
Ceci n’implique pas nécessairement, comme nous allons le voir, que la première trompette couvre exactement la même période que la première Église ou le premier sceau. Cela veut simplement dire que la période des sept trompettes est la même que la période des sept sceaux et des sept Églises, à savoir la dispensation de l’évangile : depuis la naissance de Christ jusqu’à Son second avènement. Nous savons que cette période aboutit au retour de Jésus à travers notre connaissance des paroles adressées à la septième Église, et à travers la description faite du sixième et du septième sceau qui aboutit à la demi-heure pendant laquelle le ciel est en silence et tous les anges du ciel accompagnent Jésus dans Son retour physique et visible à la terre.
Par rapport au verset 6, que nous avons lu précédemment, Uriah Smith dit ceci :
« Le sujet des sept trompettes est repris ici et occupe le reste de ce chapitre et la totalité du chapitre 9. Les sept anges se préparent à sonner. Leur retentissement vient compléter la prophétie de Daniel 2 et 7, commençant par le démantèlement de l’ancien Empire romain en ses dix divisions, dont nous avons une description dans les quatre premières trompettes. » (Uriah Smith, Ibid., p. 477.4)
La première trompette
Voici la première trompette :
Apoc. 8:7 Et le premier ange sonna, et il y eut une grêle et du feu mêlés de sang, qui tombèrent sur la terre; et la troisième partie des arbres fut brûlée, et toute l’herbe verte fut brûlée.
Quels évènements dans l’histoire coïncident avec cette description symbolique de la prophétie ?
« M. Keith a fait une très juste remarque au sujet de cette prophétie :-
« « Personne ne pouvait élucider ces passages plus clairement, ou les exposer plus complètement, que Gibbon ne l’a fait. Les chapitres du philosophe sceptique qui traitent directement de la question ont seulement besoin d’être préfacés d’un passage et épurés de quelques mots grossiers pour former une série d’exposés sur les huitième et neuvième chapitres de l’Apocalypse ». « Il ne reste rien ou presque aux prétendus interprètes que de renvoyer [leurs lecteurs] vers les pages de Gibbon ». »
« Le premier jugement sévère et lourd qui s’abattit sur la Rome occidentale dans sa décadence fut la guerre avec les Goths d’Alaric, qui ouvrit la voie à des incursions ultérieures. La mort de Théodose, l’empereur romain, survint en janvier 395 et, avant la fin de l’hiver, les Goths d’Alaric prirent les armes contre l’empire. » (Uriah Smith, Ibid., p. 478.1-3)
Invasions des Goths
Les Goths étaient des barbares venus des régions du nord. Ils faisaient partie de toutes ces tribus barbares qui vinrent constituer en grande partie l’horizon démographique de l’Europe pour les nombreux siècles à venir. La Rome païenne occidentale était alors sur sa fin, et la prophétie présente les Goths comme l’un des facteurs qui précipita sa chute, préparant ainsi la voie pour une deuxième forme de « bête ».
« La première invasion d’Alaric ravagea la Thrace, la Macédoine, l’Attique et le Péloponnèse, mais n’atteignit pas la ville de Rome. Lors de sa seconde invasion, le chef gothique franchit les Alpes et les Apennins et se présenta devant les murs de la « ville éternelle », qui devint rapidement la proie de la fureur des barbares. » (Uriah Smith, Ibid., p. 478.4)
Les Apennins c’est une chaîne de montagne qui s’étend le long de la partie nord-est de l’Italie et qui représentait un obstacle inévitable pour les armées désirant s’emparer de Rome, « la ville éternelle ».
« « Une grêle et du feu mêlés de sang » furent jetés sur la terre. Les terribles effets de cette invasion gothique sont représentés par la « grêle », du fait de l’origine nordique des envahisseurs ; par le « feu », du fait de la destruction par les flammes de la ville et du pays ; et par le « sang », du fait du terrible massacre des citoyens de l’empire par les guerriers audacieux et intrépides. » (Uriah Smith, Ibid., p. 478.5)
Voilà un peu de contexte historique pour situer l’origine des Goths :
« L’origine des Goths est mal connue et controversée. Au IIIe siècle, formant un seul peuple, ils sont présents dans la région des actuelles Ukraine et Biélorussie. Vers 235 ils apparaissent pour la première fois aux yeux romains et pillent en 238 Histria, aux bouches du Danube. En 332 ils ont un traité avec l’Empire romain qui en fait des fœderati (« fédérés ») sur le territoire au nord du Danube. » (Goths, Wikipédia)
En haut à droite tu vois approximativement leur lieu d’origine : la Biélorussie et l’Ukraine actuelles. D’où l’expression « une grêle et du feu mêlés de sang ».
« Les terribles effets de cette invasion gothique sont représentés par la « grêle », du fait de l’origine nordique des envahisseurs ; par le « feu », du fait de la destruction par les flammes de la ville et du pays ; et par le « sang », du fait du terrible massacre des citoyens de l’empire par les guerriers audacieux et intrépides.
« Le son de la première trompette se situe vers la fin du quatrième siècle et au-delà, et désigne ces invasions dévastatrices de l’empire romain sous les Goths. » (Uriah Smith, Ibid., p. 478.6)
L’un des plus évènements les plus notoires durant ces grandes invasions des Goths est le fameux sac de Rome. Le Frère Smith nous aide à situer historiquement l’emplacement de ces évènements : « La fin du quatrième siècle et au-delà ».
Début de la chute de Rome
« Je ne sais comment l’histoire du son de la première trompette peut être expliquée de façon plus impressionnante qu’en présentant la répétition graphique des faits énoncés dans l’Histoire de Gibbon, par M. Keith, dans ses Signes des Temps, Vol. I, pp. 221-233:-
« « De larges extraits montrent à quel point Gibbon a amplement et bien expliqué son propos dans l’histoire de la première trompette, de la première tempête qui a envahi la terre des Romains, et de la première chute de Rome. Pour reprendre ses paroles de manière plus directe, nous lisons ainsi le résumé de l’affaire : ‘La nation gothique était en armes au premier son de la trompette et, dans la rigueur inhabituelle de l’hiver, elle fit rouler ses lourds chariots sur le dos large et glacé du fleuve. Les champs fertiles de la Phocide et de la Béotie furent envahis par un déluge de barbares ; les hommes furent massacrés, les femmes et le bétail des villages enflammés furent chassés. Après plusieurs années, on pouvait encore facilement observer les traces profondes et sanglantes de la marche des Goths. Tout le territoire de l’Attique fut ravagé par la présence néfaste d’Alaric. Les plus chanceux des habitants de Corinthe, d’Argos et de Sparte furent sauvés par la mort du spectacle de l’embrasement de leurs propres villes. Au cours d’une saison de chaleur si extrême que le lit des rivières étaient à sec, Alaric envahit le territoire de l’Ouest. Un « vieillard de Vérone », le poète Claudien, se lamentait pathétiquement sur le sort de ses arbres centenaires, qui étaient voués à s’embraser dans la conflagration du pays tout entier [notez les mots de la prophétie : « La troisième partie des arbres fut brûlée« ] ; et l’empereur des Romains prit la fuite devant le roi des Goths.’ »
« ’Une tempête furieuse vint s’abattre sur les nations de la Germanie, dont les barbares partirent de l’extrémité septentrionale et marchèrent presque jusqu’aux portes de Rome. Ils parvinrent à détruire l’Occident. Le sombre nuage qui s’amassait sur les côtes de la Baltique éclata en tonnerre sur les rives du Danube supérieur. Les pâturages de la Gaule, où paissaient des troupeaux, et les rives du Rhin, couvertes de maisons élégantes et de fermes bien cultivées, formaient une scène de paix et d’abondance, qui fut soudain changée en désert, ne se distinguant de la solitude de la nature que par des ruines fumantes. De nombreuses villes furent cruellement opprimées ou détruites. Des milliers de personnes furent massacrées de façon inhumaine, et les flammes dévorantes de la guerre se répandirent sur la plus grande partie des dix-sept provinces de la Gaule.
« ’Alaric étendit à nouveau ses ravages sur l’Italie. Pendant quatre ans, les Goths la ravagèrent et y régnèrent sans partage. Lors du pillage et de l’incendie de Rome, les rues de la ville furent remplies de cadavres ; les flammes consumèrent de nombreux bâtiments publics et privés ; et les ruines d’un palais demeurèrent (après un siècle et demi) en guise de monument majestueux de la conflagration gothique.
« « La phrase finale du trente-troisième chapitre de l’Histoire de Gibbon est en elle-même un commentaire clair et complet ; car en terminant sa propre description de cette période brève mais très mouvementée, il concentre, comme dans une lecture parallèle, la somme de l’histoire et la substance de la prédiction. Mais les mots qui la précèdent ne sont pas dénués de sens : ‘La dévotion populaire de l’époque était impatiente d’exalter les saints et les martyrs de l’Église catholique sur les autels de Diane et d’Hercule. L’union de l’Empire romain était dissoute, son génie était humilié dans la poussière, et des armées de barbares inconnus, venus des régions glacées du Nord, avaient établi leur règne victorieux sur les plus belles provinces de l’Europe et de l’Afrique.’ »
« « Le dernier mot, l’Afrique, est le coup d’envoi de la deuxième trompette. Le paysage passe des rives de la Baltique à la côte méridionale de la Méditerranée, ou encore des régions gelées du Nord aux rives de l’Afrique ardente ; et au lieu d’une tempête de grêle jetée sur la terre, c’est une montagne enflammée qui est jetée dans la mer. » » (Uriah Smith, Ibid., pp. 478.7-480.3)
Ce dernier paragraphe fait le lien entre la première et la deuxième trompette. C’est ce que nous verrons la prochaine fois, Dieu voulant.
Principes derrière l’histoire des nations
Cette phrase de Gibbon, que nous reproduisons ci-dessous, est assez providentielle et permet de soulever de nombreux points qui relève de la souveraineté de Dieu dans le déroulement de ces évènements annoncés dans les sept trompettes :
« La dévotion populaire de l’époque était impatiente d’exalter les saints et les martyrs de l’Église catholique sur les autels de Diane et d’Hercule. L’union de l’Empire romain était dissoute, son génie était humilié dans la poussière, et des armées de barbares inconnus, venus des régions glacées du Nord, avaient établi leur règne victorieux sur les plus belles provinces de l’Europe et de l’Afrique. »
Cela nous rappelle en substance les paroles de Nébuchadnetsar, qui fut lui-même humilié, mais qui finalement se repentit :
Daniel 4:17 La sentence est rendue par le décret des veillants, et la décision est l’ordre des saints, afin que les vivants sachent que le Souverain domine sur le règne des hommes, et qu’il le donne à qui il veut, et qu’il y élève le plus abject des hommes.
Dieu, le Souverain « domine sur le règne des hommes » et Il donne ce règne « à qui Il veut ». Cela nous rappelle également ce principe tel qu’il est exprimé dans l’Esprit de prophétie, en ces termes :
« À chaque personne, Dieu a assigné une place dans Son grand plan. Par la vérité ou le mensonge, par la folie ou la sagesse, chacun accomplit un but et obtient certains résultats. Et chacun, selon qu’il choisit l’obéissance ou la désobéissance, décide de sa propre destinée éternelle. La liberté d’agir est donnée à chacun, et c’est à chacun qu’incombe la responsabilité de ses actes.
« Nous ne devons pas dire que Dieu était, mais que Dieu est… Même si les rois sont renversés et les nations dissoutes, les âmes qui, par la foi, se lient aux desseins de Dieu demeureront à jamais. – Manuscrit 36, 1896. » (Christ Triumphant, p. 180.)
« Seule la Parole de Dieu met tout cela bien en évidence. Elle nous montre que la force des nations, des individus ne réside pas dans des occasions, des facilités qui semblent les rendre invincibles, ni dans leur valeur tant vantée. Elle se mesure à la fidélité avec laquelle ils accomplissent les desseins divins.
« Un exemple nous en est donné dans l’histoire de l’ancienne Babylone. Au roi Nébucadnetsar, l’objectif que doit se fixer un gouvernement fut présenté sous la forme d’un grand arbre : “Sa cime atteignait le ciel, et on le voyait des extrémités de toute la terre. Son feuillage était beau, et ses fruits abondants ; il portait de la nourriture pour tous ; sous lui, les bêtes des champs trouvaient de l’ombre ; dans ses branches habitaient les oiseaux du ciel.” Daniel 4:8, 9. C’est là le gouvernement selon Dieu qui protège et forme la nation.
« Dieu exalta Babylone pour qu’elle puisse atteindre ce but. Cette nation prospéra et parvint à une richesse, une puissance qui n’ont jamais été égalées depuis — elle a été à juste titre symbolisée dans les Écritures par “la tête d’or”. Daniel 2:38.
« Mais le roi omit de reconnaître le pouvoir qui l’avait élevé. Nébucadnetsar, dans l’orgueil de son cœur, dit : “N’est-ce pas ici la grande Babylone, que j’ai bâtie pour être la demeure royale, par la puissance de ma force et pour la gloire de ma magnificence ?” Daniel 4:30. » (Éducation, p. 201.)
Voilà la leçon que nous apprenons, qui est tant applicable à Rome qu’elle l’était à Babylone, et qu’elle l’est à tout autre individu. Les nations sont mises à l’épreuve au même titre que les hommes en particulier, et les occasions leurs sont données en cette vie de démontrer par leurs choix et leurs réponses à l’amour de Dieu quels caractères ils formeront.
« Au lieu de protéger les hommes, Babylone se mit à les écraser de son arrogante cruauté. Les paroles inspirées qui dépeignent la férocité et la rapacité des chefs d’Israël nous révèlent les raisons de la chute de Babylone et de bien d’autres royaumes, depuis la fondation du monde : “Vous mangiez la graisse, et vous vous revêtiez de la laine ; vous tuiez ce qui était gras, vous ne paissiez point le troupeau ! Vous n’avez pas fortifié les faibles, vous n’avez pas guéri les malades, vous n’avez point bandé les blessées ; vous n’avez pas ramené les égarées, et n’avez pas cherché les perdues ; mais vous les avez dominées avec dureté et rigueur.” Ezéchiel 34:3, 4. »
« Sur le roi de Babylone descendit la parole divine : “Roi Nébucadnetsar, on t’annonce que ta royauté va t’être ôtée.” »
« Toutes les nations qui sont arrivées sur la scène des événements ont été autorisées à occuper leur place sur la terre, afin de voir si elles rempliraient le dessein du « Veillant » et du « Saint ». La prophétie a annoncé la grandeur et la décadence des grands empires mondiaux — Babylone, les Mèdes et les Perses, la Grèce, Rome. Pour chacun d’eux, comme pour les nations moins puissantes, l’histoire se répéta. Tous eurent une période d’épreuve, tous échouèrent ; leur gloire passa, leur puissance s’évanouit, une autre les remplaça. » (Ibid., pp. 202, 203.)
Que fit Nébuchadnetsar ? Précisément ce que firent toutes les autres nations qui eurent également leur période d’épreuve et qui échouèrent et manquèrent de remplir le dessein du « Veillant ».
« Mais le roi omit de reconnaître le pouvoir qui l’avait élevé. Nébucadnetsar, dans l’orgueil de son cœur, dit : “N’est-ce pas ici la grande Babylone, que j’ai bâtie pour être la demeure royale, par la puissance de ma force et pour la gloire de ma magnificence ?” Daniel 4:30. »
« Au lieu de protéger les hommes, Babylone se mit à les écraser de son arrogante cruauté. »
Telle est la marque de fabrique de toutes les nations auxquelles Dieu a permis une place et attribué un rôle à jouer dans le déroulement de l’histoire et des prophéties, et qu’Il a également permis à d’autres de détruire. Nous apprenons par cela que Dieu n’a pas besoin de l’homme, mais que l’homme, soit nous, a besoin de Dieu, et que sa prospérité et son bonheur dépend de sa volonté et de sa décision à vivre en harmonie avec le et les desseins de Dieu.
C’est la leçon que nous voyons d’ores et déjà ressortir de notre étude des sept trompettes. C’était aujourd’hui la première. Puisse Dieu continuer à illuminer notre étude et méditation de ces prophéties, ainsi que des évènements qui y sont associés et des leçons spirituelles que nous pouvons y puiser.
Publié le 31/12/2024, dans les sept trompettes, et tagué adventisme, Adventiste, Apocalypse, asj, asjmr, prophéties, sept églises, sept sceaux, sept trompettes, vérité biblique. Bookmarquez ce permalien. Poster un commentaire.



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